
Terminal d'arrivée, aéroport de Bangkok
Aéroport de Barcelone, mardi 4 janvier. Départ 10h50 pour Doha, Qatar. Qatar Airways, arrivée prévue : 18h35.
Sièges très serrés, avion bourré. Hôtesses impersonnelles. En guise du repas prévu, maigre et mauvais en-cas ! Sorte d'innommable rouleau de printemps très spicy. Comprenez très épicé ! Training à la nourriture thaïe ? Que l'on jugera effectivement très spicy à nos palais européens. Eau claire et café. Ni bière, ni vin !
Je me consolais en visionnant deux films que j'avais loupé au cinéma. Excellente manière d'oublier qu'on commençait à se tanner les fesses et à prendre la forme du bocal. Mais à moins d'y aller à la nage...
Escale de Doha, 18h20. 27 degrés. Mosquée flambant neuve en bord de piste. On dérouille avec bonheur nos articulations en foulant un sol de marbre rose. Aussi brillant que la croupe d'un cheval de concours. Clientèle internationale. Jeans, baskets et tee-shirts. Cheiks en turban, épouse dissimulée sous ses voiles noirs. Montres, parfums et matériel informatique. Les trucs habituels, pour qui n'a pas forcément un budget à tenir.
A la boutique de souvenirs, les chameaux me font de l'œil. Je les verrais bien enrichir la prochaine crèche de l'église de notre village ou, plus égoïstement, la mienne ! Pas d'achat en début de voyage, à se coltiner durant deux mois. Souvenirs peu encombrants et pas délicats, se pliant, de préférence...
Je continuais à suer, malgré la clim et la veste que j'avais coincée sur mon sac. Geler au matin ou dégouliner à l'arrivée, le choix avait été kafkaïen ! Je filais aux toilettes retirer le pull et l'épais leggings glissé sous mon pantalon en coton. Fine prête pour embarquer sur Bangkok !
Confort, espace et hôtesses idem. Repas nourrissant, sans plus. Riz - poulet. Le début d'une longue série. Quand je vous disais que vous aviez intérêt à aimer le riz !!!
6 heures de décalage en plus. 6 nouvelles heures de vol dans les gencives, atterrissage à Bangkok Suvarnabhumi, mercredi, 7 heures du matin. Pas vraiment dormi et surtout somnolé.
Ecrans TV avec tops touristiques à visiter absolument. Avertissement en anglais (jamais de français, notions d'anglais indispensable pour voyager en routard) concernant les fameuses fine ou amendes. Attente pour passer au contrôle documents et passeports. (Questionnaire remis dans l'avion à remplir.) Examinés à la loupe par une fonctionnaire en uniforme qui rigolait pas, mais tamponnait avec conviction.
Libres de voler de nos propres ailes !!!
Sawastika ! Vous voilà sous la protection de Bouddha, mais vous ne le savez pas encore.
Votre Mme Torchon-à-la-main,
Blogtrotteuse courbaturée sans balai !
La pensée du jour :
Y a que les riches pour oser affirmer que l'argent ne facilite pas la vie. Ils ont raison ! Eux seuls sont contraints de voler en première classe. Espace contre boîte à sardines. Confort plutôt que cul tanné. Caviar et gueuleton opposés à triste pitance.
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