mardi 29 novembre 2011

Krabi, mer d'Andaman










Taxi jusqu'au débarcadère le matin. Traversée sur un ferry plus rapide et moderne que celui de l'aller, un mini bus nous attendait pour nous conduire dans un quartier passablement misérable de Sura Thani, où nous étions priés d'attendre notre car dans un sinistre bistrot, quelques tables et chaises bancales ! Une longue attente, l'heure du déjeuner était largement dépassée. Découragés par l'atmosphère, nous nous contentions d'un coca, on se rattraperait ce soir.
Notre bus VIP s'arrêtait enfin le long du trottoir, extérieur nickel ! On se précipitait, avides de confort.
Sièges ultra serrés aux ressorts hyper fatigués, impossibilité totale d'incliner notre dossier, pas même un fantôme de clim, il ne faut jamais se fier aux apparences. Estomac creux, je me consolerais en regardant défiler le paysage : forêts ou campagnes, maisons sur pilotis, puis magnifique décor de montagnes, à l'approche de Krabi.
Unique avantage : on était rudement contents d'arriver. Surtout mon pauvre mari, qui ne savait plus où caser ses jambes et son grand corps, ankylosé de partout...
Débarquement en fin de journée en pleine cambrouse à une trentaine de km de la ville, une tente dressait son abri de toile. A l'intérieur, siégeaient plusieurs agences de voyage. Pressés d'en finir, nous réservions au hasard quelques nuits d'hôtel, taxi pour nous y conduire compris.
Coût de l'expérience jusqu'à la tente : 650 bahts par personne, soit environ 15 euros pour chacun. Ce qui aurait été plus que raisonnable, sans tous les aléas décrits !
A l'arrivée, mer à proximité, beaux bungalows et jardin magnifiquement fleuri, une bonne douche, c'était le ravissement total. Cependant, Krabi trop éloignée ainsi que quelques problèmes, on prendra rapidement un autre hôtel. Repos, flânerie et belles excursions.
Mais nous n'en étions pas encore là. Un joli resto pour nous remonter le moral, suivi d'une agréable balade le long de la mer, rochers de cinéma qui émergeaient de l'eau et "long tails" endormis sur le sable, nous avions trouvé la Thaïlande côtière de nos rêves. Krabi remplirait ses promesses, on n'avait pas fait tout ce chemin pour des nèfles ou des fruits du dragon !
Illustrations : shopping à Krabi. Notre premier hôtel. Un bonhomme de neige qui ne fond pas. "Long tails" pour les îles

La pensée du jour :

Piolets ou palmes, à chacun son paradis ! Peu importe l'effort, pourvu qu'on ait l'ivresse, sur les fabuleuses traces de James Bond et de l'homme au pistolet d'or. Surtout, ne jamais croire que ce genre de miracle est réservé aux autres...

Votre blogtrotteuse toujours préférée, Mme Torchon-à-la-main,
Eblouie devant tant de beauté.
Sawasthika d'un "long tail"



samedi 26 novembre 2011

Ile de Ko Samui, golfe du Siam







A l'arrivée du ferry, une vue superbe. Mer turquoise et palmiers, un bouddha tout blanc en majesté sur le sommet d'une colline. Que l'on sera bien ici...
Débarquement terminé, premières difficultés. Aucun taxi n'accepte de nous emmener pour moins de 6oo bahts. Direction l'anse de Bo Phut, réputée plus belles plages de l'île. Loin des luxueux hôtels et des boîtes de nuit, que l'on ignorait si nombreuses... Trajet passablement long, à la décharge du taxi.
Un hôtel déniché sur le Michelin. Jardin magnifique à deux pas d'une plage de sable blanc, jolis bungalows disséminés dans la verdure. Un patron belge privilégiant les clients qui lui rapportaient des babioles de leur pays, saucisson, montre ou foie gras, sa femme thaï qui cuisinait merveilleusement, délicieux repas pris sur la plage, à la lueur des bougies.
Au matin, parois trop minces et nuit bruyante, l'on déménageait dans un hôtel voisin, jardin tout aussi luxuriant, bungalow plus vaste et lits confortables, nostalgie de la cuisine d'à côté.
Eau calme, tempérée, mais pas trop claire, on incrimine le fond sableux et l'on se baigne à gogo, heureux de lézarder. A la nuit, mer retirée, le spectacle sera moins réjouissant : amas de déchets et gobelets plastiques. Aucun courant pour les emmener au large.
Le lendemain, fatigués de ne rien faire, on décide de partir en exploration. Peu de trottoirs, difficile de se déplacer à pied ! Taxi pour 1 à 2 kilomètres, toujours 600 bahts ! Tarif officiel pour tout trajet, long ou court, impossible de s'y soustraire. Jugeant cela prohibitif et finalement peu enthousiasmés par Ko Samui, on décide de cibler, recensant les divers intérêts de l'île : grand Bouddha blanc, moine momifié dans sa vitrine, chutes d'eau, trekking à dos d'éléphant, rangées d'hôtels luxueux et commerces du sexe.
Massages et autres spécialités, pas du tout notre style ! Hôtels de standing, hors budget ! Chutes d'eau et trekking, pour plus tard ! Momies parcheminées, on a déjà donné ! Que nous restait-il ?
Méfiance légitime envers notre grande baignoire au contenu douteux, mari avec une énorme bosse qui lui avait poussé au genou suite à une attaque d'un poisson inconnu, excédés par l'arnaque organisée des taxis, au bout de quelques jours, on décidait de reprendre la route. Billets de ferry et de car, achetés à l'agence de notre hôtel. Destination Krabi, encore plus au sud. Malgré la luxuriance de notre jardin où il faisait bon vivre, ainsi que l'exceptionnelle proximité de la mer, à l'inverse de plein d'autres touristes, Ko Samui ne serait pas notre paradis ! N'en faut-il pas pour tous les goûts ?

La pensée du jour :

Je recherche toujours mon île au soleil, hamac suspendu entre deux palmiers, noix de coco qui donneraient aussi des fleurs. Oiseaux qui batifoleraient dans les eaux cristallines. Poissons d'argent volant dans les airs, tout en faisant cui-cui. Bipèdes qui s'aimeraient. Soleil la nuit, lune en journée...

Votre toujours dévouée globtrotteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui persiste à croire que l'utopie pourrait être de ce monde.


samedi 19 novembre 2011

Hua Hin, petite ville tranquille






Huan Hin (description du Michelin) : ancien village de pêcheurs situé sur le golfe du Siam. Bourgade tranquille, entourée de collines et bordées de longues plages de sable blanc, connut la célébrité grâce au frère du roi Rama VI qui la découvrit lors d'une partie de chasse en 1911. Il y fit construire un hôtel, puis sa résidence d'été. Palais encore fréquenté aujourd'hui par la famille royale, l'été.
Hua Hin nous avait été recommandée par un ami, grand habitué de la Thaïlande. Un bel hôtel typique sur pilotis nous y attendait, face à la mer (deuxième et dernière réservation faite sur Internet). Le soir, on pourrait y boire un verre au bar, en compagnie des autres résidents. Ambiance sympathique garantie...
Sortis de la gare, l'une des plus ravissantes qui se puisse concevoir avec son bois de teck souligné de rose (voir précédent reportage), où s'arrête encore aujourd'hui l'Orient Express sur le chemin de Singapour, une large rue sans grand intérêt présentait la seule alternative pour rejoindre la ville. Choix du taxi le moins gourmand, nombreux changements de direction pour faire durer le plaisir, quelques vingt minutes plus tard, notre chauffeur nous déposait face à un glauque port de pêche qui avait dû connaître des jours meilleurs, à l'entrée d'une ruelle en parfaite conformité avec l'état de désolation générale des lieux !
Courage ! Peut-être serions-nous agréablement surpris. Pas de pilotis. Un seul pan de mur en bois : celui que l'on voyait de la rue. Un bout de jardin qui se limitait à l'entrée. Le fameux bar où s'alcoolisait, seul, un triste sire. Un vrai décor de cinéma pour attrape-gogos ! Coulisses peu reluisantes. Un homme s'extrayait de derrière le comptoir, vérifiait nos noms sur son registre, nous accompagnait à notre chambre et nous y abandonnait, clef en main...
Un espace plus que restreint. 4 murs nus, dont la peinture s'écaillait. Un carrelage fissuré. Un vieux ventilo. Deux planches en guise de lits avec matelas minces comme du papier à cigarette. Un fantôme d'armoire. Et pour couronner le tout, dans la sorte d'appentis d'à côté, ce qu'il était difficile de qualifier de salle de bains, douche au-dessus des W.C. ! Pareil que pour notre premier hôtel à Bangkok, nous avions effectivement réservé, mais pas payé d'avance ! Un échange de regards navrés, on abandonnait la clef sur place. Reprenant nos bagages et quittant les lieux sans la moindre explication.
Une heure plus tard, déambulant à pied, tirant nos valises, (l'avantage considérable d'en choisir de petites), nous découvrions les plages, ainsi qu'un nouvel et bel hôtel. Bungalow privé, merveilleuse salle de bains et piscine ! Coût en proportion : 1'400 baht la nuit, avec petit déjeuner. Soit environ 35 euros !
Première leçon : laisser la catégorie d'hôtels précédents aux jeunes et solides routards. Compter désormais dans cette fourchette de prix et planifier visites et transport en conséquence !
Deuxième leçon : à cette saison, jamais se tracasser pour trouver un hôtel et éviter de se lancer sur le premier venu ! Ceux-ci se succédant, très nombreux et presque toujours les uns à la suite des autres...
Direction la plage, rues à angles droits, laides bâtisses d'allure moderne et profusion de boutiques pour touristes, c'est loin d'être l'enthousiasme. Atteindre le sable ne contribuera pas à nous remettre l'humeur au beau fixe. Alignée d'hôtels avec accès privé, il nous faudra pas mal chercher pour trouver la brèche par où passer, afin d'enfin poser notre serviette ! Et là, dernière désillusion, étroite plage très encombrée et baignade assez périlleuse, de gros rochers effleurant de part et d'autre à la surface de l'eau...
Après-midi à la piscine de l'hôtel, nouvelle promenade pour longer un front de mer trop bétonné, balade au marché de nuit, le soir, cohortes de gros Allemands rougeauds en train de descendre une profusion de canettes de bière, on se demandait ce qui avait bien pu pousser notre ami à nous conseiller ce genre d'endroit.
L'hôtel étant correct, nous sommes restés deux jours. Retour à la jolie gare à pied, achat de billets de troisième classe bien moins chers que ceux pour touristes, direction plein sud : Sura Thani, avec l'intention de nous embarquer pour l'île de Ko Samui.
lllustrations : arrivée à Ko Samui


La pensée du jour :

Une Lapalissade ! Moins stressant de voyager en groupe qu'à deux ! Mais bien moins drôle, surtout après coup ! Et puis, quel bonheur de pouvoir décamper quand on veut !
Moralité : dans la vie, on ne peut jamais tout avoir, sauf exception ou millions à la loterie !

Votre toujours aventureuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui se souvient avec reconnaissance que chez elle, elle serait déjà à roupiller derrière sa télé ou à essayer de se réchauffer sous sa couette.
Amitiés d'Asie, 10 bahts !

jeudi 17 novembre 2011

Direction le sud : Hua Hin







Départ gare de Hua Lamphong : gare principale de Bangkok. Une large demi-heure de métro. No panic ! Repérage la veille pour nous éviter de manquer le train en nous perdant en route...
Bangkok - Hua Hin : environ 200 km. Spécial express, train 43, sièges inclinables. Départ 8heures 05, arrivée approximative : 11 : 11. 382 bahts par personne, repas compris ! Barquette de riz poulet. Environ 20 euros pour chacun ! Ce que nous estimions raisonnable, vu la distance.
Quelques semaines plus tard, davantage rodés et portemonnaie en souffrance, pour quasiment le même trajet, train troisième classe des autochtones guère plus lent et sans riz poulet, on paierait 40 bahts par personne. Soit un euro !
Gare Hua Lamphong animée, multiples taxis et rabatteurs qui insistaient pour acheter notre billet de train (commission au passage), un grand hall central, des voies les unes à la suite des autres comme à la gare de Lyon, une supérette, des marchands de toutes sortes, un resto, un café sandwichs croissants, de la publicité défilant sur un écran géant et une foule disparate qui cherche son quai, interrogeant les panneaux électroniques.
Le train arrive, pile à l'heure. Gris, d'aspect vétuste, poussiéreux et essentiellement réservés aux touristes ! Qui montent à l'assaut de ses hautes marches, traînant leurs ridicules valises qu'ils auront toutes les peines du monde à caser dans l'étroit couloir ou au-dessus de leurs têtes. A quoi bon autant, alors qu'il existe toute une armada de pressings, prêts à laver et repasser pour trois fois rien !
Le train s'ébranle lentement, longeant les voies ferrées sur plusieurs kilomètres. Atroces bidonvilles, semblants de maisons faites de planches et de journaux, tenant uniquement debout par leur imbrication les unes dans les autres. Puzzle d'exclus, où tout un commerce et une vie s'organisent dans un dédale de sombres ruelles, d'où les sourires ne sont pourtant pas absents. Mais ne me demandez pas de photos, les miséreux ne se photographient pas... Que sont-ils devenus ? Avec ces inondations persistantes.
Les diverses gares de BKK succèdent aux fantomatiques masures. Un arrêt plus prolongé : fleurs, fontaine et canal, monument- hommage au couple royal, l'élégant quartier de Dusit s'offre à nous, préface à la campagne. Des kilomètres plus loin, les bulldozers sont entrés en action ! Ecartelant, progressant, creusant la terre. Les cahutes branlantes en première ligne de la voie ferrée sont inexorablement rasées, sacrifiées à l'énorme chantier qui donnera naissance à un colossal projet : autoroute aérienne, vastes centres commerciaux, nouvelles gares, nouvelles voies. Seules subsistent les maisons en dur, placées en deuxième ligne.
Y retournerions-nous l'an prochain ? Le paysage serait méconnaissable. Travail jamais interrompu, de nuit à l'aide de puissants projecteurs... Fantastique énergie. Pas de géants vers la modernité, masures suivantes certainement aussi destinées à une proche destruction.
Changement de décor : une marée de khlongs, l'eau est partout ! Paix et beauté. Habitats de bois sur pilotis, jardins potagers et lotus. Ils céderont rapidement le terrain à des kilomètres de rizières, elles-mêmes entrecoupées de champ de maïs et de forêts de cocotiers. Ensuite, place aux cultures ! Buffles gardés par des bergers, assis à l'ombre des arbres. A l'approche d'Hua Hin, les vastes étendues vertes deviennent d'immenses surfaces desséchées, couleur jaune paille.
11 :20, le train est remarquablement presque exact. Il doit faire dans les 30 degrés ! On se réjouit de prendre possession de notre hôtel, réservé pour la dernière fois sur Internet, et de passer un repos bien mérité d'environ 15 jours en bord de mer !
Légende des illustrations : hommage au couple royal, quartier de Dusit, prescription noix de coco, rizières à perte de vue et gare d'Hua Hin


La pensée du jour :

Riz, poulet et "oyster" sauce ! Bien que l'incontournable trio, à voir tous ces buffles, m'ait donné des envies de steak, j'apprécie le pouvoir tout puissant du riz sur la tourista ! Une toilette homme-femme par wagon...
Jusqu'au jour où il nous faudra prendre le chemin d'une pharmacie pour cause de constipation, malgré un excédent de jus de coco. Notre valise largement fournie en diverses pilules pour la dysenterie.
Quand je vous disais que la Thaïlande est un pays plein de surprises !

Votre Mme Torchon-à-la-main épargnée par les bacilles,
Qui n'échangerait pas son statut de globetrotteuse contre un cornet de frites !
Bisous à tous d'Hua Hin







mardi 8 novembre 2011

Durian, le fruit qui pue



Le durian (prononcer douriane) est un fruit comestible tropical, qui n'est récolté que dans le sud-est de l'Asie. Il se présente comme un gros ovoïde (parfois plus de 40 cm de longueur) pesant jusqu'à 5 kilos. Il est entouré d'une carapace de grosses épines et pousse tout en haut d'un arbre pouvant atteindre 25 mètres de hauteur.
Il est surtout connu pour son odeur nauséabonde, égout et œufs pourris, tellement pestilentielle et coriace (jusqu'à trois jours), que ce fruit est souvent interdit dans les lieux publics et les transports en commun.
En Thaïlande, dans de nombreux hôtels, des pancartes signalaient l'interdiction. Les touristes, par malignité, s'amusant parfois à en ramener dans leurs sacs à dos !
A contrario, sa chair jaune pâle est réputée délicieuse. Le durian est de couleur verdâtre. Tirant, selon les espèces, sur le brun, le rouge ou le jaune.
Au premier étal qui en vendait, curieux de voir, ou plutôt de sentir, on s'est laissés tenter. Comment passer à côté du seul fruit qui empeste la m... ?
Fortement incommodée par une odeur qui n'avait rien de surfait, je n'ai avalé difficilement qu'une maigre bouchée, à deux doigts de la nausée, incapable de dissocier mon sens olfactif du gustatif ! Pendant que mon mari, qui ne partage pas certains de mes a priori, s'en régalait jusqu'au dernier morceau, comme pour me narguer. La portion reçue étant assez importante, je crois pourtant qu'il ne fut pas mécontent d'arriver au bout ! Photo faite, il n'en acheta jamais plus...

La pensée du jour :

Besoin de jouer au détective ? Plutôt qu'effectuer une filature trop rapprochée, guetter le moment propice pour dissimuler sur l'individu à surveiller un échantillon du précieux fruit. Plus besoin de GPS ! Seul risque potentiel : que l'individu soit appréhendé en tant que "pétomane" travaillant au noir !

Votre douillette blogtrotteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui regrette de ne pouvoir se boucher le nez avec son chiffon à poussière !



lundi 7 novembre 2011

Au tour du plus surprenant, coloré ou artistique étal



























Dans un pays qui s'allonge du nord au sud, certains produits apparaissent, selon la région. Les basiques restent les mêmes, le souci d'harmonie et de beauté également. Tous les commerçants auraient-ils la fibre artistique ? Qui donc prétendait qu'en Thaïlande, il n'y avait à voir que des temples ?
Filez-y vite, si vous ne me croyez pas...
Légendes des illustrations :
sauterelles grillées et cannes à sucre farcies.
Colliers de fleurs destinés à Bouddha. Pétards. Jardinerie, fruits, lotus, marché aux fleurs. Fruits confits dans les montagnes, nord de Chiang-Mai.

Et ne me demandez pas le g0ût des sauterelles, mais celui des fruits confits... Tout est une question de culture.
A table !

La pensée du jour :

Dussiez-vous m'en supplier à genoux, non ! Je ne vous rapporterai pas de bestioles grillées de notre prochain périple ! Oubliez frimas et douleurs articulaires, et courez-y ! Tout en songeant à vous faire rafistoler la denture à Chiang Mai, compensation notable du prix du billet d'avion, entre une visite au camp des éléphants ou au "Tiger kingdom" (royaume des tigres). Surtout que je répondrai avec plaisir à toutes vos questions, sur ce blog ou Internet. Alors, tentés ?

Votre blogtrotteuse accessoirement voyagiste,
Ci-devant toujours attentive Mme Torchon-à-la-main,
Qui tient bureau ouvert tous les jours, sur son blog ou le Web



dimanche 6 novembre 2011

Concours du plus petit commerce























Nécessité rend ingénieux et travailleur ! A côté de structures organisées plus ou moins importantes, fleurit toute une armée d'entreprises individuelles. Certaines à peine plus grandes qu'un mouchoir ! En tout lieu susceptible de rapporter le moindre cent ou baht. Trains, gares, spots touristiques, rues, mer, fleuve ou rivière.
Laissez-vous emporter et charmer. Leur imagination ne connaît aucune limite...

La pensée du jour :

Ras-le-bol de votre job ?
Devenez votre propre patron ! Et si les idées ou le matériel vous manque, vous pourrez toujours mettre l'eau de pluie en bouteille et la vendre pour abreuver les petits oiseaux. Excellent karma ! Aucun succès ?
Remplacez-la par de la gnôle ! Mauvais karma, mais souverain contre les refroidissements.

Votre toujours blogtrotteuse avisée Mme Torchon-à-la-main,
Qui ne cesse de se préoccuper de votre bien-être et attend avec impatience les photos de votre futur petit commerce

samedi 5 novembre 2011

Centres commerciaux ou nourriture, on veut tout !

















Photo avec l'enfant : sucettes glacées artisanales.
Dans la rue, pas un cm carré de perdu.
Des immenses centres commerciaux bâtis de verre et d'acier, décorés de murs d'eau et agrémentés de placettes, tellement gigantesques qu'aux diverses entrées l'on vous distribue un plan comme pour la visite d'une ville (Siam Paragon, pour ne citer que lui ! 8 étages avec parkings accessibles par ascenseur pour chacun. Aquarium, complexe de cinémas, théâtre, boutiques de luxe, soins esthétiques, une centaine de restaurants et j'en passe), aux marchés de nuit. Du simple étal ou de la table de camping avec trois brochettes aux dédales des marchés ouverts ou couverts, toute la ville regorge de marchandises ou de victuailles ! A en attraper une indigestion visuelle ! A se demander, pour la nourriture, comment ils arrivent à ingurgiter tout ça et surtout, depuis combien de temps elle est exposée à la chaleur et aux microbes...
Pourtant, personne ne semble malade, tout en mangeant sans précaution et tout le temps !!!
Comme les appartements sont petits et les prix de ces repas dans la rue peu élevés (surtout pour eux), les Thaïs, même modestes, sont accoutumés à peu cuisiner et à s’approvisionner à l'emporter avant la virée nocturne dans les grands magasins. Ce qui donne à peu près ceci : travail, consommation, puis repos bien mérité, à chaque jour que Bouddha fait. Excellent pour l'économie, tout ça ! Encore une chose à imiter...
La majorité est en effet toujours tirée à quatre épingles et selon la dernière mode. Vêtements ou uniformes immaculés sans un seul faux-pli, chaussures compensées ou à talons à vous donner le vertige, alors que nous, avec cette chaleur, on avait de la peine à garder notre tee-shirt présentable ! Question d’acclimatation ou changement de tenues avant de quitter le bureau ?
Expérience faite, il est particulièrement agréable d'effectuer quelques étages de magasins, souriant au spectacle des touristes qui arpentent ces temples de la tentation, traînant une grosse valise acquise sur place, prête à être remplie jusqu'à la gueule.
Seriez-vous surpris si je vous disais que cela me manque parfois et que l'envie d'y retourner me démange de plus en plus ? Surtout vers fin février, période de soldes dingues. Même si, à la fin, j'en avais un peu marre, du riz et de l'"oyster" sauce !
D'autant plus qu'on n'a pas non plus été malades ! Résultat de notre prudence : s'habituer petit à petit au changement de régime alimentaire ou efficacité de nos multiples vaccins ? Validité, 3 ans...

La pensée du jour :

Fan de shopping et il déteste ? Plutôt que vous y résigner pour la paix de votre ménage, offrez-lui un aller-retour pour Bangkok en votre compagnie ! Pyjama et brosse à dents dans un sac à dos. Après 3 jours, vous n'entendrez plus le sempiternel et désolant : "Ne t'en prive pas, si tu en as vraiment besoin... " Et c'est vous qui demanderez grâce, jambes sciées, tout en observant un bonze sortir sa carte de crédit pour régler son ordinateur portable !

Votre toujours aimante blogtrotteuse Madame Torchon-à-la-main,
Prête à parier 20 baht sur la reconversion de votre réfractaire !
Sawasthika ! Elle est pas belle, la vie ?