samedi 12 mars 2011

Valise ou sac à dos



Valise trolley ou sac à dos, la question nous divisa longtemps !
Une amie baroudeuse spécialiste des Indes nous préconisait la valise à roulettes, qui chiffonne moins les vêtements. Notre dernier fils, pour avoir achevé ce type de bagage en terrain accidenté, le sac à dos.
Internet nous mettait tous les deux d'accord. Par l'achat en ligne d'un excellent compromis. Deux valise trolley de 35 litres, avec bretelles dissimulées dans une poche pour les transformer en sac à dos. Et, avantage non négligeable, suffisamment petites pour nous obliger à un choix drastique de l'essentiel. La fameuse trousse à pharmacie, couteaux suisses, lampes de poche (d'après nos lectures, certains villages du Nord étaient dépourvus d'électricité, ce qui se révélera d'ailleurs parfaitement inexact), guides et, pour l'espace restant, chapeaux, vêtements et godasses...
En plus, un petit sac à dos pour mon mari, une poche en jeans pour moi, afin de caser nos paires de lunettes et ces quelques petites choses dont il est si difficile de se passer, basta !!! Et vive la liberté.
A voir ensuite, dans les trains ou bus, certains voyageurs souffler et ahaner à se trimballer d' énormes ridicules bagages, quasi impossibles à caser, on s'est plus d'une fois frotté les mains d'avoir eu la sagesse de nous restreindre. L'an prochain, c'est juré, on en prendra encore moins !
Un passeport en cours de validité et un visa, indispensable pour un séjour de plus d'un mois. En cas d'omission ou de dépassement, l'amende "fine" est salée, à la journée et incontournable. Avertissement dès l'arrivée à l'aéroport. Le gouvernement thaï considérant comme une insulte tout non respect des lois. Particulièrement de la part des étrangers ou "Farangs".
Apprenez encore à dire sawastika", en joignant les mains et en vous inclinant légèrement. Formule de politesse élastique très appréciée, qui veut dire à la fois bonjour et au revoir, merci ou vous êtes bien aimables. Oubliez d'être impatients ou agressifs, ce qui se révèle parfaitement inutile. Préparez-vous à aimer beaucoup le riz et le poulet. A utiliser le métro aérien de Bangkok et les bateaux du Chao Praya plutôt que les tuk tuk et vous serez, au départ, mieux armés que nous...
Sawastika !


La pensée du jour :

Au pays des dix mille temples et centres commerciaux, à faire se rhabiller les nudistes de la terre entière, partez avec trois fois rien ! Aucun époux sensé n'accepterait que vous liquidiez des fringues pouvant encore servir. Tandis que, si vous n'avez plus rien à vous mettre... Surtout si vous lui offrez une heure de thaï massage durant votre séance shopping.

vendredi 11 mars 2011

Batterie de vaccins


Parcourir le pays du Nord au Sud ou du Sud au Nord, village des femmes girafe et îles célèbres, nécessitait un barrage sanitaire global et efficace. Le docteur en médecine tropicale consulté nous conseillait la totale, surtout pour un si long séjour. Chaque jour supplémentaire augmentant les risques d'infection. Quoi qu'il puisse nous advenir par la suite, nous ne pourrions l'accuser d'avoir péché par excès d'optimisme...
Typhoïde, rage, encéphalite japonaise, grippe, jaunisse pour mon mari, (moi, je l'avais déjà eue) rien ne nous fut épargné. Cuisses et bras douloureux, nauséeuse et agressée par ce bombardement de virus pour notre bien, je priais pour que le voyage corresponde au moins à notre attente. Mon mari, lui, calculait que toutes ces précautions nous avaient quasi coûté un billet Barcelone-Bangkok ! Surtout si nous leur ajoutions le contenu de la trousse à pharmacie. Eventuelles crises de paludisme, vomissements, diarrhées, protection moustiques zones infectées et j'en passe...
Obligation de repartir l'an prochain pour rentabiliser une dépense dont l'efficacité se prolongerait, par bonheur, sur trois ans. Le plus difficile étant de tout caser dans nos mini valises. Loin d'être une mince affaire. A presque souhaiter d'en tomber malades afin de liquider une boîte ou deux !

Votre piqûrée Mme Torchon-à-la-main,
Courageuse globetrotteuse

La pensée du jour :

En cas de troubles intestinaux, avalez plutôt une aspirine qu'un jus de noix de coco ! Si la première ne sert à rien, le second vous clouerait définitivement sur les WC









jeudi 10 mars 2011

Pas encore convaincus ?

Vous ne ferez pas pire rencontre !

La commande des billets d'avion effectuée, Quatar Airways : Barcelone-Doya, Doya-Bangkok, estimant qu'avoir accepté de quitter notre chez-nous pour une période aussi longue était une tâche suffisamment ardue, mon cher époux m'abandonnait la suite des opérations. A savoir : la préparation du voyage et la responsabilité des divers itinéraires. Libre à moi de ne pas me gourer...
A plancher sur un vieux Lonely Planet et à me noyer dans des détails couvrant plus de 500 pages, découragée et y perdant mon latin, je préférais le Michelin. Certes moins précis et prolixe, mais présentant l'énorme avantage d'offrir les renseignements essentiels.
Nous ne voulions pas d'un circuit. Parcourir un pays inconnu au pas de charge ne nous tente plus, malgré l'assurance d'éviter toute difficulté et de ne rien louper de vital.
Deux nuits réservées sur Internet à Bangkok (selon diverses sources, trouver à se loger dans cette mégapole était ardu), plus trois autres à Hua Hin, serait notre seule concession à un quelconque planning. Nous voulions bouger à notre gré et selon nos envies. Après tout, nous aurions le temps. Pourquoi nous priver du luxe de nous attarder là où bon nous semblerait ?
Plus je lisais, plus j'apprenais et plus j'étais perplexe. Ce pays m'apparaissait fort compliqué. Jamais auparavant, lors de précédentes préparations, je n'avais éprouvé cet inconfortable sentiment de pédaler dans le yoghourt. Finalement, je me décidais à dire à mon mari, relax juste pour m'agacer : je sais ce que je veux voir, mais je ne suis pas sûre de savoir t'y mener...
Sa réponse augmentait mon exaspération : j'ai confiance en toi. Tu feras ça très bien.
Qui aura eu raison ? Vous le saurez, à poursuivre en ma compagnie.

A tantôt ?
Votre ménagère globetrotteuse préférée,
Ci-devant studieuse Mme Torchon-à-la-main

La pensée du jour :

A moins d'un abus manifeste, peu importe la répartition des tâches, si elle permet d'atteindre ses objectifs. Mieux vaut un bon tandem, qu'un mauvais coéquipier qui gâche la sauce.






mercredi 9 mars 2011

Retour de Mme Torchon-à-la-main

Bonsoir à toutes et à tous,

Vous pensiez que je vous avais oubliés ? Vous me croyiez malade, accidentée ou pire encore ? Rassurez-vous ! Je reviens tout droit, avec mon mari, d'un séjour au soleil en Thaïlande. Façon d'épargner à nos vieux os les frimas hivernaux. Challenge pleinement réussi. A voir mon bronzage, vous vous précipiteriez dans le premier avion...

Nous ruminions ce projet depuis un sacré bout de temps, sans oser d'abord nous lancer, épineuse question pécuniaire. Comptabilisant mes nombreuses heures de labeur et calculant l'économie réalisée par rapport à une femme de ménage, mon cher et tendre constatait qu'on avait déjà au moins le vol jusqu'à Bangkok. Que je méritais récompense et que nous serions tout aussi bien là-bas, qu'à nous serrer autour du poêle ou qu'à jouer les pantouflards derrière notre télé.

Expérience faite, je vous conseille vivement de nous imiter ! Ne serait-ce que pour vous rendre compte que vous n'êtes pas aussi seniors que vous le pensez et que vous êtes encore capables d'entreprendre un tel voyage. En l'occurrence, loin d'être facile tous les jours. Mais quelle expérience et que de choses vues ! L'hiver prochain, c'est juré, on recommencera, dans une autre partie du globe. Histoire de ne pas s'encroûter dans la routine ou la facilité.

Pour connaître nos aventure, revenez demain et après-demain. Vous n'aurez pas droit à un cours d'histoire-géo. Google est là pour ça. Mais à des anecdotes ou réflexions de voyageurs sans peur et sans fatigue.

A très bientôt, en pays thaï
Votre blogtrotteuse Mme Torchon-à-la-main

La pensée du jour :

Dans ma valise, j'ai mis de tout, sauf un balai rétractable et un chiffon à poussière. Il est plus aisé que l'on croit de jeter aux orties ses habitudes. Très gratifiant aussi, même pour une accro telle que moi...