Le temps ne s'arrange pas. Chez vous non plus ? Mais comme le dit si justement mon cher mari : autant qu'il pleuve pendant qu'il fait mauvais temps !
Cette phrase vous agace, rassurez-vous, moi aussi !
Pour me faire pardonner, je vous offre ce que vous attendez toutes et tous avec impatience. La fin du deuxième chapitre de Napoléon... Et ne me remerciez pas par un aimable commentaire, c'est normal !
Votre Croquette, qui ne désespère pas de vous lire un jour. Promis, juré, je vous répondrai. Foi de Napoléon !
vingt-deuxième extrait :
Malgré de louables tentatives, Mlle Poirier n’était toujours pas fascinée par le rugby. Fans survoltés en tenues de supporters ridicules ou groupies inspirées, davantage surexcitées par des dieux du stade à poil sur calendrier qu’au boulot sur la pelouse, la laissaient encore de glace. Le « XV » allait offrir une éblouissante demi-finale à la France ? Grand bien lui fasse ! Ce soir, elle était triste.
Après l’inspecteur Morse, décédé il y avait quatre ou cinq ans devant ses yeux d’un cancer dont elle avait suivi l’avancée fulgurante, elle venait de perdre ce si gentil policier autrichien. Maître de Rex.
Elle se souvenait avec émotion de la gloutonnerie du superbe berger allemand. Avalant tout rond le hamburger qu’elle avait eu le plaisir de lui offrir, au terme d’une enquête particulièrement délicate.
Dieu préserve Barnaby, Maigret, Navarro et tous leurs confrères.
Elle détestait voir mourir ses héros. Même si elle admettait qu’ils veuillent changer de registre. Sauf l’inspecteur Morse, malheureusement disparu pour de vrai. Hommage lui soit rendu.
Ce soir, ses exercices faciaux seraient nostalgiques et la ration de Napoléon diminuée. A moins qu’il ne lui énumère les noms des rugbymen français. Qu’elle répéterait. A défaut des stimulations cérébrales du Dr. Kawashima, qui ne lui étaient pas encore parvenues.
dimanche 5 décembre 2010
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