Bonsoir tout le monde,
Revoici le temps d'hiver, avec neige pour les plus chanceux ! Des désirs de vin chaud ? De thé à la cannelle ? De feu de cheminée aromatisé à la sauce Napoléon ?
Voici, rien que pour vous, la suite des aventures de notre chat unique et préféré, toujours accompagné de sa délicieuse maîtresse.
C'était le moment, me direz-vous ! Certes, mais rappelez-vous que ce que l'on attend longtemps se savoure davantage...
Si vous souhaitez connaître plus vite la suite, je vous rappelle que vous pouvez trouver :Dialogue avec Napoléon ou fallait pas toucher à ma télé
chez Edilivre ou sur le site de la Fnac.
Pour ceux qui prendraient en route, remontez à la naissance de mon blog. Vous y verrez les premiers extraits.
Et maintenant, place à la lecture
Votre Croquette qui se remet au boulot, ses olives ramassées
dix-huitième extrait :
Opposés aux réparties de cette charmante brunette, impossible à cette dame trop réfléchie et à ce blond maniéré, de faire le poids.
- Surtout, mon Napoléon, qu’elle nous vient de Paris. Ville de toutes les audaces. J’espère qu’elle gagnera les deux voitures.
Surprenante affirmation, dans la bouche de celle que l’existence avait cherché à écraser sous les quolibets. Dévoilait-elle un pan inconnu et plus exaltant du passé de la vieille fille ?
Moche Poirier, réitérant l’initiative courageuse de la pancarte, avait-elle décidé de risquer le tout pour le tout et de se rendre dans la Ville Lumière ? Afin d’y jeter, dans cette cité de tous les possibles, entre Montmartre et Seine, complexes et principes maternels par-dessus les moulins ? Puisque, au rayon bonheur, elle ne faisait de toute façon pas partie de la distribution…
La main encore jeune de Mlle Poirier s’attardait sur le dos du chat. S’insinuait entre son pelage jusqu’à la peau. Douce et chaude. Y traçant de longues courbes voluptueuses du bout des doigts. Remontant à rebrousse-poils. Agaçant l’animal. Lui électrisant l’échine.
Qui prétendrait qu’un appareil dentaire, à l’instar des diamants, est éternel ? Ou que lentilles de contact et verres amincis n’avaient pas sauvé du naufrage plus d’une myope ?
Détestable habitude, de ne jamais lire aux enfants, et plus particulièrement à ceux pas gâtés par la nature, le conte du vilain petit canard…
- Tout doux, mon Napoléon. Faut pas la déconcentrer. Elle est sur le point de parvenir en finale. Croise plutôt les pattes.
Plus que quelques secondes. Ne bouge pas, je le pressentais. Voilà qu’elle a tiré les deux voitures. C’est trop « chelou. » Félicitations, mon Napoléon. T’as bien croisé les coussinets !
Tu y aurais pensé, toi, à passe-plat, pour vie quotidienne ?
mardi 30 novembre 2010
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