Coucou me revoilà ! Mouillée mais pas noyée...
Ce que l'on perd en parapluie, on le gagne en crème solaire.
Me revoilà pour la suite. La suite d'une histoire que vous avez refusé de me réclamer, bien que je vous l'aie demandé. Bien trop gentille, je suis ! Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.
Amusez-vous bien et veillez sur Napoléon.
Votre Croquette, qui ne ne vous oublie pas
Chapitre 2
Votre nom, s’il vous plaît !
- Mon nom est Poirier. Claire Poirier ! Que voulez-vous, on ne choisit pas. Et tout le monde ne peut pas s’appeler James Bond ou Benjamin Castaldi !
Surtout si l’on est née fille. De parents désireux que leur rejeton de trois ans soit capable d’énoncer correctement le prénom de sa petite sœur à ceux qui le lui demanderaient…
Tout en répondant ou en séchant sur les questions de « 1 contre 100, » Mlle Poirier méditait sur cette autre injustice. Peu à peu prise par l’ambiance bruyante et gentiment fofolle qui se dégageait du Mur.
Pour elle, contre le blues, rien ne concurrençait la foule. Pas même le verre de whisky, d’autre chose ou d’eau, qu’elle s’apprêtait à proposer à Benji. Puis à partager avec lui, s’il l’acceptait.
Tous ces cris lui montaient à la tête. Son modeste salon, bourré à craquer de farfelus, la grisait. Napoléon se trompait. Elle n’était pas dépressive. Elle surmonterait la perte des triplées.
De James, il était facile de faire un lord anglais. Même si ces prénoms étaient aussi portés par des valets de chambre ! Et de Benjamin, Benji.
Davantage moderne et représentatif. Surtout pour un animateur télé à succès, attirant et athlétique. Qui n’hésitait pas à le prouver en dégrafant ou en tombant carrément la chemise avec une fausse pudeur, lorsque l’occasion s’en présentait…
De Claire, par ailleurs peu exaltant, on pouvait à la rigueur s’arranger.
A la condition expresse d’éviter d’y joindre Poirier ! Elle l’avait appris à ses dépens. Très tôt. Dès la maternelle.
- Comment t’appelles-tu ?
- Claire
- Claire comment ?
- Claire Poirier
Les premiers rires avaient fusé. Elle ne les oublierait pas. L’aurait-elle voulu ? Chaque rentrée scolaire se serait chargée de les lui rappeler…
jeudi 13 mai 2010
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