mercredi 20 janvier 2010

Dialogue avec Napoléon, suite

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Bon rétablissement,
Croquette

Cinquième extrait :

S’agirait pas, mon Napoléon, que tout ce beau monde s’avise de décamper en raison de ma mauvaise haleine ou de ma calvitie naissante. Que deviendrions-nous ?
- Miaou.
De son coussin, sens en éveil, malgré l’éloignement et l’eau qui continuait de couler, le chat avait perçu l’acidité du ton. Sa réponse se voulait rassurante.
- D’après toi, me resterait les voisines, le boulanger, le boucher ?
Ce que tu peux être stupide, parfois, mon pauvre Napoléon. Tu sais pertinemment que nous n’avons plus de boucher depuis qu’il a été braqué pour trois saucisses et 150 euros et que le boulanger s’apprête à cesser toute activité, persuadé de subir prochainement sort identique. Quant aux voisines, t’en prends une pour assommer les autres. Tellement amoindries, qu’aucune ne parvient plus à me véhiculer. Heureusement qu’une ligne de bus dessert désormais le centre commercial. Tu pourrais te brosser, sinon, pour tes croquettes diet !
- Miaou, miaou, miaou…
Les miaulements avaient tourné à l’enthousiasme. Apparemment, l’animal ignorait la vexation.
- Ils sont là ? Merci de m’appeler. J’arrive. Approche, mon Napoléon. Ne sont-ils pas superbes ? Donne-moi ta tête. Que je te gratte exactement là où tu aimes. Sur le sommet du crâne. Entre les oreilles. Et inutile de te positionner les quatre fers en l’air, pattes écartées, pour me présenter ton superbe ventre couleur lion. Couleur d’une savane où je n’ai jamais été foutue, pardon. Capable de me rendre.
Très chère Laly, commencerais-je à parler comme vous ? Qu’est-ce que je vous sers ?

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