Nous voici déjà au 10 février ! Il est temps de changer d'horizon. Départ à 9h30 en bus local, guère moins confortable que notre bus VIP, et en bien plus intéressant, à tout point de vue ! 220 bahts pour les deux, soit un total d'environ 5 euros. 5h30 de trajet, arrivée prévue : 15 heures.
Les routes, goudronnées et très bien entretenues, sont partagées en leur milieu par d'éclatantes bougainvillées. Aux abords des villes, le cordon de bitume devient quasi une autoroute, largement empruntée par des véhicules de tous gabarits : vélos, motos, autocars, bus, tuks-tuks, 4x4, tanguant triporteurs lourdement chargés, se dirigeant vers le marché local le plus proche. Gymkhana obligatoire !
Premier arrêt : Lamphun. Ensuite, mystère ! Tout étant écrit en thaï... D'épaisses forêts s'apparentant à la jungle forment l'ensemble du paysage, avant que ne réapparaissent les traditionnelles rizières auxquelles succéderont diverses cultures et de nombreux troupeaux de vache. A mesure que l'on redescend vers le sud, bananiers et cocotiers se multiplient et la chaleur augmente. Le climat tempéré du nord n'est plus qu'un agréable souvenir. Des villages s'égrènent, la plupart des maisons en bois et sur pilotis, sans oublier l'inaliénable alignée de commerces, habitation à l'étage, comme de juste.
Pile à l'heure, on atteint les faubourgs de Sukhothaï, avec une vue à couper le souffle sur le parc historique. L'indispensable taxi, (les gares routières sont toujours situées à l'extérieur des villes) une petite marche, on se dégotte un très joli "guest house" ou petite auberge, constituée d'un groupement de charmants bungalows dans un frais jardin peuplé de chants d'oiseaux. Pourquoi chercher plus loin ?
Aussitôt installés, un petit creux, direction la Sukhothaï moderne, sise après le pont, à quelques dix minutes à pied. Peu ou pas de touristes, un grand bouddha blanc dans un parc semi à l'abandon, quelques roses et soudain, un immense marché, labyrinthique et passablement poussiéreux. On se hâte de rejoindre ce qui nous paraît être le centre ville pour tomber en arrêt... devant des dizaines de boutiques et un nouveau marché, tout aussi tentaculaire que le précédent, version citadine ! Rues qui s'entrecroisent, motos qui pétaradent, légumes et fruits à foison, viande, poissons, vêtements et tout matériel, on est très vite perdus, avant de se repérer grâce à notre pont.
Banderoles qui célèbrent encore le Nouvel An chinois, année 2554, année du lapin, il nous semble que cette ville, en dépit de sa relative petitesse, soit le paradis du négoce ! Largement de quoi satisfaire notre estomac gargouillant !
La pensée du jour : bon lit et panse pleine rendent l'homme et la femme heureux. Ajoutez-y la paix d'un jardin zen et fleuri, vous aurez le pourquoi de mon radieux sourire.
Votre toujours satisfaite Mme Torchon-à-la-main,
Qui continue d'avoir un moral d'acier, malgré un abus manifeste de riz !
illustrations : notre bungalow. Il suffit de passer le pont. Cérémonie du Nouvel An chinois. 2554, année du lapin. Divers commerces : sous le store rouge, prolongement en marché couvert; poissons divers; orchidées; assortiment de piments, fruits et légumes.
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