Aujourd'hui, tout part en vrille et l'égalité est moins que jamais de ce monde.
Suffit de lire les sommes astronomiques dont ont été gratifiés certains personnages télévisuels que je ne nommerai point par Endemol, rendue célèbre pour ses démêlés avec notre illustre dame au chapeau.
Si je pense aux heures de ménagère même pas payée au SMIC qu'il me faudrait accomplir pour atteindre de tels montants, je me retrouverais encore à astiquer dans l'au-delà, où l'on serait en droit d'attendre un peu plus de justice...
Du coup, tous ces animateurs, même si certains ont vraiment une bonne tronche, ils m'apparaîtront moins sympathiques, avec leurs poches cousues de l'or des secondes passées à les écouter !!!
Et encore, je ne suis pas la plus à plaindre, car moi, je ne ne crèverai toujours pas de faim, grâce à notre magnifique potager dont s'occupe ma douce moitié avec un soin jaloux.
Mais les plaintes sans remède sont stériles et mènent à une dangereuse déprime. Aussi, pour rester dans l'air du temps, je vous propose de lancer l'ordre général de grève du petit écran, tant que nos chers concernés n'échangeront pas leur place avec les nôtres...
Courage, la lecture, c'est pas mal aussi et ça apprend également plein de choses.
Votre outrée Mme Torchon-à-la-main, qui ne brandit pas le drapeau blanc.
La pensée du jour :
Ponctionner sur ces profits indécents de quoi régler nos taxes télévisuelles. Et si les intéressés protestent, en choisir de moins gourmands ! Ce sera toujours ça d'économisé...
lundi 26 avril 2010
dimanche 25 avril 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Comme promis, voici la fin du premier chapitre de mon premier livre : Dialogue avec Napoléon ou fallait pas toucher à ma télé.
Pour obtenir la suite, faudra la réclamer. Mais très gentiment...
Je file. Je suis attendue chez Mme Torchon-à-la-main pour un thé entre nanas.
A bientôt,
Votre Croquette en retard, qui s'est attardée au jardin (parbleu par ce beau temps ! ) et qui en a oublié la confection de sa spécialité : sa tarte aux noisettes.
A la place, j'amènerai aux copines un Muscat de Rivesaltes. Qui descendra aussi très bien, par cette chaleur...
treizième extrait :
Qu’avait-elle fait de son été ? A part paniquer pour une canicule qui n’avait pas eu lieu ou trembler pour des inondations qui avaient épargné son village. Posé sous un ciel irrémédiablement bleu, entre mer et montagnes.
Pourtant, la flamboyante saison n’était plus. Fallait-il en porter le deuil, tandis que les pierres demeuraient tièdes aux fesses dans le crépuscule et que les cigales s’obstinaient à étourdir de leurs stridulations têtues ? Pauvre Napoléon, qui s’énervait à manquer des lézards qui doutaient eux aussi du retour de l’automne.
Le ciel finirait quand même par s’assombrir, dans la rousseur des ceps, sous le vol des étourneaux. Et le coassement des crapauds par triompher de celui des cigales. Surtout s’il se mettait à pleuvoir…
Fin et commencement. L’histoire de toute existence. En dépit de ses efforts, Mlle Poirier ne réussissait pas à se passionner pour le rugby et à s’inventer de nouvelles émissions fétiches.
Ce remarquable film d’Almodovar traitant avec une vraie cruauté, compensée de tant de tact et de justesse, des rapports conflictuels mère-fille où plus d’une s’était certainement reconnue, y compris elle, était donc à marquer d’une pierre blanche.
Ne lui avait-il pas fait passer sa première soirée émotion après « Secret Story ? » Toute de réminiscences et de regrets de sentiments non exprimés, pour n’avoir cessé de vouloir épargner celle qui lui avait donné le jour. Cela la rendait si triste, lorsqu’elle cherchait à s’affranchir de son mode de pensée.
Peut-être Mlle Poirier vieillissait-elle…
- Parle plus fort, Napoléon. La télé marche. Non, je n’irai pas à la pharmacie. Je n’entame pas ma déprime automnale, petit arrogant !
Pour obtenir la suite, faudra la réclamer. Mais très gentiment...
Je file. Je suis attendue chez Mme Torchon-à-la-main pour un thé entre nanas.
A bientôt,
Votre Croquette en retard, qui s'est attardée au jardin (parbleu par ce beau temps ! ) et qui en a oublié la confection de sa spécialité : sa tarte aux noisettes.
A la place, j'amènerai aux copines un Muscat de Rivesaltes. Qui descendra aussi très bien, par cette chaleur...
treizième extrait :
Qu’avait-elle fait de son été ? A part paniquer pour une canicule qui n’avait pas eu lieu ou trembler pour des inondations qui avaient épargné son village. Posé sous un ciel irrémédiablement bleu, entre mer et montagnes.
Pourtant, la flamboyante saison n’était plus. Fallait-il en porter le deuil, tandis que les pierres demeuraient tièdes aux fesses dans le crépuscule et que les cigales s’obstinaient à étourdir de leurs stridulations têtues ? Pauvre Napoléon, qui s’énervait à manquer des lézards qui doutaient eux aussi du retour de l’automne.
Le ciel finirait quand même par s’assombrir, dans la rousseur des ceps, sous le vol des étourneaux. Et le coassement des crapauds par triompher de celui des cigales. Surtout s’il se mettait à pleuvoir…
Fin et commencement. L’histoire de toute existence. En dépit de ses efforts, Mlle Poirier ne réussissait pas à se passionner pour le rugby et à s’inventer de nouvelles émissions fétiches.
Ce remarquable film d’Almodovar traitant avec une vraie cruauté, compensée de tant de tact et de justesse, des rapports conflictuels mère-fille où plus d’une s’était certainement reconnue, y compris elle, était donc à marquer d’une pierre blanche.
Ne lui avait-il pas fait passer sa première soirée émotion après « Secret Story ? » Toute de réminiscences et de regrets de sentiments non exprimés, pour n’avoir cessé de vouloir épargner celle qui lui avait donné le jour. Cela la rendait si triste, lorsqu’elle cherchait à s’affranchir de son mode de pensée.
Peut-être Mlle Poirier vieillissait-elle…
- Parle plus fort, Napoléon. La télé marche. Non, je n’irai pas à la pharmacie. Je n’entame pas ma déprime automnale, petit arrogant !
vendredi 23 avril 2010
Changement de sexe
Tout bien réfléchi, je n'ai jamais vraiment voulu être un garçon !
Mais quand je me retrouve, jour après jour, derrière mes casseroles ou à récurer la cuvette des WC pendant que mon cher et tendre se réserve l'important, le constructible, ce qui se voit, alors là, je me dis que oui, je serais bien née avec, entre les jambes, ce précieux instrument qui les rend si fiers...
La pensée du jour :
Avant toute opération transformiste, demandez-vous, sœurs d'infortune, si vous avez du goût pour le bricolage, le sciage du bois ou la pose des luminaires
Bien sérieusement,
Votre modérée
Mme Torchon-à-la-main
Mais quand je me retrouve, jour après jour, derrière mes casseroles ou à récurer la cuvette des WC pendant que mon cher et tendre se réserve l'important, le constructible, ce qui se voit, alors là, je me dis que oui, je serais bien née avec, entre les jambes, ce précieux instrument qui les rend si fiers...
La pensée du jour :
Avant toute opération transformiste, demandez-vous, sœurs d'infortune, si vous avez du goût pour le bricolage, le sciage du bois ou la pose des luminaires
Bien sérieusement,
Votre modérée
Mme Torchon-à-la-main
lundi 19 avril 2010
notre emblématique montagne
dimanche 18 avril 2010
jeudi 1 avril 2010
Soutien aux agriculteurs
Paraît que les agriculteurs, y vont s'payer la taxe carbone pour les gaz émis par leurs ruminants !
Et les hommes, alors, qui ventent inutile sans complexe ? Quand va-t-on leur greffer un compteur au cul ?
Votre scandalisée Mme Torchon-à-la-main,
qui boit son bol de cacao tous les matins.
Mais, comme chacun sait, le cacao, c'est pas du lait !
La pensée du jour :
Planchez, chers agriculteurs, sur la vache génétiquement modifiée qui saura donner du lait tout en pétant recyclage...
Et les hommes, alors, qui ventent inutile sans complexe ? Quand va-t-on leur greffer un compteur au cul ?
Votre scandalisée Mme Torchon-à-la-main,
qui boit son bol de cacao tous les matins.
Mais, comme chacun sait, le cacao, c'est pas du lait !
La pensée du jour :
Planchez, chers agriculteurs, sur la vache génétiquement modifiée qui saura donner du lait tout en pétant recyclage...
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