dimanche 26 février 2012

Les animaux





















Respectés, jamais bousculés ni frappés, toujours nourris même errants, il fait souvent bon être un animal en Thaïlande. Mânes des ancêtres obligent...
Les chiens :
Rues, routes, marches des temples, seuils des magasins, ils sont partout. A quelques rares exceptions près, aucune crainte à avoir. Si ces hordes de chiens errants possèdent chacune leur territoire, parfois défendus à coups de dents vite réprimés par les habitants qui les dispersent sans leur faire de mal, ils ne se soucient pas de votre présence. A vous de les enjamber ! Les inciter à se déplacer serait très mal vu.
Comme l'euthanasie n'a pas cours, on en voit certains traîner leur misère. Train arrière abîmé par une voiture ou clopinant sur trois pattes. Quant aux chiens méchants, ils portent tout simplement une muselière. A observer toute cette multitude et pas une seule crotte, mon mari en déduisait que les Thaïs devaient leur coudre le "trou du cul" ! On en obtiendrait le fin mot, suite à la défécation d'un de ces animaux en pleine rue. Surgie d'une boutique, une femme se précipitait pour immédiatement ramasser ladite déjection. Remarquable exemple à suivre, solution toute simple et tout, sauf onéreuse...
Les oiseaux :
Si pour obtenir un excellent karma l'une des recettes consiste à nourrir les animaux (par ex. mie de pain achetée pour trois fois rien afin de nourrir les poissons des étangs, dans les parcs), l'autre nécessite l'acquisition d' un oiseau dans sa cage, auquel il vous faudra rendre la liberté ! Volatile susceptible d'être recapturé. Processus somme toute peu dommageable, la cage finissant toujours par s'ouvrir...
Les singes :
En liberté sur les plages ou aux abords des temples, mendiants ou fouineurs de poubelles, il vaut mieux rester sur vos gardes. Ils peuvent mordre et être porteurs de la rage ! Ce sont les plus chanceux.
D'autres, capturés bébés après qu'on ait tué leur mère afin qu'elles lâchent leur petit en dégringolant de l'arbre !) connaissent un sort bien moins enviable. Enchaînés, ils seront sensés faire le bonheur des touristes à la porte des hôtels ou dans la rue... Avec une pancarte indiquant : attention, singe méchant !
Autre catégorie, guère plus reluisante pour eux : l'école des singes. Où ces pauvres bêtes vont mémoriser, certainement pas toujours gentiment à voir la crainte qu'elles éprouvent envers leur dresseur, la façon de ramasser les noix de coco. Nous avons eu droit à une séance d'apprentissage qui commença par les divers jeux destinés à leur apprendre comment tourner les noix de coco afin d'user le chanvre qui les retient à l'arbre. Suivie de divers exercices de rapidité et d'équilibre, avant la montée au cocotier... Démonstration qui s'acheva par une incitation au public de lancer de la menue monnaie dans le bassin, singes plongeant pour la récupérer. Mal à l'aise face à ces animaux enchaînés à l'accusateur regard de prisonnier (bien que l'on ait pu lire qu'ils étaient libérés dès le départ des touristes), dont l'un nous montra ostensiblement son derrière en signe de désapprobation, et révoltés par cette école que j'espère la pire du pays, on refusa de participer au lancement général, estimant le prix de l'entrée largement suffisant pour ce triste spectacle. A mon humble avis, il faudra à ces dresseurs libérer beaucoup d'oiseaux pour rectifier leur karma...
Les éléphants :
Animal chéri par tous les Thaïlandais, à l'origine de nombreuses légendes surtout lorsqu'il est blanc donc sacré, l'éléphant se taille la part du lion ! Qu'il soit destiné au travail en forêt, au transport des bois, aux parades, aux balades des touristes ou à divers shows, tels qu'au camp des éléphants qu'on a eu le bonheur de visiter, un cornac pour la vie, ils seront aimés jusqu'à leur dernier souffle.
Les tigres : (hors photos)
Dans la région de Chiang Mai existe à leur propos une chose tout à fait extraordinaire, qu'il faut avoir vue pour y croire ! Le "Tiger Kingdom" ou royaume du tigre. Imaginez toute une cohorte de fauves superbes, du bébé à l'adulte, dans un vaste parc clôturé. Accessible après que vous ayez acheté votre ticket : prix croissant (assurance incluse !) selon vos exigences : bébés uniquement. Jeunes adultes. Bébés et jeunes adultes. Adultes uniquement. Le pack complet : bébés, jeunes adultes et adultes, à condition toutefois de casser votre tirelire !
Passé le portillon, c'est là que l'incroyable commence. Pour courageux uniquement ! Méfiants s'abstenir...
Flanqué d'un dompteur, selon votre ticket et votre témérité,vous entrez dans les cages : inoffensifs et patauds lionceaux ou énormes tigres mâles ! Puis l'animal poussé à l'extérieur, vous vous asseyez sur son dos, vous vous couchez sous sa gueule, vous lui grattez la tête, avant de retourner faire le fier sur son échine pour la photo. En bref, de grosses et inoffensives peluches, qui vous balayeront tout au plus le flanc d'un coup de queue.
Et ce ne sont pas des histoires à dormir debout, on l'a vraiment vu de nos propres yeux ! Mais aucune photo pour vous le prouver, trop cher pour notre budget ! A moins qu'il ait flotté comme un léger vent de couardise...
L'explication du miracle de cette extraordinaire pacifique cohabitation : aucune drogue ! Mais plusieurs générations d'animaux élevés avec l'homme; des fauves constamment nourris; un dompteur personnel et des soins constants ; une vision faite pour l'obscurité, donc éblouissement en plein jour qui les pousse à fermer les yeux et à somnoler en journée. Et il est vrai qu'à les observer de loin, on avait davantage l'impression qu'ils souhaitaient dormir, que croquer les audacieux qui essayaient de faire joujou avec eux !
Frissons garantis tout de même, et d'impérissables souvenirs pour tous les intrépides, fort nombreux, qui s'y risquaient. Une adresse à mémoriser absolument pour les amateurs de sensations fortes !

La pensée du jour : Bien que "Red Bull" donne des ailes, préférez-lui l'oiseau pour votre prochaine réincarnation. Vous serez certain de savoir chanter tout en volant droit !

Votre encore sidérée blog trotteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui regrette rétrospectivement de ne pas avoir pris un bébé tigre dans ses bras.
Bisous rayés jaunes et noirs !

Photos : en santé ou amoché, il y a toujours un chien quelque part. A vous de faire attention à eux.
Sur terre ou sur l'eau, à chacun son oiseau.
Singes en liberté. Poubelle vaut mieux que prison. La sinistre école, toute la misère du monde dans la posture ou le regard.
Au bonheur des éléphants.
A défaut des vrais fauves. Même ainsi, ne sont-ils pas impressionnants ?

mercredi 22 février 2012

De si jolies petites gares




Excepté les grandes gares principales, dont Hua Lamphong, quelle que soit la ligne empruntée, toutes font assaut de charme, plus jolies et originales les unes que les autres. Amicale compétition entre chefs de gare ? Pour notre plus grand plaisir.
Irréprochables toilettes séparées homme-femme, même pour les plus modestes (comme d'ailleurs dans tout le pays); possibilité de restauration pour certaines, alignées de bancs sous un couvert; coquettes guérites, on les devine aux fleurs qui apparaissent des deux côtés de voies semblant soudain briller plus fort au soleil, comme si elles venaient de recevoir un ultime coup de chiffon !
Arrêt sur des quais proprets aux bancs ou sièges souvent fraîchement repeints, les pots se multiplient, se prolongent sur quelques mètres vers la direction empruntée, symphonie de couleur qui charme l’œil, nous faisant oublier les longues heures passées dans les courants d'air, fesses sur les banquettes de bois.
Ici, un potager et son alignée de légumes. Là, un jardinet et son échantillonnage de fleurs. Plus loin, un vrai coin détente avec jeux pour les enfants. Ailleurs, un morceau de savane, animaux artificiels presque grandeur nature : girafe, éléphant, lion. Attendant de se désaltérer dans un mini bassin en construction, un apprenti adolescent en tee-shirt au fond du trou, casquette sur la tête, à creuser, une pelle à la main...
A chaque arrivée, un préposé se précipite sur le quai, uniforme impeccable et sifflet en bouche, pour veiller à la sécurité et au bon flux des voyageurs. Il faut dire que selon l'heure, la ligne ou les stations, il y a foule.
Trains en général passablement à l'heure, le départ peut parfois tarder. (Problèmes techniques, train d'en face qui n'arrive pas, avance à combler). Il est de toute façon présidé, rituel immuable, par le chef de gare responsable. Le seul habilité à faire repartir le convoi, palette brandie à bout de bras !
Comment le reconnaissait-on ? Facile !
A l'obéissance et au respect que lui témoignaient les autres employés. A ses interventions limitées : cas de force majeure ou départ du convoi. A la grosse montre en or (probable contrefaçon dorée) qui apparaissait à son poignet, manche d'uniforme qui descendait le long du bras, lorsqu'il donnait son feu vert, sérieux et concentré.
Amusés par cette sorte d'identification, on s'est pris au jeu de la vérification. Pas d'erreur possible : montre en or, chef de gare responsable ! Comme quoi, il n'y a pas que les galons qui fassent la fonction.

La pensée du jour : chefs de gare concernés, jolies gares. Jolies gares, beaux voyages. Beaux voyages, passagers heureux. Passagers heureux, réseaux ferroviaires en expansion. Fallait-il donc aller jusqu'en Thaïlande pour voir appliquée la quadrature du cercle ?

Votre admirative blog trotteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui espère se rappeler toutes ses réflexions pour continuer à envisager la vie autrement...
Sawhastika des hommes à la montre en or

Photos : exemples de quais fleuris, quelque part en direction du sud. Gare d'Ayutthaya et sa superbe locomotive. Hua Hin : petite gare tout en bois peint, la seule où s'arrête encore l' "Orient Express".




A

lundi 13 février 2012

Dernier bonjour de Bangkok















Les bateaux continueront de sillonner le Chao Praya au bruit strident des sifflets des préposés à l'embarquement ou à l'accostage; les lourdes barges de remonter le fleuve; les khlongs d'offrir la poésie d'un univers hors du temps en sursis; le commerce de flamber ; le métro d'être bondé et ses usagers de courir, bien après que nous ayons regagné la France.
Quand reviendrons-nous ? Nul ne le sait, mais l'appel de l'eau finira par être le plus fort...
A bientôt, Chao Praya, Prince des fleuves et nerf de Bangkok !

La pensée du jour : Que nous partions ou arrivions, rien ne change sur la face du monde. Merveilleux message d'espoir plutôt que mélancolie. Nous pourrons toujours revoir ce que nous avons aimé, à condition de savoir le préserver. Dans ce combat, nous sommes un, nous sommes tous.

Votre impénitente blog trotteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui se demande déjà où elle ira ensuite traîner ses basques, sans son chiffon
Sawasthika !

Illustrations : c'est aussi cela Bangkok !
Quartier de Dusit : le Palais Vimanmek. Magnifique résidence royale d'été en bois, au milieu d'un magnifique jardin fleuri et de canaux incitant à la promenade.
L'un des nombreux temples de la ville.
Ville moderne : Mémorial et chedi magnifiquement restauré en l'honneur de l 'un des anniversaires du Roi.
Déménageurs, petit marchand ambulant ou immenses artères commerçantes labyrinthiques où il fait bon se perdre, l'activité ne cesse jamais.
Bidonvilles sur le chemin du musée des barges royales ; petits commerces au rez de maisons branlantes et puantes, mais aucune agressivité. Musée qui ne valait pas ce triste détour ! 100 bahts l'entrée par personne. 100 autres pour photographier et encore 150 supplémentaires pour une vidéo ! Prévenus de cette énormité par un routard canadien que l'on rencontrera quatre fois au cours de cette même journée en divers endroits ! Hangar donnant sur le fleuve à moitié vide, on épie depuis l'extérieur le désolant spectacle de 4 à 5 barges dorées, mais d'allure fatiguée. Décorées de pierreries et d'or. Dragons en figures de proue. L'on en déduit qu'il vaut certainement mieux les admirer lors de la grande parade annuelle, lorsqu'elles transportent le Roi et la Reine le long du fleuve, décorum et habits de lumière...
L'un des embarcadères, le long du Chao Praya.
Train ou avion, ne partez pas encore. Le voyage n'est pas tout à fait terminé

dimanche 12 février 2012

Bangkok, le "Wat Shutat"












Situé à côté de la "Grande Balançoire", le "Wat Shutat", d'inspiration chinoise, est l'un des plus vastes et des plus beaux temples de Thaïlande. Chef-d’œuvre de l'art "Ratanakosin", (fin du 18ème et début du 20ème) école inspirée par la dynastie "Chakri", réfugiée à Bangkok, sa nouvelle capitale.
Fidèle à la lignée ancienne, la nouvelle architecture adopte résolument un style complexe, voire clinquant. Multiplication de motifs tape-à-l'oeil, temples de plus en plus imposants et élaborés. Hauts piliers soutenant la charpente d'une toiture à pans multiples. Engouement pour l'art chinois et occidental.
A l'origine au cœur de Bangkok, le temple matérialise le centre de l'univers bouddhique et hindouiste, initialement dédié au dieu hindou Indra qu'on peut apercevoir au-dessus de la porte principale, chevauchant l'éléphant Erawan.
Le pavillon chinois en pierre représente le "Kaho Mor" colline évoquant le mont "Méru" et sa forêt sacrée. Le meilleur de l'édifice demeurant le "wihan" ou temple, fermé par ses deux magnifiques portes en bois de teck. Sculptées, selon la légende, par le roi Rama II en personne...
L'intérieur est magnifique, l'on peut y admirer, entre autre, un superbe bouddha en bronze doré de 8 mètres de haut, l'un des plus grands bronzes hérité de Sukhothai. L'atmosphère y est bon enfant. Plusieurs groupes de femmes pique-niquent joyeusement, face au gigantesque dieu.
En sortant de l'enceinte, une allée conduit à l'"ubosot," bâtiment réservé aux religieux qui y pratiquent les cérémonies sacrées. Portes comiquement flanquées de "Farangs" ou "longs nez". Costumes à doubles rangées de boutons et épaulettes. Grognards de Napoléon. Visages expressifs, traits accentués. Marque de l'étonnement des Asiatiques pour nos nez d'Occidentaux, très longs par rapport aux leurs.


La pensée du jour : Difficile, après cela, de ne pas se regarder dans un miroir... Si seulement je pouvais leur conter les mésaventures de Pinocchio ! Peut-être découvrirais-je, lors d'un prochain voyage, un tout nouveau "Farang" marionnette, son maxi nez touchant le sol

Votre toujours dévouée blog trotteuse "long nez",
Ci-devant Mme Torchon-à-la-main
Bisous "farangs"

Photos : la "Grande Balançoire" : curieux portique de teck rouge de 27 mètres de hauteur. Autrefois, chaque janvier, une cérémonie en l'honneur de Shiva s'y déroulait. Les moines brahmaniques, rivalisant de courage ou de témérité, s'y balançaient - représentation du mouvement du dieu dans le ciel - tentant d'arracher avec leurs dents des sacs d'or suspendus au sommet. Cette coutume, jugée dangereuse (nombreux morts !) fut supprimée en 1935. Le portique demeura... Illustration du sytle Ratanokosin : nombreux pilastres, superposition de toits et flèches qui s'élancent vers le ciel. Le jardin chinois. Les fameux "Farangs", dont un curieux couple ! Génie bienveillant.


jeudi 9 février 2012

Bangkok, palais de la princesse "Suan Pakkad"











Plus que quelques jours avant le retour, moment zen à parcourir le jardin et les 8 maisons traditionnelles du palais de la princesse "Suan Pakkad". Pause magique dans une oasis décalée, à l'écart de la bruyante et dynamique Bangkok, gratte-ciel qui se profilent dans le lointain...
Le palais " Suan Pakkad" qui allait devenir la résidence du Prince Chumbhot Paribatra de Nagor Svarga, petit-fils du Roi Chulalongkorn (Rama V, 1868-1910, règne le plus long de Thaïlande) et de son épouse, M.R. Pantib Paribatra, Princesse Chumbhot de Nagor Svarga, fut un terrain autrefois utilisé pour la culture de choux, d'où il a tiré son nom "Suan Pakkad" ou le "Jardin des choux".
Un groupe de maisons thaïes traditionnelles (maisons I-IV) héritage de la famille datant du 19ème siècle, constitue la pièce maîtresse architecturale du palais. Démontées sur leur ancien emplacement pour être transportées, ces maisons ont été reconstruites sur le terrain du Palais en 1952 pour servir à la fois de salles de réception et d'exposition pour l'importante et remarquable collection d'objets d'artisanat du Prince et de la Princesse , grands amateurs d'art, en partie héritée du père du Prince. Le public fut rapidement admis à découvrir les collections, avant que ne soit ouvert ensuite un véritable musée. Ce fut probablement le premier exemple d'une famille thaïlandaise qui acceptait d'ouvrir sa résidence au public, tout en continuant à vivre sur place.
Au fil des ans, d'autres structures traditionnelles thaïes s'ajoutèrent aux quatre premières maisons. Maisons V à VIII et le pavillon de laque, s'élevant dans le jardin principal. Le centre des Arts Chumbhot-Pantib fut construit en 1996 pour abriter la collection de Bang Chian (poteries) et la galerie Marsi.
De nos jours, le palais "Suan Pakkad" appartient à la fondation Chumbhot-Pantib, une des plus grandes organisations philanthropiques de Thaïlande qui en assure la gestion. Fondée en 1968, elle déploie ses activités dans divers domaines, tels que l'éducation, la protection de l'environnement, l'Art et la culture.
Amateurs d'art et de tradition de passage à Bangkok, courez-y ! Vous ne pourrez qu’être charmés. S'il y a une chose à ne pas rater, c'est bien le palais du "Jardin des choux".
Exemple de ce que vous pourrez y voir : collection d'instruments de musique particulièrement rares, xylophones, tambours, gongs, violons à trois cordes. Statues de Bouddha, pierres précieuses et minéraux, bibliothèques recouvertes de peinture en or sur fond de laque noire, pièces de mobilier traditionnel thaï, objets d'usage personnel, porcelaines de Chine, etc...

La pensée du jour : La beauté apaise et pacifie l'âme. Elle rend aussi heureux. Vive le chou, dont les qualités ne sont plus à démontrer. Bienfaits qui se poursuivent bien au-delà de son arrachage.

Votre nostalgique blog trotteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui ne peut s'empêcher de songer au retour

Photos : les jardins. Un havre de verdure où coulait un ruisseau... Juste sous les voies du métro aérien
N'oubliez pas ! Un clic gauche, elles s'agrandissent. Pour mieux me voir, mon enfant !