Paraît que cette année encore, les cadeaux seront modestes. Pourvu que le Père Noël, lui aussi touché par la crise, n'ait pas été tenté de bouffer son renne ! Parce qu'à pied, il serait pas rendu...
Et si l'on se souvenait que Noël, c'est d'abord la naissance de Jésus ? Tout frigorifié dans sa crèche, ses petits petons griffés par la paille ?
Joyeux Noël gourmand ! Et surtout, n'abusez pas du foie gras.
Votre festive Mme Torchon-à-la-main,
qui a tout nettoyé, de la cave au grenier, sans oublier de bourrer son congélo !
On est tous les mêmes...
La pensée du jour :
Faites-vous offrir foie gras, chapon et chocolat, plutôt que le cadeau pourri qui contribuera à engorger le site d'e-bay. De nos jours, c'est bien connu, les gens n'ont plus de vergogne.
jeudi 23 décembre 2010
dimanche 5 décembre 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Le temps ne s'arrange pas. Chez vous non plus ? Mais comme le dit si justement mon cher mari : autant qu'il pleuve pendant qu'il fait mauvais temps !
Cette phrase vous agace, rassurez-vous, moi aussi !
Pour me faire pardonner, je vous offre ce que vous attendez toutes et tous avec impatience. La fin du deuxième chapitre de Napoléon... Et ne me remerciez pas par un aimable commentaire, c'est normal !
Votre Croquette, qui ne désespère pas de vous lire un jour. Promis, juré, je vous répondrai. Foi de Napoléon !
vingt-deuxième extrait :
Malgré de louables tentatives, Mlle Poirier n’était toujours pas fascinée par le rugby. Fans survoltés en tenues de supporters ridicules ou groupies inspirées, davantage surexcitées par des dieux du stade à poil sur calendrier qu’au boulot sur la pelouse, la laissaient encore de glace. Le « XV » allait offrir une éblouissante demi-finale à la France ? Grand bien lui fasse ! Ce soir, elle était triste.
Après l’inspecteur Morse, décédé il y avait quatre ou cinq ans devant ses yeux d’un cancer dont elle avait suivi l’avancée fulgurante, elle venait de perdre ce si gentil policier autrichien. Maître de Rex.
Elle se souvenait avec émotion de la gloutonnerie du superbe berger allemand. Avalant tout rond le hamburger qu’elle avait eu le plaisir de lui offrir, au terme d’une enquête particulièrement délicate.
Dieu préserve Barnaby, Maigret, Navarro et tous leurs confrères.
Elle détestait voir mourir ses héros. Même si elle admettait qu’ils veuillent changer de registre. Sauf l’inspecteur Morse, malheureusement disparu pour de vrai. Hommage lui soit rendu.
Ce soir, ses exercices faciaux seraient nostalgiques et la ration de Napoléon diminuée. A moins qu’il ne lui énumère les noms des rugbymen français. Qu’elle répéterait. A défaut des stimulations cérébrales du Dr. Kawashima, qui ne lui étaient pas encore parvenues.
Cette phrase vous agace, rassurez-vous, moi aussi !
Pour me faire pardonner, je vous offre ce que vous attendez toutes et tous avec impatience. La fin du deuxième chapitre de Napoléon... Et ne me remerciez pas par un aimable commentaire, c'est normal !
Votre Croquette, qui ne désespère pas de vous lire un jour. Promis, juré, je vous répondrai. Foi de Napoléon !
vingt-deuxième extrait :
Malgré de louables tentatives, Mlle Poirier n’était toujours pas fascinée par le rugby. Fans survoltés en tenues de supporters ridicules ou groupies inspirées, davantage surexcitées par des dieux du stade à poil sur calendrier qu’au boulot sur la pelouse, la laissaient encore de glace. Le « XV » allait offrir une éblouissante demi-finale à la France ? Grand bien lui fasse ! Ce soir, elle était triste.
Après l’inspecteur Morse, décédé il y avait quatre ou cinq ans devant ses yeux d’un cancer dont elle avait suivi l’avancée fulgurante, elle venait de perdre ce si gentil policier autrichien. Maître de Rex.
Elle se souvenait avec émotion de la gloutonnerie du superbe berger allemand. Avalant tout rond le hamburger qu’elle avait eu le plaisir de lui offrir, au terme d’une enquête particulièrement délicate.
Dieu préserve Barnaby, Maigret, Navarro et tous leurs confrères.
Elle détestait voir mourir ses héros. Même si elle admettait qu’ils veuillent changer de registre. Sauf l’inspecteur Morse, malheureusement disparu pour de vrai. Hommage lui soit rendu.
Ce soir, ses exercices faciaux seraient nostalgiques et la ration de Napoléon diminuée. A moins qu’il ne lui énumère les noms des rugbymen français. Qu’elle répéterait. A défaut des stimulations cérébrales du Dr. Kawashima, qui ne lui étaient pas encore parvenues.
samedi 4 décembre 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
L'hiver vous pèse ? Vous vous ennuyez et vous n'avez pas les moyens de vous offrir une petite virée au soleil et à la montage ? Embarquez avec Napoléon ! Et si cela vous déçoit, au moins, cela ne vous aura pas coûté un rond !!!
Amitiés livresques et frisquettes,
Votre attentionnée Croquette
vingt et unième extrait :
Mlle Poirier repoussait brutalement la table. Deux plis profonds lui barraient le front. Elle couvait évidemment quelque chose, pour que le chagrin de sa vie remonte à la surface.
Jamais. Au grand jamais, broyer la merde ! A quoi bon ? Elle était trop vieille maintenant. A chacune ses regrets ! Suzy ne se plaignait-elle pas amèrement de frustrations matrimoniales rentrées ?
- Napoléon, tu en as encore après tes croquettes ? Grouille-toi. On est attendus chez Elisabeth Brochène, substitut du procureur. On y arrive en avance et en habits du dimanche ! Viens, que je te brosse.
Penses-tu que j’obtiendrai une invitation au prétoire ? Les grandes envolées de manche me fascinent.
- …
- A condition de ne pas lui signaler que je préférais Marie ? Pas possible commme ses démêlés avec son voisin peuvent me manquer. Difficile de s’habituer au changement.
Sais-tu que celle qui l’a remplacée a également perdu son mec ? Un flic. Abattu par un truand. Si je ne comprenais sa rage de vengeance, qui la comprendrait ?
Au revoir, Mme le procureur Brochène. Napoléon et moi avons été très honorés de votre invitation. Votre plaidoirie était magnifique.
Voudriez-vous transmettre nos salutations à votre nouvelle recrue ? Nous la trouvons exceptionnellement efficace. Et à Marie, bien entendu, si vous la rencontriez. Dommage de briser une telle amitié.
Amitiés livresques et frisquettes,
Votre attentionnée Croquette
vingt et unième extrait :
Mlle Poirier repoussait brutalement la table. Deux plis profonds lui barraient le front. Elle couvait évidemment quelque chose, pour que le chagrin de sa vie remonte à la surface.
Jamais. Au grand jamais, broyer la merde ! A quoi bon ? Elle était trop vieille maintenant. A chacune ses regrets ! Suzy ne se plaignait-elle pas amèrement de frustrations matrimoniales rentrées ?
- Napoléon, tu en as encore après tes croquettes ? Grouille-toi. On est attendus chez Elisabeth Brochène, substitut du procureur. On y arrive en avance et en habits du dimanche ! Viens, que je te brosse.
Penses-tu que j’obtiendrai une invitation au prétoire ? Les grandes envolées de manche me fascinent.
- …
- A condition de ne pas lui signaler que je préférais Marie ? Pas possible commme ses démêlés avec son voisin peuvent me manquer. Difficile de s’habituer au changement.
Sais-tu que celle qui l’a remplacée a également perdu son mec ? Un flic. Abattu par un truand. Si je ne comprenais sa rage de vengeance, qui la comprendrait ?
Au revoir, Mme le procureur Brochène. Napoléon et moi avons été très honorés de votre invitation. Votre plaidoirie était magnifique.
Voudriez-vous transmettre nos salutations à votre nouvelle recrue ? Nous la trouvons exceptionnellement efficace. Et à Marie, bien entendu, si vous la rencontriez. Dommage de briser une telle amitié.
vendredi 3 décembre 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Entre deux marchés de Noël, achat de pain d'épice et de foie gras, vous prendrez bien une petite portion de Napoléon ? Garantie sans danger pour la ligne...
Salutations gourmandes,
Votre Croquette
vingtième extrait :
Qu’il avait été dangereusement beau, ce garçon baratineur à la gouaille typiquement parisienne, que toutes les étudiantes s’arrachaient. Dans son studio ce samedi soir, il lui avait retiré ses lunettes pour la serrer plus fort contre lui. S’était reculé, soufflé par l’inattendue magnificence de ses prunelles mises à nu. Y avait appuyé sa bouche. L’avait dépouillée, dans la foulée, du reste. De tout le reste. Irréprochable et non troué. Merci maman !
Lui avait affirmé ensuite qu’elle était sa belle statue grecque. Son Athéna aux yeux pairs. Lisse et douce. Parfaitement proportionnée.
Le premier. Le premier et le dernier auquel elle ait tenu passionnément. Le premier et le dernier en qui elle aurait foi.
Le seul à l’avoir fait grimper aux rideaux, criant sa jouissance…
Lorsqu’elle souffrait, la digne demoiselle, dans un réflexe d’autodéfense, choisissait la crue attitude. Quand rien ne va plus, c’est fou ce qu’une expression particulièrement grossière soulage !
Six mois. Huit mois. Peut-être dix. Un énorme pavé, bien avant mai 68, tombait dans la mare heureuse d’une fille qui avait tout chassé de Moche Poirier. Faisait la fête. Etudiait un peu. Courait les expos de peinture sans modération. Aimait à la folie. Dans la vaste mouvance surréaliste et libératrice des Sartre, Simone de Beauvoir ou Colette. Pour ne citer qu’eux.
Un lourd et douloureux pavé. Un après-midi de joie, au musée du Louvre. Devant la Pierre de Rosette, prélude à leur voyage en Egypte. Qu’ils contemplaient, déjà ailleurs et mains nouées.
- Salut, Moche ! C’est bien toi ? Que fais-tu là ? Tu ne nous présentes pas ?
Le traître avait rougi de honte. Lâché sa main. Sourit béatement à celle que Moche aurait tuée d’un coup de Pierre Rosette, si elle avait eu assez de force pour s’en emparer et la fracasser sur son crâne…
Elle s’était enfuie en courant. Fait ses valises. Engouffrée dans le premier train en partance pour Moche. Sans prendre le temps de pleurer.
Moche n’appartenait pas à Paris. Moche détestait les Beaux-Arts ! Dans ces conditions, devenir secrétaire n’avait pas vraiment d’importance.
Elle n’avait plus esquissé le moindre croquis. N’était jamais revenue sur ses pas. Avait fini par oublier d’avoir mal. Fini par échouer, cruelle ironie du destin, dans un paysage juste créé pour être dessiné.
Pour presque croire, avec les années, que sa courte romance était arrivée à une autre. Qu’elle l’avait certainement piochée dans une collection Harlequin. Bouquin à l'eau de rose pour esseulées.
Salutations gourmandes,
Votre Croquette
vingtième extrait :
Qu’il avait été dangereusement beau, ce garçon baratineur à la gouaille typiquement parisienne, que toutes les étudiantes s’arrachaient. Dans son studio ce samedi soir, il lui avait retiré ses lunettes pour la serrer plus fort contre lui. S’était reculé, soufflé par l’inattendue magnificence de ses prunelles mises à nu. Y avait appuyé sa bouche. L’avait dépouillée, dans la foulée, du reste. De tout le reste. Irréprochable et non troué. Merci maman !
Lui avait affirmé ensuite qu’elle était sa belle statue grecque. Son Athéna aux yeux pairs. Lisse et douce. Parfaitement proportionnée.
Le premier. Le premier et le dernier auquel elle ait tenu passionnément. Le premier et le dernier en qui elle aurait foi.
Le seul à l’avoir fait grimper aux rideaux, criant sa jouissance…
Lorsqu’elle souffrait, la digne demoiselle, dans un réflexe d’autodéfense, choisissait la crue attitude. Quand rien ne va plus, c’est fou ce qu’une expression particulièrement grossière soulage !
Six mois. Huit mois. Peut-être dix. Un énorme pavé, bien avant mai 68, tombait dans la mare heureuse d’une fille qui avait tout chassé de Moche Poirier. Faisait la fête. Etudiait un peu. Courait les expos de peinture sans modération. Aimait à la folie. Dans la vaste mouvance surréaliste et libératrice des Sartre, Simone de Beauvoir ou Colette. Pour ne citer qu’eux.
Un lourd et douloureux pavé. Un après-midi de joie, au musée du Louvre. Devant la Pierre de Rosette, prélude à leur voyage en Egypte. Qu’ils contemplaient, déjà ailleurs et mains nouées.
- Salut, Moche ! C’est bien toi ? Que fais-tu là ? Tu ne nous présentes pas ?
Le traître avait rougi de honte. Lâché sa main. Sourit béatement à celle que Moche aurait tuée d’un coup de Pierre Rosette, si elle avait eu assez de force pour s’en emparer et la fracasser sur son crâne…
Elle s’était enfuie en courant. Fait ses valises. Engouffrée dans le premier train en partance pour Moche. Sans prendre le temps de pleurer.
Moche n’appartenait pas à Paris. Moche détestait les Beaux-Arts ! Dans ces conditions, devenir secrétaire n’avait pas vraiment d’importance.
Elle n’avait plus esquissé le moindre croquis. N’était jamais revenue sur ses pas. Avait fini par oublier d’avoir mal. Fini par échouer, cruelle ironie du destin, dans un paysage juste créé pour être dessiné.
Pour presque croire, avec les années, que sa courte romance était arrivée à une autre. Qu’elle l’avait certainement piochée dans une collection Harlequin. Bouquin à l'eau de rose pour esseulées.
mercredi 1 décembre 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Au cas où renouer avec Napoléon vous aurait fait oublier le vilain temps, je m'en voudrais de vous priver de ce plaisir aujourd'hui !
N'oubliez pas votre plaid...
Votre Croquette, qui rentre trempée d'une balade sous la pluie
dix-neuvième extrait :
Je l’accompagnerais volontiers à Paris pour aller saluer Sœur Thérèse. Paris ! L’unique endroit où j’aie eu un cœur qui me battait dans la poitrine. Fier et conquérant.
Mais que signifie ce coup de griffe ? Te rebellerais-tu ?
- …
- Tu appréhendes la suite de mes souvenirs ? Rassure-toi, vilain chat ! Pourquoi te raconterais-je Paris ? Tu te fiches pas mal d’apprendre que j’avais obtenu une bourse pour y poursuivre des études sur les Beaux-Arts. Pas mal aussi de savoir, que là-bas, je me nommais enfin Claire. Rien que Claire.
- Mmm…
-Tu as changé d’avis ? A condition que je fasse court ?
Trop tard, petit impertinent. Les gens heureux n’ont pas d’histoire et ne se régale-t-on pas du malheur d’autrui ? Ce que tu ne mérites pas, après tes insolences. Si tu veux du croustillant, prends le journal. A chaque fois qu’une vedette s’est défoncée ou pris une beigne, les flash crépitent. Et laisse-moi. C’est l’heure des nouvelles.
Je désire rechercher Bernard Kouchner, pour l’interpeller au sujet de la Birmanie. Si tu souhaites connaître Paris, attrape ce bouquin. Te serais-tu assis sur mes mouchoirs ?
Après avoir récupéré son paquet de Kleenex sous le postérieur dodu de l’animal qui en grondait d’irritation, Mlle Poirier se mouchait bruyamment. S’emparait de la télécommande.
Repérer de toute urgence Kouchner. Le docteur humaniste, créateur de médecins sans frontières.
En avait-il fait du chemin, celui-là, jusqu’au gouvernement. Depuis la fameuse époque des sacs de riz sur l’épaule, dont l’image avait fait le tour du pays. Chapeau ! Si l’univers comptait plus d’individus de son envergure, le monde en perdrait moins la boussole.
Nouveau coup de mouchoir rageur. Parler à Bernard Kouchner était plus vital que larmoyer inutilement avec Napoléon sur un vieil amour défunt.
N'oubliez pas votre plaid...
Votre Croquette, qui rentre trempée d'une balade sous la pluie
dix-neuvième extrait :
Je l’accompagnerais volontiers à Paris pour aller saluer Sœur Thérèse. Paris ! L’unique endroit où j’aie eu un cœur qui me battait dans la poitrine. Fier et conquérant.
Mais que signifie ce coup de griffe ? Te rebellerais-tu ?
- …
- Tu appréhendes la suite de mes souvenirs ? Rassure-toi, vilain chat ! Pourquoi te raconterais-je Paris ? Tu te fiches pas mal d’apprendre que j’avais obtenu une bourse pour y poursuivre des études sur les Beaux-Arts. Pas mal aussi de savoir, que là-bas, je me nommais enfin Claire. Rien que Claire.
- Mmm…
-Tu as changé d’avis ? A condition que je fasse court ?
Trop tard, petit impertinent. Les gens heureux n’ont pas d’histoire et ne se régale-t-on pas du malheur d’autrui ? Ce que tu ne mérites pas, après tes insolences. Si tu veux du croustillant, prends le journal. A chaque fois qu’une vedette s’est défoncée ou pris une beigne, les flash crépitent. Et laisse-moi. C’est l’heure des nouvelles.
Je désire rechercher Bernard Kouchner, pour l’interpeller au sujet de la Birmanie. Si tu souhaites connaître Paris, attrape ce bouquin. Te serais-tu assis sur mes mouchoirs ?
Après avoir récupéré son paquet de Kleenex sous le postérieur dodu de l’animal qui en grondait d’irritation, Mlle Poirier se mouchait bruyamment. S’emparait de la télécommande.
Repérer de toute urgence Kouchner. Le docteur humaniste, créateur de médecins sans frontières.
En avait-il fait du chemin, celui-là, jusqu’au gouvernement. Depuis la fameuse époque des sacs de riz sur l’épaule, dont l’image avait fait le tour du pays. Chapeau ! Si l’univers comptait plus d’individus de son envergure, le monde en perdrait moins la boussole.
Nouveau coup de mouchoir rageur. Parler à Bernard Kouchner était plus vital que larmoyer inutilement avec Napoléon sur un vieil amour défunt.
mardi 30 novembre 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Bonsoir tout le monde,
Revoici le temps d'hiver, avec neige pour les plus chanceux ! Des désirs de vin chaud ? De thé à la cannelle ? De feu de cheminée aromatisé à la sauce Napoléon ?
Voici, rien que pour vous, la suite des aventures de notre chat unique et préféré, toujours accompagné de sa délicieuse maîtresse.
C'était le moment, me direz-vous ! Certes, mais rappelez-vous que ce que l'on attend longtemps se savoure davantage...
Si vous souhaitez connaître plus vite la suite, je vous rappelle que vous pouvez trouver :Dialogue avec Napoléon ou fallait pas toucher à ma télé
chez Edilivre ou sur le site de la Fnac.
Pour ceux qui prendraient en route, remontez à la naissance de mon blog. Vous y verrez les premiers extraits.
Et maintenant, place à la lecture
Votre Croquette qui se remet au boulot, ses olives ramassées
dix-huitième extrait :
Opposés aux réparties de cette charmante brunette, impossible à cette dame trop réfléchie et à ce blond maniéré, de faire le poids.
- Surtout, mon Napoléon, qu’elle nous vient de Paris. Ville de toutes les audaces. J’espère qu’elle gagnera les deux voitures.
Surprenante affirmation, dans la bouche de celle que l’existence avait cherché à écraser sous les quolibets. Dévoilait-elle un pan inconnu et plus exaltant du passé de la vieille fille ?
Moche Poirier, réitérant l’initiative courageuse de la pancarte, avait-elle décidé de risquer le tout pour le tout et de se rendre dans la Ville Lumière ? Afin d’y jeter, dans cette cité de tous les possibles, entre Montmartre et Seine, complexes et principes maternels par-dessus les moulins ? Puisque, au rayon bonheur, elle ne faisait de toute façon pas partie de la distribution…
La main encore jeune de Mlle Poirier s’attardait sur le dos du chat. S’insinuait entre son pelage jusqu’à la peau. Douce et chaude. Y traçant de longues courbes voluptueuses du bout des doigts. Remontant à rebrousse-poils. Agaçant l’animal. Lui électrisant l’échine.
Qui prétendrait qu’un appareil dentaire, à l’instar des diamants, est éternel ? Ou que lentilles de contact et verres amincis n’avaient pas sauvé du naufrage plus d’une myope ?
Détestable habitude, de ne jamais lire aux enfants, et plus particulièrement à ceux pas gâtés par la nature, le conte du vilain petit canard…
- Tout doux, mon Napoléon. Faut pas la déconcentrer. Elle est sur le point de parvenir en finale. Croise plutôt les pattes.
Plus que quelques secondes. Ne bouge pas, je le pressentais. Voilà qu’elle a tiré les deux voitures. C’est trop « chelou. » Félicitations, mon Napoléon. T’as bien croisé les coussinets !
Tu y aurais pensé, toi, à passe-plat, pour vie quotidienne ?
Revoici le temps d'hiver, avec neige pour les plus chanceux ! Des désirs de vin chaud ? De thé à la cannelle ? De feu de cheminée aromatisé à la sauce Napoléon ?
Voici, rien que pour vous, la suite des aventures de notre chat unique et préféré, toujours accompagné de sa délicieuse maîtresse.
C'était le moment, me direz-vous ! Certes, mais rappelez-vous que ce que l'on attend longtemps se savoure davantage...
Si vous souhaitez connaître plus vite la suite, je vous rappelle que vous pouvez trouver :Dialogue avec Napoléon ou fallait pas toucher à ma télé
chez Edilivre ou sur le site de la Fnac.
Pour ceux qui prendraient en route, remontez à la naissance de mon blog. Vous y verrez les premiers extraits.
Et maintenant, place à la lecture
Votre Croquette qui se remet au boulot, ses olives ramassées
dix-huitième extrait :
Opposés aux réparties de cette charmante brunette, impossible à cette dame trop réfléchie et à ce blond maniéré, de faire le poids.
- Surtout, mon Napoléon, qu’elle nous vient de Paris. Ville de toutes les audaces. J’espère qu’elle gagnera les deux voitures.
Surprenante affirmation, dans la bouche de celle que l’existence avait cherché à écraser sous les quolibets. Dévoilait-elle un pan inconnu et plus exaltant du passé de la vieille fille ?
Moche Poirier, réitérant l’initiative courageuse de la pancarte, avait-elle décidé de risquer le tout pour le tout et de se rendre dans la Ville Lumière ? Afin d’y jeter, dans cette cité de tous les possibles, entre Montmartre et Seine, complexes et principes maternels par-dessus les moulins ? Puisque, au rayon bonheur, elle ne faisait de toute façon pas partie de la distribution…
La main encore jeune de Mlle Poirier s’attardait sur le dos du chat. S’insinuait entre son pelage jusqu’à la peau. Douce et chaude. Y traçant de longues courbes voluptueuses du bout des doigts. Remontant à rebrousse-poils. Agaçant l’animal. Lui électrisant l’échine.
Qui prétendrait qu’un appareil dentaire, à l’instar des diamants, est éternel ? Ou que lentilles de contact et verres amincis n’avaient pas sauvé du naufrage plus d’une myope ?
Détestable habitude, de ne jamais lire aux enfants, et plus particulièrement à ceux pas gâtés par la nature, le conte du vilain petit canard…
- Tout doux, mon Napoléon. Faut pas la déconcentrer. Elle est sur le point de parvenir en finale. Croise plutôt les pattes.
Plus que quelques secondes. Ne bouge pas, je le pressentais. Voilà qu’elle a tiré les deux voitures. C’est trop « chelou. » Félicitations, mon Napoléon. T’as bien croisé les coussinets !
Tu y aurais pensé, toi, à passe-plat, pour vie quotidienne ?
samedi 27 novembre 2010
La colère est mauvaise conseillère
Voilà que notre facteur, après être passé hier tout droit devant notre boîte aux lettres, ne nous a encore distribué que factures ou prospectus !
S'il ne rectifie pas vite le tir avec des lettres ou des cartes de vœux, je songe à lui supprimer ces étrennes...
Gentil facteur toujours fidèle au poste, dans la canicule ou le froid. Méchante Mme Torchon-à-la-main.
Mais que voulez-vous, la frustration rend injuste et vindicatif.
Votre honteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui ne s'attend pas à être meilleure que son prochain
La pensée du jour :
L'essentiel est de désigner un coupable. D'après comme va le monde, aucune raison que ça change. Surtout si je n'y contribue pas
S'il ne rectifie pas vite le tir avec des lettres ou des cartes de vœux, je songe à lui supprimer ces étrennes...
Gentil facteur toujours fidèle au poste, dans la canicule ou le froid. Méchante Mme Torchon-à-la-main.
Mais que voulez-vous, la frustration rend injuste et vindicatif.
Votre honteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui ne s'attend pas à être meilleure que son prochain
La pensée du jour :
L'essentiel est de désigner un coupable. D'après comme va le monde, aucune raison que ça change. Surtout si je n'y contribue pas
jeudi 25 novembre 2010
Fascination people
Pourquoi, malgré ses déboires conjugaux, Eva Longoria continue de nous faire rêver ? D'être celle que l'on voudrait être ?
Parce que, bien sûr, ce n'est ni l'argent, ni la célébrité, ni la beauté, encore moins son volage de tennisman de mari qu'on lui envie. Mais uniquement son talent de comédienne. Desperate Housewife pas si malheureuse que ça !
Menteuses !
Bisous plein de mansuétude,
Votre réaliste Mme Torchon-à-la-main,
Qui n'en finit jamais d'apprendre sur l'âme humaine
La pensée du jour :
La vraie beauté est celle de l'âme. Si c'était vrai, les chirurgiens esthétiques n'auraient pas tant de boulot. Moralité : tout le monde ment
Parce que, bien sûr, ce n'est ni l'argent, ni la célébrité, ni la beauté, encore moins son volage de tennisman de mari qu'on lui envie. Mais uniquement son talent de comédienne. Desperate Housewife pas si malheureuse que ça !
Menteuses !
Bisous plein de mansuétude,
Votre réaliste Mme Torchon-à-la-main,
Qui n'en finit jamais d'apprendre sur l'âme humaine
La pensée du jour :
La vraie beauté est celle de l'âme. Si c'était vrai, les chirurgiens esthétiques n'auraient pas tant de boulot. Moralité : tout le monde ment
dimanche 14 novembre 2010
Politique, ton attrait est maladif
Air Sarko One, (futur Air Strausska One ou Air Holland One) avec salle de réunion, espace privé, salle d'opération et four à pizza pour notre Carla... Une invitation au couple Chirac lors de vacances au Cap Nègre décrétée sans retour. L'annonce d'un proche remaniement ministériel. Une paire de Ray Ban. Une rigolade avec Angela Merkel. Les négociations pour la vente d'avions civils ou militaires. L'annulation de la party du 14 juillet dans les jardins de l'Elysée. L'épineuse question des chasses présidentielles en forêt de Rambouillet. La réception du président chinois. Le sommet des grands de ce monde en Corée. Le remaniement ministériel qui se fait attendre. Les descentes dans la rue. Le blocage de sites stratégiques par les grévistes. Responsabilité et riposte de l'Etat. Le remaniement ministériel qui aura enfin bientôt lieu...
Nécessaire d'allonger cette liste à la Prévert ?
La politique, que du pain bénit ! Qui envahit ondes et écrans, de jour comme de nuit ! A nous en donner des furoncles, si on y est un tant soit peu allergique. Citez-moi donc un autre domaine qui ne s'épuise jamais. Qui développe autant d'épineux sujets de contestation, dans la joie et la bonne humeur...
Que d'angoisses, sinon, pour nos journalistes. Contraints, sans cette manne céleste, de crapahuter après l'idée géniale qui les sauvera de constater personnellement les effets dévastateurs du chômage en timbrant à l'ANPE. Eventuel sujet de reportage qui les remettra sur les rails ?
Alors, je voudrais que l'on m'explique enfin pourquoi la presse se montre si rancunière à l'égard de M. Sarkozy.
Avec les meilleures salutations de Mme Torchon-à-la-main,
Une citoyenne concernée qui attend des réponses
La pensée du jour :
Comme le dirait ma copine Véronique, il ne faut jamais cracher dans la soupe. Surtout en politique, où l'œil de Big Brother est omniprésent et ravageur comme la foudre. Longue vie aux pondérés !
Nécessaire d'allonger cette liste à la Prévert ?
La politique, que du pain bénit ! Qui envahit ondes et écrans, de jour comme de nuit ! A nous en donner des furoncles, si on y est un tant soit peu allergique. Citez-moi donc un autre domaine qui ne s'épuise jamais. Qui développe autant d'épineux sujets de contestation, dans la joie et la bonne humeur...
Que d'angoisses, sinon, pour nos journalistes. Contraints, sans cette manne céleste, de crapahuter après l'idée géniale qui les sauvera de constater personnellement les effets dévastateurs du chômage en timbrant à l'ANPE. Eventuel sujet de reportage qui les remettra sur les rails ?
Alors, je voudrais que l'on m'explique enfin pourquoi la presse se montre si rancunière à l'égard de M. Sarkozy.
Avec les meilleures salutations de Mme Torchon-à-la-main,
Une citoyenne concernée qui attend des réponses
La pensée du jour :
Comme le dirait ma copine Véronique, il ne faut jamais cracher dans la soupe. Surtout en politique, où l'œil de Big Brother est omniprésent et ravageur comme la foudre. Longue vie aux pondérés !
samedi 13 novembre 2010
A chacun sa manière d'accommoder les restes
Surplus de repas passé au micro-ondes, j'ai enfin pu, sans qu'on ait eu besoin d'aller au resto, mettre les pieds sous la table.
Zéro boulot ! Zéro stress ! Zéro frais ! Zéro gaspillage ! Que du bonheur...
Surtout qu'avec le micro-ondes, le réchauffons, il a vraiment pas le goût de réchauffé.
Et vous, comment managez-vous vos restes ? Une petite recette à proposer ?
Votre laborieuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui estime avoir parfois droit à des vacances,
Bisous non culinaires
La pensée du jour :
Rien à glisser au micro-ondes et envie de m'imiter ? Enfermez-vous dans votre cuisine (personne ne viendra vous y chercher) et rabattez-vous sur une pizza congelée ! Vous pourrez toujours affirmer que c'est vous qui l'avez faite...
Zéro boulot ! Zéro stress ! Zéro frais ! Zéro gaspillage ! Que du bonheur...
Surtout qu'avec le micro-ondes, le réchauffons, il a vraiment pas le goût de réchauffé.
Et vous, comment managez-vous vos restes ? Une petite recette à proposer ?
Votre laborieuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui estime avoir parfois droit à des vacances,
Bisous non culinaires
La pensée du jour :
Rien à glisser au micro-ondes et envie de m'imiter ? Enfermez-vous dans votre cuisine (personne ne viendra vous y chercher) et rabattez-vous sur une pizza congelée ! Vous pourrez toujours affirmer que c'est vous qui l'avez faite...
mercredi 10 novembre 2010
Source d'inspiration
Ce matin, j'ai trouvé le titre de mon roman. J'ai même écrit les premières pages dans ma tête en passant la serpillière et en suspendant la lessive. C'est fou ce que ces tâches subalternes m'inspirent...
Et vous, à quoi pensez-vous dans ces moments-là ?
Mon problème sera de les transcrire, une fois derrière l'ordinateur. Celui-ci me procurant parfois le syndrome de la page blanche. J'envisage donc très sérieusement d'engager un rapporteur connaissant la sténo pour me suivre dans la maison et attraper au vol mon imagination délirante.
CV recommandé, mais pas forcément obligatoire. Sténo et résistance physique exigés.
Votre recruteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui vous salue en agitant son torchon
La pensée du jour :
Si vous songez à devenir écrivain (e), faites-vous engager en tant que technicien (ne) de surface. Ça vous nourrira toujours et vous permettra de rêver à la célébrité en élaborant vos histoires
Et vous, à quoi pensez-vous dans ces moments-là ?
Mon problème sera de les transcrire, une fois derrière l'ordinateur. Celui-ci me procurant parfois le syndrome de la page blanche. J'envisage donc très sérieusement d'engager un rapporteur connaissant la sténo pour me suivre dans la maison et attraper au vol mon imagination délirante.
CV recommandé, mais pas forcément obligatoire. Sténo et résistance physique exigés.
Votre recruteuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui vous salue en agitant son torchon
La pensée du jour :
Si vous songez à devenir écrivain (e), faites-vous engager en tant que technicien (ne) de surface. Ça vous nourrira toujours et vous permettra de rêver à la célébrité en élaborant vos histoires
mardi 9 novembre 2010
Donnez-nous du rêve
Vous voulez perdre du lard sans effort ? Cibler votre perte de poids ? Vous muscler comme Schwarzy ? Posséder une poitrine à la Pamela Anderson ? Le visage d'Adriana Karembeu ? Une cheminée design, corvée de bois exceptée ? Un chien qui aboie sans pisser ni manger ? Des stores intelligents qui réagissent à la luminosité ? Un fauteuil qui vous envoie une décharge lorsque vous roupillez derrière votre série préférée ? Des casseroles qui vous transforment en master chef ? Une station de karaoké qui vous fera triompher chez Nagui ? Un oreiller qui vous décoince les lombaires ? Un carré d'herbe qui devient piscine ? Une loupe qui fait lampe de poche et thermomètre ? Une auto que l'on gare dans son sac à main ?
Vous dites impossible ? C'est que vous ne regardez pas Téléachat !!! L'émission qui prospecte pour vous. Accessible à tous les budgets, ou presque...
Satisfaits ou remboursés ! Pourquoi vous priver plus longtemps de cet excellent service ?
Besoin d'être davantage convaincus (es) ? Sondez discrètement votre entourage. Faites l'âne pour avoir du foin. Personne n'aime être pris en flagrant délit de croire à toutes ces balivernes.
Votre vaillante Mme torchon-à-la-main,
Qui n'hésite pas à tester et à payer de sa personne pour vous faciliter la vie
La pensée du jour :
En ces temps difficiles, on a tous besoin de croire au miracle. Même s'il tarde à se manifester. Quand j'aurai dégoté la balance qui fait maigrir rien qu'en posant les pieds dessus, promis juré, je vous refilerai l'adresse...
Vous dites impossible ? C'est que vous ne regardez pas Téléachat !!! L'émission qui prospecte pour vous. Accessible à tous les budgets, ou presque...
Satisfaits ou remboursés ! Pourquoi vous priver plus longtemps de cet excellent service ?
Besoin d'être davantage convaincus (es) ? Sondez discrètement votre entourage. Faites l'âne pour avoir du foin. Personne n'aime être pris en flagrant délit de croire à toutes ces balivernes.
Votre vaillante Mme torchon-à-la-main,
Qui n'hésite pas à tester et à payer de sa personne pour vous faciliter la vie
La pensée du jour :
En ces temps difficiles, on a tous besoin de croire au miracle. Même s'il tarde à se manifester. Quand j'aurai dégoté la balance qui fait maigrir rien qu'en posant les pieds dessus, promis juré, je vous refilerai l'adresse...
dimanche 7 novembre 2010
Quand recyclage rime avec business
Je viens de jouer de la tondeuse. Victime demanderesse et consentante : le crâne de mon cher époux.
Quand j'ai vu la quantité et la qualité de cheveux récupérés au fond de la balayette, (pas près d'être chauve, le bougre, mon business a de l'avenir) j'ai songé à trouver d'autres clients et à conserver leurs chutes capillaires pour m'en tricoter des pulls pur cachemire !
Avec le prix actuel de l'essence à la pompe, ne devient-on pas tous chèvre ?
Mais l'avenir de tout commerce reposant sur un bon approvisionnement, j'en suis encore à recruter. La pub, ça sera pour après !
Avis aux amateurs ! Selon demande, une photo de mon mari est à dispo pour vous prouver mes talents de coiffeuse... Et interdit d'en profiter pour lui faire des propositions malhonnêtes. Car mon homme, moi, je l'aime et j'y tiens. Dût-il devenir tel Yul Brinner ! Surtout qu'il pourra toujours continuer à me servir d'assistant...
Votre ingénieuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui cherche sans cesse des solutions pour mieux faire bouillir la marmite
Amitiés figaroesques
La pensée du jour :
Avant de monter votre propre entreprise de recyclage, misez sur la bonne matière à réinjecter dans le circuit de la consommation. Tout le monde n'a pas la chance de disposer d'un cobaye à domicile
Quand j'ai vu la quantité et la qualité de cheveux récupérés au fond de la balayette, (pas près d'être chauve, le bougre, mon business a de l'avenir) j'ai songé à trouver d'autres clients et à conserver leurs chutes capillaires pour m'en tricoter des pulls pur cachemire !
Avec le prix actuel de l'essence à la pompe, ne devient-on pas tous chèvre ?
Mais l'avenir de tout commerce reposant sur un bon approvisionnement, j'en suis encore à recruter. La pub, ça sera pour après !
Avis aux amateurs ! Selon demande, une photo de mon mari est à dispo pour vous prouver mes talents de coiffeuse... Et interdit d'en profiter pour lui faire des propositions malhonnêtes. Car mon homme, moi, je l'aime et j'y tiens. Dût-il devenir tel Yul Brinner ! Surtout qu'il pourra toujours continuer à me servir d'assistant...
Votre ingénieuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui cherche sans cesse des solutions pour mieux faire bouillir la marmite
Amitiés figaroesques
La pensée du jour :
Avant de monter votre propre entreprise de recyclage, misez sur la bonne matière à réinjecter dans le circuit de la consommation. Tout le monde n'a pas la chance de disposer d'un cobaye à domicile
lundi 18 octobre 2010
Tenir ferne la barre
Il paraît que l'on reconnaît un bon gouvernement à sa capacité à gérer les crises. Mais le peuple est versatile et de courte mémoire. Prompt à dresser des barricades. A encenser aujourd'hui ce qu'il combattait hier. Pour preuve, le récent succès de Jacques Chirac à la foire de l'Agriculture de Paris...
Et si la recette consistait bêtement à attendre sa non réélection pour être soutenu et aimé ? A moins d'être devin et de ne se faire élire qu'en période de calme plat.
Y a-t-il plus populaire que Clinton ? Et, à part l'affaire Lewinsky, trouvez-moi donc un seul grand problème auquel il ait dû s'attaquer ! Quand je vous dis que l'ingratitude mène le monde...
Votre fataliste ménagère qui en a sous le torchon,
Bises dépoussiérées,
Votre désabusée Mme Torchon-à-la-main
La pensée du jour :
A moins d'être masochiste ou Mme Elisabeth Tessier, choisissez le jardinage. Distribuant vos fruits et légumes plutôt que d'impopulaires mesures. L'amour ne passe-t-il pas par l'estomac ?
Et si la recette consistait bêtement à attendre sa non réélection pour être soutenu et aimé ? A moins d'être devin et de ne se faire élire qu'en période de calme plat.
Y a-t-il plus populaire que Clinton ? Et, à part l'affaire Lewinsky, trouvez-moi donc un seul grand problème auquel il ait dû s'attaquer ! Quand je vous dis que l'ingratitude mène le monde...
Votre fataliste ménagère qui en a sous le torchon,
Bises dépoussiérées,
Votre désabusée Mme Torchon-à-la-main
La pensée du jour :
A moins d'être masochiste ou Mme Elisabeth Tessier, choisissez le jardinage. Distribuant vos fruits et légumes plutôt que d'impopulaires mesures. L'amour ne passe-t-il pas par l'estomac ?
mardi 12 octobre 2010
On n'arrête pas la marche des femmes
Avant, fallait coucher pour réussir. Aujourd'hui, il suffit de se mettre à poil ! Progrès considérable et avantages évidents. A part un rhume éventuel, aucun risque de maladie. Un rendement supérieur. Pas de harcèlement ultérieur. Aucune honte à avoir.
Pour une autre avancée, adressez-vous au salon de l'Automobile.
Autrefois potiches justes autorisées à faire les cent pas devant les belles cylindrées ou à s'asseoir sur le capot, jambes repliées et jupe remontée sur un affriolant genou, voilà que les femmes ont pris possession de l'habitacle pour manier levier de vitesse et autres gadgets tellement compliqués qu'ils nécessitent mode d'emploi ou explicite démonstration.
Quoi d'autre ?
Avant, si t'étais bien élevée, tu ne parlais jamais de sexe en public, mais uniquement chez ton coiffeur. Aujourd'hui, t'écris un bouquin bien salace et tu passes dans toutes les émissions télé...
Moralité : pourquoi se gêner ? Regardez Lady Gaga !
D'autres exemples ? Contactez-moi ! Je me réjouis déjà de vous lire.
Bises émancipées ou tolérantes,
Votre sincère Mme Torchon-à-la-main, qui songe de plus en plus à se recycler afin de voir son nom illuminer Broadway
La pensée du jour :
Il n'est jamais trop tard pour bien faire et seuls les imbéciles ne changent pas d'avis. Ne dit-on pas que l'argent, contrairement au sexe, n'a pas d'odeur ?
Pour une autre avancée, adressez-vous au salon de l'Automobile.
Autrefois potiches justes autorisées à faire les cent pas devant les belles cylindrées ou à s'asseoir sur le capot, jambes repliées et jupe remontée sur un affriolant genou, voilà que les femmes ont pris possession de l'habitacle pour manier levier de vitesse et autres gadgets tellement compliqués qu'ils nécessitent mode d'emploi ou explicite démonstration.
Quoi d'autre ?
Avant, si t'étais bien élevée, tu ne parlais jamais de sexe en public, mais uniquement chez ton coiffeur. Aujourd'hui, t'écris un bouquin bien salace et tu passes dans toutes les émissions télé...
Moralité : pourquoi se gêner ? Regardez Lady Gaga !
D'autres exemples ? Contactez-moi ! Je me réjouis déjà de vous lire.
Bises émancipées ou tolérantes,
Votre sincère Mme Torchon-à-la-main, qui songe de plus en plus à se recycler afin de voir son nom illuminer Broadway
La pensée du jour :
Il n'est jamais trop tard pour bien faire et seuls les imbéciles ne changent pas d'avis. Ne dit-on pas que l'argent, contrairement au sexe, n'a pas d'odeur ?
dimanche 3 octobre 2010
En automne, garde ton tea-shirt
Pour avoir retourné un carré du potager, dernières tomates récoltées qui ont rendu envieux tout le voisinage, le cher amour s'est enrhumé ! Forcément...
Comme il était couvert de sueur, au lieu de rentrer enfiler un tea-shirt sec à la place de son sweet mouillé, il s'est tout bonnement mis torse nu. Grave erreur, à cette saison, même s'il faisait encore 25 degrés. Le soleil d'octobre n'étant pas celui de juillet, comme je m'éreinte chaque année à le lui répéter. Je ne peux pourtant pas toujours être derrière lui à vérifier qu'il ne fasse pas de bêtises...
Il en éternuait à fissurer les murs. Je lui ai donc préparé, reproches minimum, des fumigations de thym. Très efficace, le thym, et moins agressif que les habituelles pastilles à faire fondre dans l'eau bouillante. Et gratuit, avec ça ! Je ne saurais trop vous conseiller d'en planter dans votre jardin ou en potée sur votre balcon.
Deux jours plus tard, il allait beaucoup mieux, persistance de picotements nasal excepté. La patience n'a jamais été sa vertu dominante. Au téléphone avec sa sœur, il se plaignait amèrement. Raccrochait, un remède miracle griffonné sur un bout de papier.
Galop instantané à la pharmacie, il testait le produit préconisé par sœurette, grande organisatrice devant l'Éternel mais cœur d'or. Je dois reconnaître que le lendemain, il avait cessé d'aboyer à tous vents !!! Pas un miracle, une résurrection.
Maintenant, il a mal à l'estomac et la verveine a remplacé les fumigations...
Les vertus des plantes sont illimitées.
Amitiés et tisanes,
Votre Mme Torchon-à-la-main herboriste,
Fataliste et pas rancunière
P. S. Pour les refroidissements, songez aussi aux huiles essentielles
La pensée du jour :
Suivre les conseils de sa dévouée moitié, même si elle s'en gargarise, plutôt que ceux des étrangers, fût-ce sa propre sœur !
Comme il était couvert de sueur, au lieu de rentrer enfiler un tea-shirt sec à la place de son sweet mouillé, il s'est tout bonnement mis torse nu. Grave erreur, à cette saison, même s'il faisait encore 25 degrés. Le soleil d'octobre n'étant pas celui de juillet, comme je m'éreinte chaque année à le lui répéter. Je ne peux pourtant pas toujours être derrière lui à vérifier qu'il ne fasse pas de bêtises...
Il en éternuait à fissurer les murs. Je lui ai donc préparé, reproches minimum, des fumigations de thym. Très efficace, le thym, et moins agressif que les habituelles pastilles à faire fondre dans l'eau bouillante. Et gratuit, avec ça ! Je ne saurais trop vous conseiller d'en planter dans votre jardin ou en potée sur votre balcon.
Deux jours plus tard, il allait beaucoup mieux, persistance de picotements nasal excepté. La patience n'a jamais été sa vertu dominante. Au téléphone avec sa sœur, il se plaignait amèrement. Raccrochait, un remède miracle griffonné sur un bout de papier.
Galop instantané à la pharmacie, il testait le produit préconisé par sœurette, grande organisatrice devant l'Éternel mais cœur d'or. Je dois reconnaître que le lendemain, il avait cessé d'aboyer à tous vents !!! Pas un miracle, une résurrection.
Maintenant, il a mal à l'estomac et la verveine a remplacé les fumigations...
Les vertus des plantes sont illimitées.
Amitiés et tisanes,
Votre Mme Torchon-à-la-main herboriste,
Fataliste et pas rancunière
P. S. Pour les refroidissements, songez aussi aux huiles essentielles
La pensée du jour :
Suivre les conseils de sa dévouée moitié, même si elle s'en gargarise, plutôt que ceux des étrangers, fût-ce sa propre sœur !
vendredi 24 septembre 2010
Ingérable parité
En pleine contestation sur le nouveau régime des retraites et ses injustices envers les femmes, mon petit cœur de féministe modérée a jubilé ! Voilà que la Suisse, ma patrie de naissance : pâturages, sonnailles, edelweiss et ilot d'irréductibles à la grande communauté européenne, accueillait sa cinquième femme sous la coupole du palais fédéral !!!
5 sages à jupe sur nos 7 ! Sur nos 7 conseillers fédéraux, (équivalent de nos ministres) ainsi nommés parce qu'ils président à tour de rôle le pays pour un an. Donc, 5 présidentes de la Confédération en puissance ! Pas mal, pour une nation qui n'accorda le droit de vote aux femmes sur le plan fédéral qu'en 1971. Entre autres prétextes que ce droit tuerait les landsgemeinde (vote à main levée) des cantons primitifs...
Y en aurait-il plus sous le capet de nos fiers descendants de Guillaume Tell qu'ils ne seraient prêts à l'avouer ? Et nos Suisses au bras noueux, champions de la lutte à la culotte et du lancer de la pierre d'Unspunnen, d'éclairés costauds ? Conscients qu'une femme vaut en tout cas un homme. Espoir, quand tu nous tiens...
Que tous les machos poilus ou épilés se rassurent ! J'ai quand même passé ma journée d'hier à faire repas, ménage et repassage !!! Mais la liberté n'est-elle pas surtout dans la tête ? Hier, malgré la pluie, c'est fou ce que le ciel m'a paru bleu.
Votre politisée Mme Torchon-à-la-Main,
qui aurait hissé la croix blanche sur fond rouge à côté du drapeau français et européen, si elle en avait dégotté une dans son grenier !
Baisers militants
La pensée du jour :
Rien ne sert de courir, il faut préparer le terrain et ménager sa monture. Prions pour que nos évolués Helvètes ne se réveillent pas en exigeant le retour de la parité.
5 sages à jupe sur nos 7 ! Sur nos 7 conseillers fédéraux, (équivalent de nos ministres) ainsi nommés parce qu'ils président à tour de rôle le pays pour un an. Donc, 5 présidentes de la Confédération en puissance ! Pas mal, pour une nation qui n'accorda le droit de vote aux femmes sur le plan fédéral qu'en 1971. Entre autres prétextes que ce droit tuerait les landsgemeinde (vote à main levée) des cantons primitifs...
Y en aurait-il plus sous le capet de nos fiers descendants de Guillaume Tell qu'ils ne seraient prêts à l'avouer ? Et nos Suisses au bras noueux, champions de la lutte à la culotte et du lancer de la pierre d'Unspunnen, d'éclairés costauds ? Conscients qu'une femme vaut en tout cas un homme. Espoir, quand tu nous tiens...
Que tous les machos poilus ou épilés se rassurent ! J'ai quand même passé ma journée d'hier à faire repas, ménage et repassage !!! Mais la liberté n'est-elle pas surtout dans la tête ? Hier, malgré la pluie, c'est fou ce que le ciel m'a paru bleu.
Votre politisée Mme Torchon-à-la-Main,
qui aurait hissé la croix blanche sur fond rouge à côté du drapeau français et européen, si elle en avait dégotté une dans son grenier !
Baisers militants
La pensée du jour :
Rien ne sert de courir, il faut préparer le terrain et ménager sa monture. Prions pour que nos évolués Helvètes ne se réveillent pas en exigeant le retour de la parité.
mardi 21 septembre 2010
Cher pognon
16 millions pour Tony Blair, 32 pour Bill Clinton, 1 à 2 pour Zahia des Bleus afin qu'elle accepte de faire la gouape dans une émission de téléréalité, 8'500 euros le ticket d'entrée du tournoi de poker de Cannes, cachets astronomiques de vedettes, sportifs, chanteurs et autres que je tairai pour ne pas vous dégoûter de vous lever le matin pour gagner votre misérable pitance, et des nèfles pour votre Mme Torchon-à-la-main !
De nos jours, j'vous dis, le fric appelle le fric. Comme s'il n'était pas beaucoup plus pénible de passer la serpillière que de passer à la télé ou sur les podiums...
Alors moi, selon l'excellent principe qu'il vaut mieux tard que jamais, je cogite grave tout en jouant du torchon (faute de grive, on mange des merles). Après tout, je ne suis pas plus bête que tous ces winners, et je comprends même l'anglais ! L'ennui, c'est que tout ce à quoi je pense a déjà été exploité et que mon blog ne fait pas encore un tabac sur You tube !!!
Alors, en désespoir de cause, je songe à me lancer dans le mannequinat. Cela n'a pas trop mal réussi à Carla Bruni et je pourrais toujours lancer la vogue de la robe tablier assortie aux gants en caoutchouc...
Pour me donner le feu vert : tapez 1
Pour me décourager : tapez 2
Votre Mme Torchon-à-la-main,
future Naomi Campbel ?
Qui essaie de se convaincre que l'argent ne fait pas forcément le bonheur
La pensée du jour :
S'il est plus sage de savoir rester à sa place, il est bien plus exaltant de se demander quelle île déserte on s'offrira quand on aura enfin réussi à décrocher la timbale !
De nos jours, j'vous dis, le fric appelle le fric. Comme s'il n'était pas beaucoup plus pénible de passer la serpillière que de passer à la télé ou sur les podiums...
Alors moi, selon l'excellent principe qu'il vaut mieux tard que jamais, je cogite grave tout en jouant du torchon (faute de grive, on mange des merles). Après tout, je ne suis pas plus bête que tous ces winners, et je comprends même l'anglais ! L'ennui, c'est que tout ce à quoi je pense a déjà été exploité et que mon blog ne fait pas encore un tabac sur You tube !!!
Alors, en désespoir de cause, je songe à me lancer dans le mannequinat. Cela n'a pas trop mal réussi à Carla Bruni et je pourrais toujours lancer la vogue de la robe tablier assortie aux gants en caoutchouc...
Pour me donner le feu vert : tapez 1
Pour me décourager : tapez 2
Votre Mme Torchon-à-la-main,
future Naomi Campbel ?
Qui essaie de se convaincre que l'argent ne fait pas forcément le bonheur
La pensée du jour :
S'il est plus sage de savoir rester à sa place, il est bien plus exaltant de se demander quelle île déserte on s'offrira quand on aura enfin réussi à décrocher la timbale !
mercredi 8 septembre 2010
Vivre et laisser mourir
Depuis que j'ai vu Georges Clooney revenir de chez Saint Pierre grâce à sa machine à café, je n'ai plus peur de mourir. J'hésite seulement entre lui tricoter un pull, lui porter une bouteille d'huile d'olive de notre production ou lui ramener des capsules de Nespresso.
Conseillez-moi judicieusement et si je passe avant vous, je laisserai votre nom à Saint Pierre.
Pour le pull : tapez 1
Pour l'huile : tapez 2
Pour les capsules : tapez 3
A très bientôt ici-bas,
Bises éternelles,
Votre sereine Mme Torchon-à-la-main
Qui n'a pas fini d'user ses serpillières
La pensée du jour :
Le difficile n'est pas de mourir, mais de ne plus vivre. Même si l'on a tendance à penser que l'herbe est toujours plus verte ailleurs... A demain, sur mon blog terrestre !
Conseillez-moi judicieusement et si je passe avant vous, je laisserai votre nom à Saint Pierre.
Pour le pull : tapez 1
Pour l'huile : tapez 2
Pour les capsules : tapez 3
A très bientôt ici-bas,
Bises éternelles,
Votre sereine Mme Torchon-à-la-main
Qui n'a pas fini d'user ses serpillières
La pensée du jour :
Le difficile n'est pas de mourir, mais de ne plus vivre. Même si l'on a tendance à penser que l'herbe est toujours plus verte ailleurs... A demain, sur mon blog terrestre !
jeudi 5 août 2010
Emancipation féminine
Ce matin, mon génie de mari a entrepris d'aiguiser la chaîne de la tronçonneuse de notre voisin. Qui surveillait attentivement les opérations de son jardin, de l'autre côté de la clôture. Au moment où j'ai entendu mon patient époux sacrer qu'il n'avançait pas assez vite à cause de ses yeux mal foutus, j'ai charitablement proposé mon aide...
Il m'a été aimablement répondu que j'en serais totalement incapable. Qu'il fallait laisser ce genre de travail à qui savait ! Et comme en un funeste écho, j'ai perçu le rire discret de notre voisin. Qui n'hésite pas, par ailleurs, à discuter littérature ou histoire avec moi !
Mortifiée ? Je me suis cassée vite fait afin de terminer de préparer le petit déjeuner.
Navrée, mes sœurs, mais on n'efface pas d'un coup de baguette magique presque 30 ans de réflexes conjugaux...
Votre repentante Mme Torchon-à-la-main,
Qui promet de faire mieux demain !
La pensée du jour :
Les diamants, comme le machisme, sont éternels. Bien que l'on soit plus souvent gratifiées du second que des premiers ! A cela, une seule parade. Se faire, à l'instar de nos politiques, cuir d'hippopotame en attendant des jours meilleurs...
Il m'a été aimablement répondu que j'en serais totalement incapable. Qu'il fallait laisser ce genre de travail à qui savait ! Et comme en un funeste écho, j'ai perçu le rire discret de notre voisin. Qui n'hésite pas, par ailleurs, à discuter littérature ou histoire avec moi !
Mortifiée ? Je me suis cassée vite fait afin de terminer de préparer le petit déjeuner.
Navrée, mes sœurs, mais on n'efface pas d'un coup de baguette magique presque 30 ans de réflexes conjugaux...
Votre repentante Mme Torchon-à-la-main,
Qui promet de faire mieux demain !
La pensée du jour :
Les diamants, comme le machisme, sont éternels. Bien que l'on soit plus souvent gratifiées du second que des premiers ! A cela, une seule parade. Se faire, à l'instar de nos politiques, cuir d'hippopotame en attendant des jours meilleurs...
samedi 10 juillet 2010
Cigarettes, whisky et petites pépées
Avec l'avance de l'été, nos kilomètres de plage deviennent des mosaïques d'accessoires de bain bariolés. Bonheur et cohabitation !
Alors qu'en début de saison mon cher mari se fait tirer l'oreille pour s'attarder sur le sable, prétextant l'inconfort de s'allonger sur une serviette et la sensibilité de sa peau au soleil, voilà qu'il vient de s'acheter un tout mignon parasol et qu'il emmène son transat en même temps que son indispensable petite femme.
Dans quel but, me direz-vous ? Mon propre plaisir, bien évidemment, se sacrifiant, puisqu'il sait combien j'aime nager puis longuement bronzer. En réalité, dans une finalité purement égoïste : reluquer le pullulement de jolies filles.
Roulez jeunesse et merci ! Continuez d'exposer insolemment vos parfaites plastiques. Mon époux ne vous mate pas ! Il vous observe en esthète, (dixit) comme il admirerait une œuvre d'art...
Pendant que, m'en battant l'œil, j'en profite pour plonger dans la grande bleue jusqu'à ce que sa peur de rougir comme écrevisse reprenne le dessus sur toutes ces Vénus de Botticelli sortant de l'onde.
La pensée du jour :
La jalousie est mauvaise conseillère. Mieux vaut une saine réflexion qu'un froncement de sourcil. Inutile de vous regimber contre l'inévitable, choisissez plutôt d'en tirer parti
Votre philosophique et rouée Mme Torchon-à-la-main,
Qui a pourtant décidé de poursuivre son régime et de se remettre à la gymnastique
Alors qu'en début de saison mon cher mari se fait tirer l'oreille pour s'attarder sur le sable, prétextant l'inconfort de s'allonger sur une serviette et la sensibilité de sa peau au soleil, voilà qu'il vient de s'acheter un tout mignon parasol et qu'il emmène son transat en même temps que son indispensable petite femme.
Dans quel but, me direz-vous ? Mon propre plaisir, bien évidemment, se sacrifiant, puisqu'il sait combien j'aime nager puis longuement bronzer. En réalité, dans une finalité purement égoïste : reluquer le pullulement de jolies filles.
Roulez jeunesse et merci ! Continuez d'exposer insolemment vos parfaites plastiques. Mon époux ne vous mate pas ! Il vous observe en esthète, (dixit) comme il admirerait une œuvre d'art...
Pendant que, m'en battant l'œil, j'en profite pour plonger dans la grande bleue jusqu'à ce que sa peur de rougir comme écrevisse reprenne le dessus sur toutes ces Vénus de Botticelli sortant de l'onde.
La pensée du jour :
La jalousie est mauvaise conseillère. Mieux vaut une saine réflexion qu'un froncement de sourcil. Inutile de vous regimber contre l'inévitable, choisissez plutôt d'en tirer parti
Votre philosophique et rouée Mme Torchon-à-la-main,
Qui a pourtant décidé de poursuivre son régime et de se remettre à la gymnastique
vendredi 9 juillet 2010
Les habitudes ont la dent dure
Procédure aboutie et réception chez le sous-préfet de Céret, nous voilà enfin citoyens du drapeau tricolore et fiers de l'être... Avec un 14 juillet qui revêtira une émotion particulière. Nous reste à finir de mémoriser les paroles de la "Marseillaise"et à ne pas les confondre avec celles de l'hymne helvétique, reconnaissance oblige !
D'ailleurs, n'est-ce pas équitable ? A comparer notre plantureux pique-nique, il y a deux étés déjà, (entrée, plat principal, dessert et vin rouge) au leur, frugal, (sandwichs et bouteille d'eau), un couple d'amis suisses de toujours avaient déclaré en rigolant qu'on était devenus de vrais Français.
Depuis, nous nous efforçons d'être dignes de l'honneur qui nous a été fait et suivons à la lettre les directives du gouvernement, tout en râlant juste ce qu'il faut pour être de parfaits compatriotes.
Entre autre, nous appliquons cette consigne du président Sarkozy :
TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS
par l'ouverture d'une chambre d'hôte. Faisant d'une pierre deux coups, avec une connaissance plus approfondie de notre pays bien-aimé grâce aux conversations à bâtons rompus avec nos charmants hôtes. Qui dit mieux, comme intégration réussie ?
Pour nous féliciter, tapez 1
Pour nous dire peut mieux faire, tapez 2
Votre toute jeune Mme Torchon-à-la-main,
Qui espère être élue prochaine Marianne
La pensée du jour :
Les codes hiérarchiques sont inamovibles. Voilà que je me retrouve encore à nettoyer et à la préparation des petits déjeuners, alors que mon bricoleur de mari se garde les améliorations et réservations. Le pire étant que chacun y trouve son compte...
D'ailleurs, n'est-ce pas équitable ? A comparer notre plantureux pique-nique, il y a deux étés déjà, (entrée, plat principal, dessert et vin rouge) au leur, frugal, (sandwichs et bouteille d'eau), un couple d'amis suisses de toujours avaient déclaré en rigolant qu'on était devenus de vrais Français.
Depuis, nous nous efforçons d'être dignes de l'honneur qui nous a été fait et suivons à la lettre les directives du gouvernement, tout en râlant juste ce qu'il faut pour être de parfaits compatriotes.
Entre autre, nous appliquons cette consigne du président Sarkozy :
TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS
par l'ouverture d'une chambre d'hôte. Faisant d'une pierre deux coups, avec une connaissance plus approfondie de notre pays bien-aimé grâce aux conversations à bâtons rompus avec nos charmants hôtes. Qui dit mieux, comme intégration réussie ?
Pour nous féliciter, tapez 1
Pour nous dire peut mieux faire, tapez 2
Votre toute jeune Mme Torchon-à-la-main,
Qui espère être élue prochaine Marianne
La pensée du jour :
Les codes hiérarchiques sont inamovibles. Voilà que je me retrouve encore à nettoyer et à la préparation des petits déjeuners, alors que mon bricoleur de mari se garde les améliorations et réservations. Le pire étant que chacun y trouve son compte...
samedi 26 juin 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Issues de graines rapportées l'an passé de Royan
Lorsqu'elle les a vues, ma copine, cette chère Mme Torchon-à-la-main, s'en est presque étouffée !
La fin d'une belle amitié pour des fleurs ? Vraiment trop stupide.
Alors, je lui ai promis que je lui récupérerais des graines et que je lui confierais tous mes petits secrets de plantation pour qu'elle obtienne le même résultat !
Puis, à la place de thé, on s'est envoyé un petit muscat, histoire de sceller notre accord.
Quand je vous disais qu'une vieille amitié résiste à tout, même à de trop superbes roses trémière !
Vous trouvez que cela faisait longtemps que je ne vous parlais plus ?
C'est que l'été me rend paresseuse ! Si vous aviez vu cette mer, après-midi ! Un vrai miracle du Bon Dieu, dont il serait péché de ne pas profiter. Baignade à m'en saouler et soleil à me transformer en pain d'épice ! Quand je vous affirmais que nous vivions dans l'un des plus beaux départements de France et de Navarre...
Mais c'est pas le tout des choux, ou plutôt des artichaux de notre potager dont on se gave,
il faut que je vous balance en vitesse cette suite que vous espérez impatiemment, afin de
filer me reposer pour être en forme à la plage demain !
Elle est pas belle, la vie ?
Votre Croquette bientôt toute bronzée,
Qui s'épanouit sous le soleil de l'été
Bisous ensablés à toutes
dix-septième extrait :
Mlle Poirier, regard rivé à son écran, renaissait. Narta et ses déodorants éaient en train de réhabiliter l’image de la Femme. Si odieusement dévalorisée par Tena.
Fille blonde à l’aérienne fraîcheur. Hier en blanc. Aujourd’hui en noir.Tout comme Benji, d’ailleurs. Curieuse coïncidence.
Et achevant son actualisation en refilant le message qu’elle avait à faire passer à ce beau ténébreux. Pareillement vêtu de sombre.
Ainsi que sa compagne, le mâle Narta transpirait enfin. Pour utiliser, selon son exemple, un stick efficace et ne pas cocoter.
Justice était rendue. Bravo Narta !
Surtout que Narta, c’était vraiment plus joli que 8x4. Marque d’un produit similaire. Maintenant disparu du marché.
Mlle Poirier n’avait jamais osé confier à quiconque cet ultime rabaissement de sa personne.
Moche pas digérée, voilà qu’à la maison, elle était rebaptisée 8x4 ! En raison de cettte merde de contenant en verre, qu’elle avait malencontreusement brisé. Ils trouvaient tous cela tellement drôle…
A la limite de l’assassinat, elle avait heureusement trouvé la parade. Menacer de se promener avec une pancarte dans le dos, où elle aurait écrit en rouge et en grosses lettres : je me nomme 8x4.
A l’époque, dans les lycées, il n’y avait pas de psy pour les ados. Surtout quand ils étaient aussi raisonnables que l’était Moche Poirier. Alias 8x4 ! Mieux valait se débrouiller seule.
Excédée, Mlle Poirier rabrouait Napoléon. Quelle cochonnerie était-elle en train de couver, pour que refluent toutes ces âneries ? Ici, elle était Claire. Juste Claire. Quant à 8x4, la menace de la pancarte l’avait définitivement enterré.
- Reviens, mon Napoléon. Veux-tu du thon ? Avant que j’en fasse une salade. Comme disait l’autre, faut jamais broyer la merde !
Installe-toi. Je nous prépare à manger. Appelle-moi pour la « Roue de la fortune. »
mercredi 9 juin 2010
Hamac ou moto- neige
Quand j'imaginais notre retraite, je me voyais paresseusement étendue dans un hamac ondulant entre deux palmiers. Le nez dans un ciel au bleu caraïbe. Une noix de coco dans une main, un ananas dans l'autre...
Je viens de gagner mon hamac, tirée au sort parmi les nombreux participants au questionnaire de notre magasin de bricolage favori. L'ennui, c'est qu'il est plus facile de s'y prélasser jeune qu'à la retraite !!! S'y installer devenant excessivement périlleux.
Essayez donc, pour voir, mais évitez de vous casser la figure. Vous m'en voudriez trop !
Votre Mme Torchon-à-la-main,
Très contente d'y être enfin parvenue et qui se balance doucement, les doigts de pied en éventail. Un peu déçue, tout de même. C'est beaucoup moins confortable qu'elle l'aurait cru.
La pensée du jour :
Les rêves les plus beaux sont ceux qui ne se réalisent jamais. Choisissez l'Alaska et la moto-neige. Ce ne pourra être pire que ce que l'on vous en dira
Je viens de gagner mon hamac, tirée au sort parmi les nombreux participants au questionnaire de notre magasin de bricolage favori. L'ennui, c'est qu'il est plus facile de s'y prélasser jeune qu'à la retraite !!! S'y installer devenant excessivement périlleux.
Essayez donc, pour voir, mais évitez de vous casser la figure. Vous m'en voudriez trop !
Votre Mme Torchon-à-la-main,
Très contente d'y être enfin parvenue et qui se balance doucement, les doigts de pied en éventail. Un peu déçue, tout de même. C'est beaucoup moins confortable qu'elle l'aurait cru.
La pensée du jour :
Les rêves les plus beaux sont ceux qui ne se réalisent jamais. Choisissez l'Alaska et la moto-neige. Ce ne pourra être pire que ce que l'on vous en dira
mardi 1 juin 2010
Légumes ou maquettes
Après la pluie, le beau temps. Conditions idéales...
Une salade à midi, une salade le soir, c'est bon pour le transit et la silhouette !!!
Et puis, ça répond à l'une des recommandations serinées par le service de la Santé publique : 5 fruits et légumes par jour !
Boostée par le soleil, notre production s'affole. Est en passe de dépasser celle de ma copine Croquette, qui se relève la nuit pour parler à la sienne.
Si, si ! Nous l'avons surprise, l'autre soir, en revenant du cinéma. Même qu'elle a prétendu dialoguer avec les étoiles.
Du coup, nous, on a remis ça. Soigneusement et méticuleusement. Une graine par petit pot. Et ce matin, ô miracle, on a pu saluer de minuscules pousses. Plus petites que petites. Y a pas que ma copine qui sache parler aux plantes...
Le hic, c'est qu'ensuite il faudra assumer, parce que ça en fera, des salades !!!
Je balance entre les distribuer, les vendre ou les introduire au pt'tit déj. Avec lardons et œufs mollets.
Vous auriez pas une idée ? Toutes seront les bienvenues.
Votre préoccupée Mme Torchon-à-la-main,
Qui recherche les mille façons d'accommoder cet excellent végétal, qui rend beaux et intelligents. Suffit de nous regarder..
La pensée du jour :
Ne jamais oublier de remercier le ciel pour ses bienfaits. J'aurais pu tomber sur un mari maquettiste. Les légumes, ça se mange et ça reste dehors. Les goélettes, ça sert à rien, ça s'empile, bouffe l'espace et se couvre de poussière. Tout pour plaire...
Une salade à midi, une salade le soir, c'est bon pour le transit et la silhouette !!!
Et puis, ça répond à l'une des recommandations serinées par le service de la Santé publique : 5 fruits et légumes par jour !
Boostée par le soleil, notre production s'affole. Est en passe de dépasser celle de ma copine Croquette, qui se relève la nuit pour parler à la sienne.
Si, si ! Nous l'avons surprise, l'autre soir, en revenant du cinéma. Même qu'elle a prétendu dialoguer avec les étoiles.
Du coup, nous, on a remis ça. Soigneusement et méticuleusement. Une graine par petit pot. Et ce matin, ô miracle, on a pu saluer de minuscules pousses. Plus petites que petites. Y a pas que ma copine qui sache parler aux plantes...
Le hic, c'est qu'ensuite il faudra assumer, parce que ça en fera, des salades !!!
Je balance entre les distribuer, les vendre ou les introduire au pt'tit déj. Avec lardons et œufs mollets.
Vous auriez pas une idée ? Toutes seront les bienvenues.
Votre préoccupée Mme Torchon-à-la-main,
Qui recherche les mille façons d'accommoder cet excellent végétal, qui rend beaux et intelligents. Suffit de nous regarder..
La pensée du jour :
Ne jamais oublier de remercier le ciel pour ses bienfaits. J'aurais pu tomber sur un mari maquettiste. Les légumes, ça se mange et ça reste dehors. Les goélettes, ça sert à rien, ça s'empile, bouffe l'espace et se couvre de poussière. Tout pour plaire...
mardi 25 mai 2010
Amabilités conjugales
Tout homme a ses défauts. Qui n'en a pas ? A part nous qui sommes parfaites...
De ceux du mien, j'ai appris à m'accommoder. Certains parviennent même à me faire sourire ! Dont celui qui lui sert à ménager les cordons de sa bourse par cette élégante pirouette : autant payer le cinéma à sa sœur !!!
Tu m'achètes ce joli bijou ? Autant payer le cinéma à sa sœur !
Tu m'offres un week-end à Venise ? Autant payer le cinéma à sa sœur !
Tu m'emmènes au resto ? Autant payer le cinéma à sa sœur !
Etc. etc. etc...
Mais ne vous tracassez pas pour moi ! Demain, j'aurai quand même droit à deux ou trois nouveaux maillots de bain. Car, à moins de trouver une plage pour nudistes, dur, dur de se baigner à poil...
Votre heureuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui a enfin replongé dans la grande bleue
On est frileuse ou on ne l'est pas !
La pensée du jour :
Pour un abonnement à vie au cinéma ou autres gracieusetés, bannissez les relations longue durée ou les messieurs qui afficheraient identique philosophie
De ceux du mien, j'ai appris à m'accommoder. Certains parviennent même à me faire sourire ! Dont celui qui lui sert à ménager les cordons de sa bourse par cette élégante pirouette : autant payer le cinéma à sa sœur !!!
Tu m'achètes ce joli bijou ? Autant payer le cinéma à sa sœur !
Tu m'offres un week-end à Venise ? Autant payer le cinéma à sa sœur !
Tu m'emmènes au resto ? Autant payer le cinéma à sa sœur !
Etc. etc. etc...
Mais ne vous tracassez pas pour moi ! Demain, j'aurai quand même droit à deux ou trois nouveaux maillots de bain. Car, à moins de trouver une plage pour nudistes, dur, dur de se baigner à poil...
Votre heureuse Mme Torchon-à-la-main,
Qui a enfin replongé dans la grande bleue
On est frileuse ou on ne l'est pas !
La pensée du jour :
Pour un abonnement à vie au cinéma ou autres gracieusetés, bannissez les relations longue durée ou les messieurs qui afficheraient identique philosophie
samedi 22 mai 2010
Esclaves de cuisine
A notre dernière leçon de conversation anglaise, notre prof a sous-entendu que les Françaises étaient des "slaves kitchen " ou "in french " des esclaves de la cuisine !
Et chacune de s'écrier que non ! Que la cuisine était quasi un hobby. Que c'était une joie de mitonner de bons p'tits plats pour un mari qui raffolait du bien manger.
Mais ce soir, tout en coupant les légumes pour la soupe et en calculant que j'avais bien passé, pour cette seule journée, au moins deux heures derrière mon induction, je me suis dit que notre Britannique de professeur n'avait pas si tort que ça...
Le temps de mettre à cuire, je réfléchissais à la manière de passer tout en douceur aux us de la perfide Albion, côté fourneau en tout cas. Sandwichs à midi ou barquettes toutes prêtes à glisser au micro-ondes !
Votre cogitante Mme Torchon-à-la-main,
Qui en est restée au statu-quo, faute de solution satisfaisante
La pensée du jour :
Pour que votre chère et tendre ne se pose pas la même question, songez à lui offrir de temps en temps quelques fleurs, compliments bien tournés ou le resto. Mais surtout pas de cours de conversation anglaise, générateur de conflit
Et chacune de s'écrier que non ! Que la cuisine était quasi un hobby. Que c'était une joie de mitonner de bons p'tits plats pour un mari qui raffolait du bien manger.
Mais ce soir, tout en coupant les légumes pour la soupe et en calculant que j'avais bien passé, pour cette seule journée, au moins deux heures derrière mon induction, je me suis dit que notre Britannique de professeur n'avait pas si tort que ça...
Le temps de mettre à cuire, je réfléchissais à la manière de passer tout en douceur aux us de la perfide Albion, côté fourneau en tout cas. Sandwichs à midi ou barquettes toutes prêtes à glisser au micro-ondes !
Votre cogitante Mme Torchon-à-la-main,
Qui en est restée au statu-quo, faute de solution satisfaisante
La pensée du jour :
Pour que votre chère et tendre ne se pose pas la même question, songez à lui offrir de temps en temps quelques fleurs, compliments bien tournés ou le resto. Mais surtout pas de cours de conversation anglaise, générateur de conflit
jeudi 20 mai 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Trop de froid, trop de neige, trop de pluie et actuellement trop de tramontane engendrent de curieux résultats :
cerises en sous-nombre et pas encore mûres, salades trop petites, gigantisme des feuilles des roses trémières...
Ce n'est pas encore demain qu'on se mettra aux confitures ou à la plage ! Une excellente raison pour vous occuper avec ce nouvel extrait, qui vous dépeindra toute la méchanceté humaine...
Souriez et régalez-vous, ce n'est pas vous qui êtes visés.
Votre Croquette,
A qui cette tramontane continuelle commence à sérieusement taper sur le système.
seizième extrait :
Les réactions jubilatoires avaient dépassé ses pires prévisions.
- Z'avez vu "la Poirier ?" Comme zy elle était pas suffisamment moche !
Le sobriquet lui était resté. Son aversion des autres amplifiée. Aurait-elle songé qu'elle puisse regretter un jour "la Poirier ?" Mais c'était avant. Bien avant qu'elle ne devienne Moche. Moche Poirier !
- Abîme, ça prend un circonflexe, sombre crétin.
s'énervait-elle soudain, blessée par cette humiliante résurgence. Face à l'ignorance d'un candidat qui allait échouer et qu'encourageait Benji, bon prince.
- Te sauve pas, Napoléon. J'ai trop besoin de toi. Je ne hurle plus, ajoutait-elle doucement, avec une caresse pacificatrice à l'animal.
Avait-elle eu de la chance, dans son infortune !
D'expérience, elle n'osait envisager les conséquences, si son cher frère n'avait pas estropié Prune, Patience ou Reine...
- Des prunes sur un poirier, faut pas être gourde !
- Avec de la patience, tu finiras par la fermer, ta poire !
- T'es vraiment la reine, la reine des poires...
Cette dernière amertume se noyait sous les vivats des 8 rescapés du Mur. Mlle Poirier relevait la tête. Comme prévu, le candidat venait d’être battu !
Profil bas, il s’en retournait dans les coulisses. Accompagné par le regard cruel d’une caméra, filmant sans vergogne sa déconvenue.
Pourquoi ressasser un triste passé, alors que Benji lui souriait en annonçant la pub ?
Inamovibles chemise et costume noirs, voulait-il s’inspirer de Thierry Ardisson ? A moins que ce ne soit la couleur qui lui aille le mieux.
De toute façon, il ne lui ressemblait pas. Pas fat pour un rond et beaucoup plus gentil…
mardi 18 mai 2010
Pour vivre en paix, cultivons notre jardin
Un de ces jours, ma copine Croquette vous fera admirer ses salades ou ce qu'elle voudra d'autre !
Mais je vous vois venir, avec vos grands sabots, NON NON, on n'est pas en compétition pour déterminer laquelle a le meilleur mari jardinier. Parce ce que nous, copines, on l'est vraiment et depuis longtemps...
A propos d'amitié, y a de cela environ un mois, en faisant mes courses, je suis tombée sur une ancienne camarade d'école. Une des premières à se lancer dans le mariage, fière et résolue ! Depuis, il semblerait qu'elle ait déchanté. Lisez plutôt :
Au deuxième petit verre de Muscat, elle m'avouait que depuis qu'il était à la retraite, elle ne supportait plus le cher homme.Toujours dans ses pattes à mettre son grain de sel. A critiquer. A tourner en rond. A s'examiner sa petite santé... Télé et charentaises le soir.
Croyant bien faire, je lui ai alors conseillé de l'inscrire à un cours de bricolage. Surtout qu'ils avaient hérité d'une vieille baraque à rénover et qu'il sait à peine planter un clou. (Selon elle)
Hier, je l'ai recroisée dans le même centre commercial et elle a fait semblant de ne pas me reconnaître ! Il m'a fallut la coincer contre le rayon des produits équitables pour qu'elle crache le morceau.
Son mari n'avait pas aimé le bricolage, mais raffolé de l'émulation qui allait avec ! Il avait alors pris un abonnement pour un cours de fitness. Perdre sa brioche, plutôt que ses doigts...
Au final, il était tombé fou amoureux de sa prof, une blonde bicepsée passionnée de...vieilles maisons à retaper.
Et voilà qu'il venait de se tailler pour emménager en sa compagnie dans la baraque menaçant ruines qui du coup, et en prime, lui passait sous le nez. Le divorce étant sérieusement envisagé !
Là, j'ai totalement regretté de ne pas l'avoir laissée m'ignorer. Me suis esquivée, prétextant un rendez-vous, sur de plats regrets et des encouragements sincères à ne pas déprimer. Tout en souhaitant du fond du cœur ne plus la rencontrer jamais.
Votre Mme Torchon-à-la-main,
Qui n'arrive pas à s'en vouloir.
Est-on responsable des malheureux hasards de la vie ?
La pensée du jour :
Pour arrêter l'hémorragie ou plus simplement allonger votre liste de relations, ravalez vos conseils. Tendez une oreille attentive et compréhensive et souvenez-vous qui a payé le café la dernière fois
samedi 15 mai 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Virée au marché, cueillette et dégustation de la troisième fraise du jardin, (que voulez-vous, avec ce temps encore frais mais qui semble peu à peu s'améliorer, y faut pas trop demander), concert lyrique à Port-Vendres, écriture, puis les Aventuriers des mondes perdus sur le petit écran, quelle journée !
Mais rassurez-vous, Mlle Poirier et Napoléon sont quand même au rendez-vous. Votre fidélité me touche et mérite récompense. Bonne lecture, que la difficile jeunesse de Mlle Poirier ne vous empêche pas de dormir.
P.S. Si vous voulez faire ami-ami avec Napoléon ou votre propre chat, grattez-le sous le ventre ou entre les oreilles. Et essayez la télé.
Votre Croquette,
Qui profitera du dimanche pour se reposer. A moins que...
quinzième extrait :
Etait-ce de cette période que datait sa colère d’autrui ? Ou de plus tard ? Juste avant son adolescence. Lorsqu’elle était définitivement devenue « Poirier clair. » Puis, plus simplement, « la Poirier ! »
Elle se souvenait par contre très précisément quand et comment cette colère, qui l’avait presque conduite à l’autisme, s’était transformée en haine. Ce matin maudit où elle avait été contrainte de se présenter au collège, affublée de lunettes dont les verres, épais comme des hublots, lui donnaient un regard qu’elle n’aurait pas souhaité à son pire ennemi.
Lorsqu’elle s’était observée dans le miroir, larmes aux yeux, avant de partir affronter la rue puis ses camarades, elle avait immédiatement compris pourquoi elle n’avait jamais voulu porter de telles horreurs…
Mais ne venait-elle pas d’échouer au contrôle annuel de la vue ? Après avoir appris par cœur, année après année, la direction dans laquelle s’élançaient les bras vicieux du E abhorré. Jusqu’à cette fatale dernière fois, où elle était passée la première.
Pour ne plus lire au tableau noir après le deuxième rang et être porteuse d’une sévère hérédité, elle se savait myope. Et en sursis, grâce à divers stratagèmes, dont le précédent. Tout, plutôt qu’être condamnée aux besicles !
La pilule avait été d’autant plus difficile à avaler que depuis quelques semaines, un appareil dentaire lui martyrisait la bouche. Promesse d’une beauté en devenir qu’il lui fallait payer, dans l’immédiat, d’une difformité momentanée mais certaine. Et qui l’avait réduite, cerise sur le gâteau, à l’état d’idiote zézayante. Une Lisa avant l’heure !
Mais rassurez-vous, Mlle Poirier et Napoléon sont quand même au rendez-vous. Votre fidélité me touche et mérite récompense. Bonne lecture, que la difficile jeunesse de Mlle Poirier ne vous empêche pas de dormir.
P.S. Si vous voulez faire ami-ami avec Napoléon ou votre propre chat, grattez-le sous le ventre ou entre les oreilles. Et essayez la télé.
Votre Croquette,
Qui profitera du dimanche pour se reposer. A moins que...
quinzième extrait :
Etait-ce de cette période que datait sa colère d’autrui ? Ou de plus tard ? Juste avant son adolescence. Lorsqu’elle était définitivement devenue « Poirier clair. » Puis, plus simplement, « la Poirier ! »
Elle se souvenait par contre très précisément quand et comment cette colère, qui l’avait presque conduite à l’autisme, s’était transformée en haine. Ce matin maudit où elle avait été contrainte de se présenter au collège, affublée de lunettes dont les verres, épais comme des hublots, lui donnaient un regard qu’elle n’aurait pas souhaité à son pire ennemi.
Lorsqu’elle s’était observée dans le miroir, larmes aux yeux, avant de partir affronter la rue puis ses camarades, elle avait immédiatement compris pourquoi elle n’avait jamais voulu porter de telles horreurs…
Mais ne venait-elle pas d’échouer au contrôle annuel de la vue ? Après avoir appris par cœur, année après année, la direction dans laquelle s’élançaient les bras vicieux du E abhorré. Jusqu’à cette fatale dernière fois, où elle était passée la première.
Pour ne plus lire au tableau noir après le deuxième rang et être porteuse d’une sévère hérédité, elle se savait myope. Et en sursis, grâce à divers stratagèmes, dont le précédent. Tout, plutôt qu’être condamnée aux besicles !
La pilule avait été d’autant plus difficile à avaler que depuis quelques semaines, un appareil dentaire lui martyrisait la bouche. Promesse d’une beauté en devenir qu’il lui fallait payer, dans l’immédiat, d’une difformité momentanée mais certaine. Et qui l’avait réduite, cerise sur le gâteau, à l’état d’idiote zézayante. Une Lisa avant l’heure !
jeudi 13 mai 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Coucou me revoilà ! Mouillée mais pas noyée...
Ce que l'on perd en parapluie, on le gagne en crème solaire.
Me revoilà pour la suite. La suite d'une histoire que vous avez refusé de me réclamer, bien que je vous l'aie demandé. Bien trop gentille, je suis ! Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.
Amusez-vous bien et veillez sur Napoléon.
Votre Croquette, qui ne ne vous oublie pas
Chapitre 2
Votre nom, s’il vous plaît !
- Mon nom est Poirier. Claire Poirier ! Que voulez-vous, on ne choisit pas. Et tout le monde ne peut pas s’appeler James Bond ou Benjamin Castaldi !
Surtout si l’on est née fille. De parents désireux que leur rejeton de trois ans soit capable d’énoncer correctement le prénom de sa petite sœur à ceux qui le lui demanderaient…
Tout en répondant ou en séchant sur les questions de « 1 contre 100, » Mlle Poirier méditait sur cette autre injustice. Peu à peu prise par l’ambiance bruyante et gentiment fofolle qui se dégageait du Mur.
Pour elle, contre le blues, rien ne concurrençait la foule. Pas même le verre de whisky, d’autre chose ou d’eau, qu’elle s’apprêtait à proposer à Benji. Puis à partager avec lui, s’il l’acceptait.
Tous ces cris lui montaient à la tête. Son modeste salon, bourré à craquer de farfelus, la grisait. Napoléon se trompait. Elle n’était pas dépressive. Elle surmonterait la perte des triplées.
De James, il était facile de faire un lord anglais. Même si ces prénoms étaient aussi portés par des valets de chambre ! Et de Benjamin, Benji.
Davantage moderne et représentatif. Surtout pour un animateur télé à succès, attirant et athlétique. Qui n’hésitait pas à le prouver en dégrafant ou en tombant carrément la chemise avec une fausse pudeur, lorsque l’occasion s’en présentait…
De Claire, par ailleurs peu exaltant, on pouvait à la rigueur s’arranger.
A la condition expresse d’éviter d’y joindre Poirier ! Elle l’avait appris à ses dépens. Très tôt. Dès la maternelle.
- Comment t’appelles-tu ?
- Claire
- Claire comment ?
- Claire Poirier
Les premiers rires avaient fusé. Elle ne les oublierait pas. L’aurait-elle voulu ? Chaque rentrée scolaire se serait chargée de les lui rappeler…
Ce que l'on perd en parapluie, on le gagne en crème solaire.
Me revoilà pour la suite. La suite d'une histoire que vous avez refusé de me réclamer, bien que je vous l'aie demandé. Bien trop gentille, je suis ! Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.
Amusez-vous bien et veillez sur Napoléon.
Votre Croquette, qui ne ne vous oublie pas
Chapitre 2
Votre nom, s’il vous plaît !
- Mon nom est Poirier. Claire Poirier ! Que voulez-vous, on ne choisit pas. Et tout le monde ne peut pas s’appeler James Bond ou Benjamin Castaldi !
Surtout si l’on est née fille. De parents désireux que leur rejeton de trois ans soit capable d’énoncer correctement le prénom de sa petite sœur à ceux qui le lui demanderaient…
Tout en répondant ou en séchant sur les questions de « 1 contre 100, » Mlle Poirier méditait sur cette autre injustice. Peu à peu prise par l’ambiance bruyante et gentiment fofolle qui se dégageait du Mur.
Pour elle, contre le blues, rien ne concurrençait la foule. Pas même le verre de whisky, d’autre chose ou d’eau, qu’elle s’apprêtait à proposer à Benji. Puis à partager avec lui, s’il l’acceptait.
Tous ces cris lui montaient à la tête. Son modeste salon, bourré à craquer de farfelus, la grisait. Napoléon se trompait. Elle n’était pas dépressive. Elle surmonterait la perte des triplées.
De James, il était facile de faire un lord anglais. Même si ces prénoms étaient aussi portés par des valets de chambre ! Et de Benjamin, Benji.
Davantage moderne et représentatif. Surtout pour un animateur télé à succès, attirant et athlétique. Qui n’hésitait pas à le prouver en dégrafant ou en tombant carrément la chemise avec une fausse pudeur, lorsque l’occasion s’en présentait…
De Claire, par ailleurs peu exaltant, on pouvait à la rigueur s’arranger.
A la condition expresse d’éviter d’y joindre Poirier ! Elle l’avait appris à ses dépens. Très tôt. Dès la maternelle.
- Comment t’appelles-tu ?
- Claire
- Claire comment ?
- Claire Poirier
Les premiers rires avaient fusé. Elle ne les oublierait pas. L’aurait-elle voulu ? Chaque rentrée scolaire se serait chargée de les lui rappeler…
J'épile, j'épile pas ?
En hiver, je renonce à m'épiler les aisselles. Parce que ça me tient chaud, que ça me fait comme une fourrure. Comme un confortable Teddy Bear.
L'ennui, c'est que mon homme, il déteste ! Il trouve ça affreux. Pas sexy pour un rond et terriblement négligé pour une Mme Torchon-à-la-main. Mais moi, je résiste. C'est que t'y tiens, à mes visons...
Mais là, j'hésite à céder. Cela ferait peut-être revenir le beau temps.
Et vous, comment managez-vous le problème ? Savez-vous s'il existe des faux poils à coller ?
Bien affectueusement,
Votre bientôt toute lisse Mme Torchon-à-la-main
La pensée du jour :
Convaincre l'organisatrice du casting des ménagères de plus de cinquante ans concernant la pub du déodorant Nivea d'attendre un peu. Je tiens à participer !
L'ennui, c'est que mon homme, il déteste ! Il trouve ça affreux. Pas sexy pour un rond et terriblement négligé pour une Mme Torchon-à-la-main. Mais moi, je résiste. C'est que t'y tiens, à mes visons...
Mais là, j'hésite à céder. Cela ferait peut-être revenir le beau temps.
Et vous, comment managez-vous le problème ? Savez-vous s'il existe des faux poils à coller ?
Bien affectueusement,
Votre bientôt toute lisse Mme Torchon-à-la-main
La pensée du jour :
Convaincre l'organisatrice du casting des ménagères de plus de cinquante ans concernant la pub du déodorant Nivea d'attendre un peu. Je tiens à participer !
mardi 11 mai 2010
Vous avez dit crise ?
On croyait que la crise était derrière. Qu'ils avaient réussi à sauver nos p'tits sous. Merci à eux !
Et voilà qu'avec la Grèce endettée jusqu'au sommet de l'Acropole, et les risques de contagion aux autres membres de l'Union, que tout est remis en question.
Et voici qu'on retremble pour notre maigre magot. Qu'on refrémit. Qu'on se réinterroge et qu'on se réindigne : milliards volatilisés ici ! Empruntés par là ! Indirectement prêtés par nous, pauvres pommes !
Alors qu'on en est toujours à racler nos fonds de tiroir, on a jamais tant entendu parler de pognon. Dont on ne verra jamais la couleur. Vous avez dit injuste ? Pourtant, personne n'a jamais prétendu que l'égalité était de ce monde ! Alors, de quoi vous plaignez-vous ?
N'empêche, si on gérait notre argent de cette façon, nous, au gnouf, ça ferait longtemps qu'on y serait...
Mais vous connaissez maintenant votre Mme Torchon-à-la-main. Toujours prête à tirer une solution de son seau à récurer. Que dites-vous de celle d'aujourd'hui ?
Obliger tout ce beau monde, pour lui remettre la tête en place, à faire comme nous. C'est à dire à apprendre à ne pas dépenser plus qu'il n'a !
Votre ci-devant Mme Torchon-à-la-main,
Votre dévouée vérifieuse de compte et éventuelle future ministre de l'économie
La pensée du jour :
Engager une personne compétente pour nettoyer ces écuries d'Augias. L'ennui, c'est que mon torchon, je refuse de le prêter. Et comme ils ne penseront pas à m'employer, désolée, il vous faudra trouver quelqu'un d'autre
Et voilà qu'avec la Grèce endettée jusqu'au sommet de l'Acropole, et les risques de contagion aux autres membres de l'Union, que tout est remis en question.
Et voici qu'on retremble pour notre maigre magot. Qu'on refrémit. Qu'on se réinterroge et qu'on se réindigne : milliards volatilisés ici ! Empruntés par là ! Indirectement prêtés par nous, pauvres pommes !
Alors qu'on en est toujours à racler nos fonds de tiroir, on a jamais tant entendu parler de pognon. Dont on ne verra jamais la couleur. Vous avez dit injuste ? Pourtant, personne n'a jamais prétendu que l'égalité était de ce monde ! Alors, de quoi vous plaignez-vous ?
N'empêche, si on gérait notre argent de cette façon, nous, au gnouf, ça ferait longtemps qu'on y serait...
Mais vous connaissez maintenant votre Mme Torchon-à-la-main. Toujours prête à tirer une solution de son seau à récurer. Que dites-vous de celle d'aujourd'hui ?
Obliger tout ce beau monde, pour lui remettre la tête en place, à faire comme nous. C'est à dire à apprendre à ne pas dépenser plus qu'il n'a !
Votre ci-devant Mme Torchon-à-la-main,
Votre dévouée vérifieuse de compte et éventuelle future ministre de l'économie
La pensée du jour :
Engager une personne compétente pour nettoyer ces écuries d'Augias. L'ennui, c'est que mon torchon, je refuse de le prêter. Et comme ils ne penseront pas à m'employer, désolée, il vous faudra trouver quelqu'un d'autre
jeudi 6 mai 2010
Beauté. quand tu nous tiens
Hier soir, il m'a dit que j'étais belle. Aussi belle que lorsque il m'a rencontrée, il y a de cela.....
Ce compliment ne résistera peut-être pas au lever du soleil, mais qu'est-ce qu'il m'a fait plaisir !
La pensée du jour :
L'important n'est pas d'être une Adriana Karembeu ou une Pénélope Cruz, mais de résister à l'usure de la cohabitation, bien plus pernicieuse que celle du temps
Au boulot les filles,
Il n'y a pas que le collagène ou le botox !
J'attends vos astuces.
Votre reboostée Mme Torchon-à-la-main,
Qui a cessé d'en vouloir à son miroir
Ce compliment ne résistera peut-être pas au lever du soleil, mais qu'est-ce qu'il m'a fait plaisir !
La pensée du jour :
L'important n'est pas d'être une Adriana Karembeu ou une Pénélope Cruz, mais de résister à l'usure de la cohabitation, bien plus pernicieuse que celle du temps
Au boulot les filles,
Il n'y a pas que le collagène ou le botox !
J'attends vos astuces.
Votre reboostée Mme Torchon-à-la-main,
Qui a cessé d'en vouloir à son miroir
mercredi 5 mai 2010
Station météo ou soie
On peut pas dire que mon homme soit particulièrement dépensier. Pourtant, il ne peut s'empêcher de foncer, à chaque fois, au rayon de ce qui facilite la vie de tout bricoleur ou jardinier émérite afin de trouver la perle rare manquant encore à sa panoplie : machine à découper les carreaux, à broyer les déchets végétaux, à scier, à poncer, à débiter... Sans oublier l'aiguiseur de lames dernière génération, la mini visseuse, l'appareil à donner la température extérieure et intérieure, le pluviomètre, le catalyseur de je ne sais quoi ou tout futur indispensable gadget.
Mais que l'on traverse l'endroit réservé aux colifichets et autres futilités féminines, voyez-le foncer, tête baissée, comme s'il avait le diable à ses trousses.
Vous avez dit égalité ?
La pensée du jour :
Si vous craquez pour les dessous Princesse Tam-Tam ou Simone Pérèle, fuyez ce genre d'individu ! Sa station météo passera toujours avant vos désirs de dentelles, puisqu'il persiste à vous trouver plus belle nue !
Votre indulgente Mme Torchon-à-la-main,
qui continuera à ne porter que du coton et qui s'en trouve bien.
A très bientôt, pour un prochain défilé...
Mais que l'on traverse l'endroit réservé aux colifichets et autres futilités féminines, voyez-le foncer, tête baissée, comme s'il avait le diable à ses trousses.
Vous avez dit égalité ?
La pensée du jour :
Si vous craquez pour les dessous Princesse Tam-Tam ou Simone Pérèle, fuyez ce genre d'individu ! Sa station météo passera toujours avant vos désirs de dentelles, puisqu'il persiste à vous trouver plus belle nue !
Votre indulgente Mme Torchon-à-la-main,
qui continuera à ne porter que du coton et qui s'en trouve bien.
A très bientôt, pour un prochain défilé...
lundi 3 mai 2010
Poursuite du grand chambardement
Aujourd'hui, il pleut et il fait froid. Comme hier et comme demain et après-demain...
Après la plage, la polaire !
Il pleut, à rester sous la couette jusqu'à ce que ça cesse ! A nous donner des pieds palmés, à faire vomir les escargots et gémir les grenouilles !
Et savoir que ça fait du bien à la nature, que le vert a remplacé le jaune paille, que les feuilles poussent à la vitesse grand V, que les barrages se remplissent, que les fleurs respirent et que les salades de notre potager, si ça continue, seront bientôt toutes croquantes dans notre assiette, ne me console pas.
Pourquoi je l'ai pas fait, la semaine passée, ce plongeon dans la grande bleue ?
Si ça continue, je vais aller frapper à la porte du grand Météorologue et le prier de faire un effort.
Et tant pis si tous ceux qui vivent de la terre m'en veulent car, comme on dit : trop et trop peu gâtent tous les jeux !!!
A propos de proverbes pourris, vous voulez que je vous en invente un, bien défaitiste ? Du style :
Printemps pluvieux, été calamiteux
Ou carrément optimiste :
Printemps râpé, été barbecue
Pour le défaitiste, tapez 1 !
Pour l'optimiste, tapez 2 !
Une semaine de soleil est à gagner...
Votre climatologue et déboussolée
Mme Torchon-à-la-main,
qui refuse de regarde pousser ses salades
La pensée du jour :
Mieux vaut choisir la couleur des yeux de son futur bébé que celle du temps. On n'est que deux à s'engueuler et les conséquences sur le climat, inexistantes
Après la plage, la polaire !
Il pleut, à rester sous la couette jusqu'à ce que ça cesse ! A nous donner des pieds palmés, à faire vomir les escargots et gémir les grenouilles !
Et savoir que ça fait du bien à la nature, que le vert a remplacé le jaune paille, que les feuilles poussent à la vitesse grand V, que les barrages se remplissent, que les fleurs respirent et que les salades de notre potager, si ça continue, seront bientôt toutes croquantes dans notre assiette, ne me console pas.
Pourquoi je l'ai pas fait, la semaine passée, ce plongeon dans la grande bleue ?
Si ça continue, je vais aller frapper à la porte du grand Météorologue et le prier de faire un effort.
Et tant pis si tous ceux qui vivent de la terre m'en veulent car, comme on dit : trop et trop peu gâtent tous les jeux !!!
A propos de proverbes pourris, vous voulez que je vous en invente un, bien défaitiste ? Du style :
Printemps pluvieux, été calamiteux
Ou carrément optimiste :
Printemps râpé, été barbecue
Pour le défaitiste, tapez 1 !
Pour l'optimiste, tapez 2 !
Une semaine de soleil est à gagner...
Votre climatologue et déboussolée
Mme Torchon-à-la-main,
qui refuse de regarde pousser ses salades
La pensée du jour :
Mieux vaut choisir la couleur des yeux de son futur bébé que celle du temps. On n'est que deux à s'engueuler et les conséquences sur le climat, inexistantes
samedi 1 mai 2010
Problème d'intendance
Y'a plus de lardons dans le frigo. Y manqueront dans la soupe. Bien fait pour lui ! Y n'avait qu'à pas les manger derrière mon dos, en s'imaginant que je n'entendais pas le caractéristique bruit de la barquette ouverte subrepticement.
Tous des goinfres, je vous dis...
Votre navrée Mme Torchon-à-la-main,
Qui ne sait plus quoi concocter pour ce soir
La pensée du jour :
C'est quand votre aliment favori est absent du frichti, que vous réalisez que vous auriez dû le bouder pour le retrouver dans votre assiette. Apprenez donc à brider vos envies...
Tous des goinfres, je vous dis...
Votre navrée Mme Torchon-à-la-main,
Qui ne sait plus quoi concocter pour ce soir
La pensée du jour :
C'est quand votre aliment favori est absent du frichti, que vous réalisez que vous auriez dû le bouder pour le retrouver dans votre assiette. Apprenez donc à brider vos envies...
lundi 26 avril 2010
Abus manifeste
Aujourd'hui, tout part en vrille et l'égalité est moins que jamais de ce monde.
Suffit de lire les sommes astronomiques dont ont été gratifiés certains personnages télévisuels que je ne nommerai point par Endemol, rendue célèbre pour ses démêlés avec notre illustre dame au chapeau.
Si je pense aux heures de ménagère même pas payée au SMIC qu'il me faudrait accomplir pour atteindre de tels montants, je me retrouverais encore à astiquer dans l'au-delà, où l'on serait en droit d'attendre un peu plus de justice...
Du coup, tous ces animateurs, même si certains ont vraiment une bonne tronche, ils m'apparaîtront moins sympathiques, avec leurs poches cousues de l'or des secondes passées à les écouter !!!
Et encore, je ne suis pas la plus à plaindre, car moi, je ne ne crèverai toujours pas de faim, grâce à notre magnifique potager dont s'occupe ma douce moitié avec un soin jaloux.
Mais les plaintes sans remède sont stériles et mènent à une dangereuse déprime. Aussi, pour rester dans l'air du temps, je vous propose de lancer l'ordre général de grève du petit écran, tant que nos chers concernés n'échangeront pas leur place avec les nôtres...
Courage, la lecture, c'est pas mal aussi et ça apprend également plein de choses.
Votre outrée Mme Torchon-à-la-main, qui ne brandit pas le drapeau blanc.
La pensée du jour :
Ponctionner sur ces profits indécents de quoi régler nos taxes télévisuelles. Et si les intéressés protestent, en choisir de moins gourmands ! Ce sera toujours ça d'économisé...
Suffit de lire les sommes astronomiques dont ont été gratifiés certains personnages télévisuels que je ne nommerai point par Endemol, rendue célèbre pour ses démêlés avec notre illustre dame au chapeau.
Si je pense aux heures de ménagère même pas payée au SMIC qu'il me faudrait accomplir pour atteindre de tels montants, je me retrouverais encore à astiquer dans l'au-delà, où l'on serait en droit d'attendre un peu plus de justice...
Du coup, tous ces animateurs, même si certains ont vraiment une bonne tronche, ils m'apparaîtront moins sympathiques, avec leurs poches cousues de l'or des secondes passées à les écouter !!!
Et encore, je ne suis pas la plus à plaindre, car moi, je ne ne crèverai toujours pas de faim, grâce à notre magnifique potager dont s'occupe ma douce moitié avec un soin jaloux.
Mais les plaintes sans remède sont stériles et mènent à une dangereuse déprime. Aussi, pour rester dans l'air du temps, je vous propose de lancer l'ordre général de grève du petit écran, tant que nos chers concernés n'échangeront pas leur place avec les nôtres...
Courage, la lecture, c'est pas mal aussi et ça apprend également plein de choses.
Votre outrée Mme Torchon-à-la-main, qui ne brandit pas le drapeau blanc.
La pensée du jour :
Ponctionner sur ces profits indécents de quoi régler nos taxes télévisuelles. Et si les intéressés protestent, en choisir de moins gourmands ! Ce sera toujours ça d'économisé...
dimanche 25 avril 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Comme promis, voici la fin du premier chapitre de mon premier livre : Dialogue avec Napoléon ou fallait pas toucher à ma télé.
Pour obtenir la suite, faudra la réclamer. Mais très gentiment...
Je file. Je suis attendue chez Mme Torchon-à-la-main pour un thé entre nanas.
A bientôt,
Votre Croquette en retard, qui s'est attardée au jardin (parbleu par ce beau temps ! ) et qui en a oublié la confection de sa spécialité : sa tarte aux noisettes.
A la place, j'amènerai aux copines un Muscat de Rivesaltes. Qui descendra aussi très bien, par cette chaleur...
treizième extrait :
Qu’avait-elle fait de son été ? A part paniquer pour une canicule qui n’avait pas eu lieu ou trembler pour des inondations qui avaient épargné son village. Posé sous un ciel irrémédiablement bleu, entre mer et montagnes.
Pourtant, la flamboyante saison n’était plus. Fallait-il en porter le deuil, tandis que les pierres demeuraient tièdes aux fesses dans le crépuscule et que les cigales s’obstinaient à étourdir de leurs stridulations têtues ? Pauvre Napoléon, qui s’énervait à manquer des lézards qui doutaient eux aussi du retour de l’automne.
Le ciel finirait quand même par s’assombrir, dans la rousseur des ceps, sous le vol des étourneaux. Et le coassement des crapauds par triompher de celui des cigales. Surtout s’il se mettait à pleuvoir…
Fin et commencement. L’histoire de toute existence. En dépit de ses efforts, Mlle Poirier ne réussissait pas à se passionner pour le rugby et à s’inventer de nouvelles émissions fétiches.
Ce remarquable film d’Almodovar traitant avec une vraie cruauté, compensée de tant de tact et de justesse, des rapports conflictuels mère-fille où plus d’une s’était certainement reconnue, y compris elle, était donc à marquer d’une pierre blanche.
Ne lui avait-il pas fait passer sa première soirée émotion après « Secret Story ? » Toute de réminiscences et de regrets de sentiments non exprimés, pour n’avoir cessé de vouloir épargner celle qui lui avait donné le jour. Cela la rendait si triste, lorsqu’elle cherchait à s’affranchir de son mode de pensée.
Peut-être Mlle Poirier vieillissait-elle…
- Parle plus fort, Napoléon. La télé marche. Non, je n’irai pas à la pharmacie. Je n’entame pas ma déprime automnale, petit arrogant !
Pour obtenir la suite, faudra la réclamer. Mais très gentiment...
Je file. Je suis attendue chez Mme Torchon-à-la-main pour un thé entre nanas.
A bientôt,
Votre Croquette en retard, qui s'est attardée au jardin (parbleu par ce beau temps ! ) et qui en a oublié la confection de sa spécialité : sa tarte aux noisettes.
A la place, j'amènerai aux copines un Muscat de Rivesaltes. Qui descendra aussi très bien, par cette chaleur...
treizième extrait :
Qu’avait-elle fait de son été ? A part paniquer pour une canicule qui n’avait pas eu lieu ou trembler pour des inondations qui avaient épargné son village. Posé sous un ciel irrémédiablement bleu, entre mer et montagnes.
Pourtant, la flamboyante saison n’était plus. Fallait-il en porter le deuil, tandis que les pierres demeuraient tièdes aux fesses dans le crépuscule et que les cigales s’obstinaient à étourdir de leurs stridulations têtues ? Pauvre Napoléon, qui s’énervait à manquer des lézards qui doutaient eux aussi du retour de l’automne.
Le ciel finirait quand même par s’assombrir, dans la rousseur des ceps, sous le vol des étourneaux. Et le coassement des crapauds par triompher de celui des cigales. Surtout s’il se mettait à pleuvoir…
Fin et commencement. L’histoire de toute existence. En dépit de ses efforts, Mlle Poirier ne réussissait pas à se passionner pour le rugby et à s’inventer de nouvelles émissions fétiches.
Ce remarquable film d’Almodovar traitant avec une vraie cruauté, compensée de tant de tact et de justesse, des rapports conflictuels mère-fille où plus d’une s’était certainement reconnue, y compris elle, était donc à marquer d’une pierre blanche.
Ne lui avait-il pas fait passer sa première soirée émotion après « Secret Story ? » Toute de réminiscences et de regrets de sentiments non exprimés, pour n’avoir cessé de vouloir épargner celle qui lui avait donné le jour. Cela la rendait si triste, lorsqu’elle cherchait à s’affranchir de son mode de pensée.
Peut-être Mlle Poirier vieillissait-elle…
- Parle plus fort, Napoléon. La télé marche. Non, je n’irai pas à la pharmacie. Je n’entame pas ma déprime automnale, petit arrogant !
vendredi 23 avril 2010
Changement de sexe
Tout bien réfléchi, je n'ai jamais vraiment voulu être un garçon !
Mais quand je me retrouve, jour après jour, derrière mes casseroles ou à récurer la cuvette des WC pendant que mon cher et tendre se réserve l'important, le constructible, ce qui se voit, alors là, je me dis que oui, je serais bien née avec, entre les jambes, ce précieux instrument qui les rend si fiers...
La pensée du jour :
Avant toute opération transformiste, demandez-vous, sœurs d'infortune, si vous avez du goût pour le bricolage, le sciage du bois ou la pose des luminaires
Bien sérieusement,
Votre modérée
Mme Torchon-à-la-main
Mais quand je me retrouve, jour après jour, derrière mes casseroles ou à récurer la cuvette des WC pendant que mon cher et tendre se réserve l'important, le constructible, ce qui se voit, alors là, je me dis que oui, je serais bien née avec, entre les jambes, ce précieux instrument qui les rend si fiers...
La pensée du jour :
Avant toute opération transformiste, demandez-vous, sœurs d'infortune, si vous avez du goût pour le bricolage, le sciage du bois ou la pose des luminaires
Bien sérieusement,
Votre modérée
Mme Torchon-à-la-main
lundi 19 avril 2010
notre emblématique montagne
dimanche 18 avril 2010
jeudi 1 avril 2010
Soutien aux agriculteurs
Paraît que les agriculteurs, y vont s'payer la taxe carbone pour les gaz émis par leurs ruminants !
Et les hommes, alors, qui ventent inutile sans complexe ? Quand va-t-on leur greffer un compteur au cul ?
Votre scandalisée Mme Torchon-à-la-main,
qui boit son bol de cacao tous les matins.
Mais, comme chacun sait, le cacao, c'est pas du lait !
La pensée du jour :
Planchez, chers agriculteurs, sur la vache génétiquement modifiée qui saura donner du lait tout en pétant recyclage...
Et les hommes, alors, qui ventent inutile sans complexe ? Quand va-t-on leur greffer un compteur au cul ?
Votre scandalisée Mme Torchon-à-la-main,
qui boit son bol de cacao tous les matins.
Mais, comme chacun sait, le cacao, c'est pas du lait !
La pensée du jour :
Planchez, chers agriculteurs, sur la vache génétiquement modifiée qui saura donner du lait tout en pétant recyclage...
mercredi 31 mars 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Seuls devant votre télé avec un programme de nul ? No panic ! Croquette est là.
Accrochez-vous ! La fin du premier chapitre approche.
Joyeuses Pâques,
Votre Croquette, en train de cuire ses œufs dans les pelures d'oignon.
Attention aux indigestions de chocolat.
douzième extrait :
Mlle Poirier était revenue le lendemain juste à temps pour « Secret Story. » Trois poêles sous le bras. Ses deux bouteilles de vin et une boîte de caviar, un nœud rouge collé sur le couvercle, dans un sac.Visiblement, la chance l’avait servie.
- Debout, paresseux. Mais tu n’as rien mangé ! Ce que tu es mignon d’avoir eu l’ennui. Regarde ce que je te rapporte. Es-tu content ? Laurel et Hardy m’ont dit que j’étais folle de ramener du caviar à un chat… et d’acheter ces énormes poêles. Comme si je cuisinais pour tout un régiment.
Ma réussite au casino les aura fâchées et puis, sans animaux, qu’est-ce qu’elles comprennent à l’amour que je te porte ?
C’est bon, hein ? Je savais que ça te plairait. Si gentil chat pourra choisir le programme de ce soir. Je te conseille chaleureusement « Koh Lanta… » si tu tiens à achever seul ton caviar.
Vendredi 21septembre de cette même année, 18 heures 20. L’été venait de s’en aller. Benjamin Castaldi de remplacer « Secret Story. »
Malgré le charme de Benjamin et les chahutages potaches du Mur, Mlle Poirier languissait. Aucun concurrent n’avait réussi la gageure de supplanter celles qu’elle regrettait tant. Qui lui rendrait les triplées, grandes gagnantes sur lesquelles aucun des habitants de la Maison n’aurait parié ? Elle était bien trop âgée pour partir seule - était-ce Toulouse ? - leur rendre une petite visite.
Qui lui ramènerait également ces courageux aventuriers du bout du monde dans leurs époustouflants paysages ? Et tant pis si c’était un peu arrangé, puisque à ne grignoter que fruits, bestioles de mer et grains de riz, ils n’avaient pas maigri tant que ça et que les vainqueurs n’étaient pas ceux qu’elle voulait ! Vivement la « Star Ac, » qui remettrait de la jeunesse dans son salon.
Accrochez-vous ! La fin du premier chapitre approche.
Joyeuses Pâques,
Votre Croquette, en train de cuire ses œufs dans les pelures d'oignon.
Attention aux indigestions de chocolat.
douzième extrait :
Mlle Poirier était revenue le lendemain juste à temps pour « Secret Story. » Trois poêles sous le bras. Ses deux bouteilles de vin et une boîte de caviar, un nœud rouge collé sur le couvercle, dans un sac.Visiblement, la chance l’avait servie.
- Debout, paresseux. Mais tu n’as rien mangé ! Ce que tu es mignon d’avoir eu l’ennui. Regarde ce que je te rapporte. Es-tu content ? Laurel et Hardy m’ont dit que j’étais folle de ramener du caviar à un chat… et d’acheter ces énormes poêles. Comme si je cuisinais pour tout un régiment.
Ma réussite au casino les aura fâchées et puis, sans animaux, qu’est-ce qu’elles comprennent à l’amour que je te porte ?
C’est bon, hein ? Je savais que ça te plairait. Si gentil chat pourra choisir le programme de ce soir. Je te conseille chaleureusement « Koh Lanta… » si tu tiens à achever seul ton caviar.
Vendredi 21septembre de cette même année, 18 heures 20. L’été venait de s’en aller. Benjamin Castaldi de remplacer « Secret Story. »
Malgré le charme de Benjamin et les chahutages potaches du Mur, Mlle Poirier languissait. Aucun concurrent n’avait réussi la gageure de supplanter celles qu’elle regrettait tant. Qui lui rendrait les triplées, grandes gagnantes sur lesquelles aucun des habitants de la Maison n’aurait parié ? Elle était bien trop âgée pour partir seule - était-ce Toulouse ? - leur rendre une petite visite.
Qui lui ramènerait également ces courageux aventuriers du bout du monde dans leurs époustouflants paysages ? Et tant pis si c’était un peu arrangé, puisque à ne grignoter que fruits, bestioles de mer et grains de riz, ils n’avaient pas maigri tant que ça et que les vainqueurs n’étaient pas ceux qu’elle voulait ! Vivement la « Star Ac, » qui remettrait de la jeunesse dans son salon.
lundi 22 mars 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Neige, soleil et pluie. Comme vache qui pisse ! On nous aura offert le panel.
Si cela continue, les cloches vont hésiter à quitter Rome et le lapin de Pâques se prendre un bon rhume.
Croisez donc les doigts et reprenez la route avec Napoléon, faute de vous esquinter au jardin. Croyez-moi, la chaise-longue, ce n'est pas encore pour demain...
Votre Croquette dépitée
onzième extrait :
Quoi qu’il en soit, il était parti. Parti si loin, que le remue-ménage des flacons ou les tapotements faciaux destinés à défier la fuite du temps ne l’atteignaient plus.
Sans souci des instants que Mlle Poirier leur consacrerait, il avait déjà entamé une nuit à laquelle sa maîtresse ne s’abandonnerait que changée, pimpante et régénérée.
Ainsi, si elle chutait dans l’escalier - elle se rendait aux toilettes sans allumer par mesure d’économie - elle pourrait sans honte faire appel au Dr House. En attendant que son favori d’ « Urgences » reprenne du service !
Peut-être consentirait-il à lui énumérer les précautions et le régime alimentaire à suivre pour éviter « Alzheimer » ou « Parkinson » ou la conseillerait-il sur les exercices cérébraux idoines.
Acheter sans faute demain les exercices de stimulation de la mémoire du docteur japonais Kawashima, dont le nom venait de lui revenir…
Imitant Napoléon, toujours endormi lové sur son oreiller placé au bout du lit, Mlle Poirier sombrait à son tour dans le sommeil. Seuls leurs songes différeraient.
Big nourriture et ennemis rapetissés pour l’animal. Passé, voix et visage de sa mère, pour la septuagénaire.
- Tu t’en vas ? N’oublie pas d’enfiler une culotte propre et non trouée pour le cas où tu aurais un accident et que tu doives aller à l’hôpital. Et téléphone-moi, si tu étais retardée.
Déjà, cette prescience du malheur qui l’avait poursuivie toute sa vie…
Cette phrase avait tellement agacé son adolescence vouée à des priorités diamétralement opposées, que Mlle Poirier avait souvent été à deux doigts de déchirer la culotte trop convenable d’un coup de ciseau vengeur. Seule la peur d’une claque l’en avait empêchée.
Sa mère avait toujours eu la main leste !
Tellement marquée aussi, qu’aujourd’hui, vieille fille et seule dans son lit, elle ne parvenait plus à se coucher sans avoir changé de slip !
- Merci infiniment, docteur, de vous être déplacé si tard. Je suis bleue de partout d’être tombée dans ce fichu escalier. Vous affirmez que ce ne sera rien ? Que cette pommade suffira ? Une seconde. Je vous raccompagne.
Napoléon, réveille-toi. Sais-tu qui sort d’ici ? Le Dr House !
Si cela continue, les cloches vont hésiter à quitter Rome et le lapin de Pâques se prendre un bon rhume.
Croisez donc les doigts et reprenez la route avec Napoléon, faute de vous esquinter au jardin. Croyez-moi, la chaise-longue, ce n'est pas encore pour demain...
Votre Croquette dépitée
onzième extrait :
Quoi qu’il en soit, il était parti. Parti si loin, que le remue-ménage des flacons ou les tapotements faciaux destinés à défier la fuite du temps ne l’atteignaient plus.
Sans souci des instants que Mlle Poirier leur consacrerait, il avait déjà entamé une nuit à laquelle sa maîtresse ne s’abandonnerait que changée, pimpante et régénérée.
Ainsi, si elle chutait dans l’escalier - elle se rendait aux toilettes sans allumer par mesure d’économie - elle pourrait sans honte faire appel au Dr House. En attendant que son favori d’ « Urgences » reprenne du service !
Peut-être consentirait-il à lui énumérer les précautions et le régime alimentaire à suivre pour éviter « Alzheimer » ou « Parkinson » ou la conseillerait-il sur les exercices cérébraux idoines.
Acheter sans faute demain les exercices de stimulation de la mémoire du docteur japonais Kawashima, dont le nom venait de lui revenir…
Imitant Napoléon, toujours endormi lové sur son oreiller placé au bout du lit, Mlle Poirier sombrait à son tour dans le sommeil. Seuls leurs songes différeraient.
Big nourriture et ennemis rapetissés pour l’animal. Passé, voix et visage de sa mère, pour la septuagénaire.
- Tu t’en vas ? N’oublie pas d’enfiler une culotte propre et non trouée pour le cas où tu aurais un accident et que tu doives aller à l’hôpital. Et téléphone-moi, si tu étais retardée.
Déjà, cette prescience du malheur qui l’avait poursuivie toute sa vie…
Cette phrase avait tellement agacé son adolescence vouée à des priorités diamétralement opposées, que Mlle Poirier avait souvent été à deux doigts de déchirer la culotte trop convenable d’un coup de ciseau vengeur. Seule la peur d’une claque l’en avait empêchée.
Sa mère avait toujours eu la main leste !
Tellement marquée aussi, qu’aujourd’hui, vieille fille et seule dans son lit, elle ne parvenait plus à se coucher sans avoir changé de slip !
- Merci infiniment, docteur, de vous être déplacé si tard. Je suis bleue de partout d’être tombée dans ce fichu escalier. Vous affirmez que ce ne sera rien ? Que cette pommade suffira ? Une seconde. Je vous raccompagne.
Napoléon, réveille-toi. Sais-tu qui sort d’ici ? Le Dr House !
vendredi 19 mars 2010
Mal de jardin
Pour avoir voulu relever le challenge de ma copine Croquette, j'ai les reins qui sifflent, les épaules qui grincent, les mains comme du papier de verre et les ongles en deuil (je déteste jardiner avec des gants.) Mais quelle belle journée au soleil, avec le gazouillis des oiseaux affairés à la préparation de leur nid pour seule musique.
Sans toutes ces vilaines mauvaises herbes et feuilles mortes, mes violettes et jonquilles, elles sont aussi ravissantes que Julia Roberts. Dommage qu'il ait été trop tard pour la photo, quand j'en ai eu terminé.
Bon, je vous laisse, je dois encore passer l'aspirateur...
Votre Mme Torchon-à-la-main,
bien fatiguée et courbaturée
La pensée du jour
Et si le bonheur c'était simplement la succession des petites tâches du quotidien ?
Intéressant, si l'on vient d'être larguée ou si la croisière dans les mers du Sud est encore pour la collègue de bureau que vous haïssez le plus !
Sans toutes ces vilaines mauvaises herbes et feuilles mortes, mes violettes et jonquilles, elles sont aussi ravissantes que Julia Roberts. Dommage qu'il ait été trop tard pour la photo, quand j'en ai eu terminé.
Bon, je vous laisse, je dois encore passer l'aspirateur...
Votre Mme Torchon-à-la-main,
bien fatiguée et courbaturée
La pensée du jour
Et si le bonheur c'était simplement la succession des petites tâches du quotidien ?
Intéressant, si l'on vient d'être larguée ou si la croisière dans les mers du Sud est encore pour la collègue de bureau que vous haïssez le plus !
mercredi 17 mars 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Ouf, l'on respire !
Après la neige, v'là le printemps. Les oiseaux ont repris du poil de la bête. Les arbres redressent la tête et les jonquilles pavoisent. Le ciel et la température sont un appel aux touristes. La binette a remplacé la pelle.
Le défi est lancé. Qui m'enverra la plus belle photo de son jardin ?
Au boulot ! N'oubliez pas vos protège-genoux et surtout, pas de tue-l'herbe !!! La nature vous dira merci.
Pour vous donner du cœur à l'ouvrage, pensez à votre extrait de Napoléon.
Pour une cure saisonnière, vous le trouverez chez :
www.edilivre.com
la Fnac
Amazon
Votre Croquette jardinière
dixième extrait :
Suzy et Mado
- … ?
- Oui, Laurel et Hardy ! Tu te souviens de leur surnom ? Ca fait pourtant un sacré bail qu’elles ne sont pas venues à la maison. Pourquoi Laurel et Hardy ? Parce qu’elles ne fonctionnent jamais l’une sans l’autre et qu’elles attirent les tuiles comme le paratonnerre la foudre ! C’est pourtant les moins sottes. Elles monteront dans le car deux arrêts avant moi, et me réserveront une place à côté d’elles pour qu’on puisse causer.
Avec Suzy, son petit-fils qui poursuit ses études de danse à Paris sans être homo, si, si, elle y tient ; sa nièce toujours anorexique et pas encore mannequin ; sa fille dépressive qui tient le standard de nuit de « SOS solitude » pour surmonter sa déprime en écoutant celle des autres et son fils qui tricote pendant ses loisirs - pas gay et dérangé non plus - pour être repéré par Benetton. On sera vite rendues !
Sinon, on rempilera sur le frère de Mado. A 65 ans, il s’est mis à courir chaque jour depuis qu’il a appris que Sarko le faisait, et qu’il a décidé de partir en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Puis sur sa sœur aînée. Qui imagine des extraterrestres partout, pour avoir découvert un rond d’herbe calcinée dans son jardin. Passant derechef ses après-midis à la bibliothèque à étudier le sujet avec d’autres adeptes. Et enfin, sur la cadette.
Ne tourne-t-elle pas les tables le jeudi soir en compagnie d’illuminés lui ressemblant, après avoir entendu dans son sommeil sa cousine défunte la supplier de la venger de sa mort, jusque-là considérée comme très naturelle ? Et on sera sûres d’être à destination !
Si je leur conseillais de rejoindre les « Desperate housewives ? » Elles leur en remontreraient…
C’est tout. Couche-toi maintenant. J’en ai pour une minute. Et sans loucher sur tes croquettes. Pourquoi t’en acheter des allégées hors de prix, si tu ne penses qu’à t’empiffrer ?
Le chat connaissait sans doute la valeur effective de cette minute. Philosophe, il se roulait en boule pour instantanément s’endormir. En entrebaîllait ses babines de plaisir.
Rêvait-il d’un monde sans vieilles demoiselles obsédées de diététique ? Et peuplé d’inépuisables croquettes géantes, ainsi que de chiens, aussi minuscules que les souris de sa corbeille ?
Après la neige, v'là le printemps. Les oiseaux ont repris du poil de la bête. Les arbres redressent la tête et les jonquilles pavoisent. Le ciel et la température sont un appel aux touristes. La binette a remplacé la pelle.
Le défi est lancé. Qui m'enverra la plus belle photo de son jardin ?
Au boulot ! N'oubliez pas vos protège-genoux et surtout, pas de tue-l'herbe !!! La nature vous dira merci.
Pour vous donner du cœur à l'ouvrage, pensez à votre extrait de Napoléon.
Pour une cure saisonnière, vous le trouverez chez :
www.edilivre.com
la Fnac
Amazon
Votre Croquette jardinière
dixième extrait :
Suzy et Mado
- … ?
- Oui, Laurel et Hardy ! Tu te souviens de leur surnom ? Ca fait pourtant un sacré bail qu’elles ne sont pas venues à la maison. Pourquoi Laurel et Hardy ? Parce qu’elles ne fonctionnent jamais l’une sans l’autre et qu’elles attirent les tuiles comme le paratonnerre la foudre ! C’est pourtant les moins sottes. Elles monteront dans le car deux arrêts avant moi, et me réserveront une place à côté d’elles pour qu’on puisse causer.
Avec Suzy, son petit-fils qui poursuit ses études de danse à Paris sans être homo, si, si, elle y tient ; sa nièce toujours anorexique et pas encore mannequin ; sa fille dépressive qui tient le standard de nuit de « SOS solitude » pour surmonter sa déprime en écoutant celle des autres et son fils qui tricote pendant ses loisirs - pas gay et dérangé non plus - pour être repéré par Benetton. On sera vite rendues !
Sinon, on rempilera sur le frère de Mado. A 65 ans, il s’est mis à courir chaque jour depuis qu’il a appris que Sarko le faisait, et qu’il a décidé de partir en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Puis sur sa sœur aînée. Qui imagine des extraterrestres partout, pour avoir découvert un rond d’herbe calcinée dans son jardin. Passant derechef ses après-midis à la bibliothèque à étudier le sujet avec d’autres adeptes. Et enfin, sur la cadette.
Ne tourne-t-elle pas les tables le jeudi soir en compagnie d’illuminés lui ressemblant, après avoir entendu dans son sommeil sa cousine défunte la supplier de la venger de sa mort, jusque-là considérée comme très naturelle ? Et on sera sûres d’être à destination !
Si je leur conseillais de rejoindre les « Desperate housewives ? » Elles leur en remontreraient…
C’est tout. Couche-toi maintenant. J’en ai pour une minute. Et sans loucher sur tes croquettes. Pourquoi t’en acheter des allégées hors de prix, si tu ne penses qu’à t’empiffrer ?
Le chat connaissait sans doute la valeur effective de cette minute. Philosophe, il se roulait en boule pour instantanément s’endormir. En entrebaîllait ses babines de plaisir.
Rêvait-il d’un monde sans vieilles demoiselles obsédées de diététique ? Et peuplé d’inépuisables croquettes géantes, ainsi que de chiens, aussi minuscules que les souris de sa corbeille ?
mercredi 10 mars 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Toujours coincés à la maison ?
Au lieu de stresser, entre deux déblaiements, pensez donc prendre à prendre une petite pincée de Napoléon avec un peu d'eau. C'est super efficace et ça ne peut pas vous faire de mal...
Croquette, qui n'a pas encore remisé ses moonboots.
neuvième extrait :
- Au lit, Napoléon. On en a assez entendu.
Demain, c’est journée casseroles et « Koh Lanta. »
Lever 7 heures et départ 8 heures. Au programme : visite d’une vigne et d’un château. Repas et démonstration dans la salle des chevaliers, où le cliquètement des armures se mêlera peut-être à celui de l’acier. Je connais des pétochardes qui vont encore se faire des frayeurs.
J’espère seulement qu’ils auront à cœur de nous servir leurs meilleurs millésimes et non l’infecte piquette de notre précédente sortie.
Et ne souligne pas lourdement, mon Napoléon, que la dernière fois nous n’avions pas visité une vigne, mais un champ de houblon, et que j’aurais mieux fait de m’expédier une bière en bas le porte-pipe ! Comme si ma mémoire était une passoire ! Dresse plutôt l’oreille. La suite te concerne.
Au retour, nous nous arrêterons dans un casino pour flamber quelques billets, et si j’ai la main heureuse, je te ramènerai une boîte de caviar.
Je ne me laisserai évidemment pas avoir. La batterie de cuisine que je possède étant amplement suffisante. Mais pour 15 euros tout compris : excursion, repas, 2 litres de vin et quelques jetons, ça vaut vraiment le coup de se déplacer et de faire semblant d’être intéressée…
J’espère qu’on rentrera assez tôt. Ça m’ennuierait de louper « Secret Story. »
Si tu acceptais de rester dans ta cage de transport, puis de marcher à la laisse, je t’emmènerais. Au lieu de quoi, tu vas être enfermé tout seul avec tes croquettes, ta gamelle d’eau et la souris en caoutchouc que je t’ai offerte pour Noël. Oui, celle qui couine lorsque tu lui mords la nuque.
Un beau gros Tigré Européen comme toi, pas un pli qu’on te volerait, si tu t’aventurais hors de la cour sans que je garde un œil sur toi.
Rouspète pas. Comme on fait son lit, on se couche !
- Ffff.
- Et houffe pas non plus. M’aimant, tu es sensé apprécier les mêmes choses que moi. Y compris ma marotte des maximes. La fin ne t’intéresse pas ? En consentant à te frotter le ventre ?
- Rrrrr…
- Toujours pas ? Je t’agace à ce point ou serais-tu fatigué ?
Tu l’écouteras quand même. Animal ingrat ! Et ensuite, tu me diras merci.
Au lieu de stresser, entre deux déblaiements, pensez donc prendre à prendre une petite pincée de Napoléon avec un peu d'eau. C'est super efficace et ça ne peut pas vous faire de mal...
Croquette, qui n'a pas encore remisé ses moonboots.
neuvième extrait :
- Au lit, Napoléon. On en a assez entendu.
Demain, c’est journée casseroles et « Koh Lanta. »
Lever 7 heures et départ 8 heures. Au programme : visite d’une vigne et d’un château. Repas et démonstration dans la salle des chevaliers, où le cliquètement des armures se mêlera peut-être à celui de l’acier. Je connais des pétochardes qui vont encore se faire des frayeurs.
J’espère seulement qu’ils auront à cœur de nous servir leurs meilleurs millésimes et non l’infecte piquette de notre précédente sortie.
Et ne souligne pas lourdement, mon Napoléon, que la dernière fois nous n’avions pas visité une vigne, mais un champ de houblon, et que j’aurais mieux fait de m’expédier une bière en bas le porte-pipe ! Comme si ma mémoire était une passoire ! Dresse plutôt l’oreille. La suite te concerne.
Au retour, nous nous arrêterons dans un casino pour flamber quelques billets, et si j’ai la main heureuse, je te ramènerai une boîte de caviar.
Je ne me laisserai évidemment pas avoir. La batterie de cuisine que je possède étant amplement suffisante. Mais pour 15 euros tout compris : excursion, repas, 2 litres de vin et quelques jetons, ça vaut vraiment le coup de se déplacer et de faire semblant d’être intéressée…
J’espère qu’on rentrera assez tôt. Ça m’ennuierait de louper « Secret Story. »
Si tu acceptais de rester dans ta cage de transport, puis de marcher à la laisse, je t’emmènerais. Au lieu de quoi, tu vas être enfermé tout seul avec tes croquettes, ta gamelle d’eau et la souris en caoutchouc que je t’ai offerte pour Noël. Oui, celle qui couine lorsque tu lui mords la nuque.
Un beau gros Tigré Européen comme toi, pas un pli qu’on te volerait, si tu t’aventurais hors de la cour sans que je garde un œil sur toi.
Rouspète pas. Comme on fait son lit, on se couche !
- Ffff.
- Et houffe pas non plus. M’aimant, tu es sensé apprécier les mêmes choses que moi. Y compris ma marotte des maximes. La fin ne t’intéresse pas ? En consentant à te frotter le ventre ?
- Rrrrr…
- Toujours pas ? Je t’agace à ce point ou serais-tu fatigué ?
Tu l’écouteras quand même. Animal ingrat ! Et ensuite, tu me diras merci.
lundi 8 mars 2010
Et si le temps se mettait vraiment à débloquer ?

Cette année, la météo est au taquet. Comme annoncé, on s'est réveillé les pieds dans la neige et c'est pas près de s'arrêter....
10 bons centimètres dans notre village, 4o dans le haut du département !
Vexés, mimosas et pêchers en fleur tirent la tronche; les crapauds se sont renfoncés dans la terre; les étourneaux, petites pattes gelées, ont déserté; les palmiers, oliviers et agrumes se courbent sous le poids de cette blanche adversité, les fils EDF aussi...
Mon mari va encore devoir jouer du balai, autrement ce sera dîner froid et chandelles.
Dans le jardin, notre statue porte perruque et grelotte, les seins à l'air. Nous, on a rallumé notre poêle. Vraiment pas une sotte dépense, ce poêle !
Amis, n'hésitez pas à émigrer dans les Pyrénées Orientales. La mer y transparente, la nature exceptionnelle et le temps, toujours magnifique !
Très amicalement,
Votre Croquette, qui a ressorti ses moonboots, souvenir des sports d'hiver.
La pensée du jour :
Aujourd'hui, tout est est chamboulé et c'est la journée de la Femme ! Alors oui, je veux bien accepter ce poste de ministre de toutes les ménagères de France, qui m'a été proposé par notre Président. Je tiens déjà le slogan : Ni mannequins, ni esclaves !
Mes sœurs, ne craignez plus, je m'occupe de vous.
Votre très concernée et amie,
Mme Torchon-à-la-main
samedi 6 mars 2010
Ma politique à moi
La politique et le ménage, c'est du pareil au même : barbant, répétitif, toujours à refaire et peu sujet à compliments. Mise au rebut obligatoire, au grand nettoyage de printemps, de tout ce qui s'est usé d'avoir trop servi !
On prend du neuf et on recommence. Et c'est les deux pieds dans la merde, qu'on obtient le meilleur merci quand on a tout assaini...
Votre dégoûtée Mme Torchon-à-la-main
La pensée du jour :
Puisque politique et ménage c'est bonnet blanc et blanc bonnet et que je tiens à garder ma place, ce n'est pas demain que j'échangerai mon torchon contre un siège à l'Assemblée Nationale.
On prend du neuf et on recommence. Et c'est les deux pieds dans la merde, qu'on obtient le meilleur merci quand on a tout assaini...
Votre dégoûtée Mme Torchon-à-la-main
La pensée du jour :
Puisque politique et ménage c'est bonnet blanc et blanc bonnet et que je tiens à garder ma place, ce n'est pas demain que j'échangerai mon torchon contre un siège à l'Assemblée Nationale.
mardi 2 mars 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Ce soir, je suis triste. Je pense à tous ces gens qui ont perdu leur maison et à cette magnifique région dévastée. Nous étions en Charentes-Maritime l'an passé et je me demande si parmi les personnes si charmantes que nous avons rencontrées, certaines se trouvent au nombre des sinistrées...
Puisse tous ces malheureux retrouver rapidement un toit.
Mes pensées, ainsi que celles de Mlle Poirier, les accompagnent.
Croquette
huitième extrait :
La soirée s’était poursuivie béatement par le partage de son dîner avec Sœur Thérèse. Un reste de poulet, de purée de pommes de terre et de haricots verts, réchauffés au micro-ondes. Auxquels elle avait ajouté, en guise de dessert, son dernier pot de confiture maison qui datait de cinq ans et son pain d’hier toasté, qui ne finirait pas en pouding !
Sœur Thérèse avait tout liquidé avec reconnaissance. Avoir crapahuté une pleine journée dans Paris avec le capitaine Bonnaventure, l’ex-mari abandonné pour le couvent, puis avoir manqué le repas des religieuses pour cause de rentrée tardive, l’avait affamée.
Mlle Poirier avait profité des quelques carrés de chocolat qu’elle avait joints au café et dont s’était régalés Sœur Thérèse, pour lui commander la couette promise à Napoléon.
Un excellent moment, décidément, que Sœur Thérèse, impressionnée par l’esprit de déduction de Mlle Poirier et alléchée par la perspective de nouveaux débouchés pour ses couettes, avait affirmé vouloir renouveler très bientôt. Elle lui fixerait rendez-vous par l’intermédiaire de SœurThérèse.com.
Quant à Mlle Poirier, elle avait songé que Sœur Thérèse recueillerait toujours ses suffrages. Equitablement avec Louis la Brocante et Julie Lescaut !
Le dernier reçu serait un intellectuel et elle écouterait très religieusement ce professeur du cerveau. Comment diantre se nommait sa spécialité ? Pourtant inscrite au bas de l’écran, tout au long de son exposé. Elle avait beau chercher, cela ne lui revenait pas. Les conclusions aussi lui demeuraient floues.
Entre nombreux gadgets pour dérouiller les neurones pas forcément efficaces, et mémoire déficiente qui ne prouvait pas obligatoirement qu’on allait tourner casaque, compliqué de s’y retrouver !
Elle avait pourtant saisi qu’il fallait recourir au plus simple, comme se priver de sa liste de courses ou des numéros de téléphone de ses proches. L’important consistant à varier les exercices et à corser les difficultés, en s’efforçant de retenir ce qui nous passionnait le moins. De toute façon, lorsque les oublis se multipliaient, il était souvent trop tard pour réagir…
Dans ses consignes journalières, elle écrirait en priorité pour le lendemain : acquérir le fameux programme cérébral de ce docteur japonais… dont le nom m’échappe !
Puisse tous ces malheureux retrouver rapidement un toit.
Mes pensées, ainsi que celles de Mlle Poirier, les accompagnent.
Croquette
huitième extrait :
La soirée s’était poursuivie béatement par le partage de son dîner avec Sœur Thérèse. Un reste de poulet, de purée de pommes de terre et de haricots verts, réchauffés au micro-ondes. Auxquels elle avait ajouté, en guise de dessert, son dernier pot de confiture maison qui datait de cinq ans et son pain d’hier toasté, qui ne finirait pas en pouding !
Sœur Thérèse avait tout liquidé avec reconnaissance. Avoir crapahuté une pleine journée dans Paris avec le capitaine Bonnaventure, l’ex-mari abandonné pour le couvent, puis avoir manqué le repas des religieuses pour cause de rentrée tardive, l’avait affamée.
Mlle Poirier avait profité des quelques carrés de chocolat qu’elle avait joints au café et dont s’était régalés Sœur Thérèse, pour lui commander la couette promise à Napoléon.
Un excellent moment, décidément, que Sœur Thérèse, impressionnée par l’esprit de déduction de Mlle Poirier et alléchée par la perspective de nouveaux débouchés pour ses couettes, avait affirmé vouloir renouveler très bientôt. Elle lui fixerait rendez-vous par l’intermédiaire de SœurThérèse.com.
Quant à Mlle Poirier, elle avait songé que Sœur Thérèse recueillerait toujours ses suffrages. Equitablement avec Louis la Brocante et Julie Lescaut !
Le dernier reçu serait un intellectuel et elle écouterait très religieusement ce professeur du cerveau. Comment diantre se nommait sa spécialité ? Pourtant inscrite au bas de l’écran, tout au long de son exposé. Elle avait beau chercher, cela ne lui revenait pas. Les conclusions aussi lui demeuraient floues.
Entre nombreux gadgets pour dérouiller les neurones pas forcément efficaces, et mémoire déficiente qui ne prouvait pas obligatoirement qu’on allait tourner casaque, compliqué de s’y retrouver !
Elle avait pourtant saisi qu’il fallait recourir au plus simple, comme se priver de sa liste de courses ou des numéros de téléphone de ses proches. L’important consistant à varier les exercices et à corser les difficultés, en s’efforçant de retenir ce qui nous passionnait le moins. De toute façon, lorsque les oublis se multipliaient, il était souvent trop tard pour réagir…
Dans ses consignes journalières, elle écrirait en priorité pour le lendemain : acquérir le fameux programme cérébral de ce docteur japonais… dont le nom m’échappe !
jeudi 25 février 2010
Avec le miroir, le prince charmant
On fut élevées dans le sentiment écrasant que le bonheur des filles passait obligatoirement par la case mariage et multiples marmots !!!
Aujourd'hui, les demoiselles naissent l'égalité à la bouche, un portable entre les dents...
Les codes et le vocabulaire ont changé, les contes de fée ont la vie dure ! On recherche toujours son Prince charmant et Internet ne facilite pas forcément la tâche. Bonne chance à toutes.
Quand vous l'aurez harponné ou si c'est déjà fait, informez-en Mme Torchon-à-la-main. Elle vous refilera volontiers les petits trucs qui lui ont permis de garder le sien.
Et surtout, ne vous découragez pas si vous devez vous y reprendre à plusieurs fois. Le bon finira par venir...
Succès et bonheur,
Votre conseillère dévouée,
Mme Torchon-à-la-main
La pensée du jour :
Le Prince charmant subit deux profondes mutations. La première : de vilain crapaud à Prince charmant. La seconde : de Prince charmant à celui qui brûle de vous mettre dans son lit. Aucune raison de vous sacrifier. Dites-lui oui en conséquence...
Aujourd'hui, les demoiselles naissent l'égalité à la bouche, un portable entre les dents...
Les codes et le vocabulaire ont changé, les contes de fée ont la vie dure ! On recherche toujours son Prince charmant et Internet ne facilite pas forcément la tâche. Bonne chance à toutes.
Quand vous l'aurez harponné ou si c'est déjà fait, informez-en Mme Torchon-à-la-main. Elle vous refilera volontiers les petits trucs qui lui ont permis de garder le sien.
Et surtout, ne vous découragez pas si vous devez vous y reprendre à plusieurs fois. Le bon finira par venir...
Succès et bonheur,
Votre conseillère dévouée,
Mme Torchon-à-la-main
La pensée du jour :
Le Prince charmant subit deux profondes mutations. La première : de vilain crapaud à Prince charmant. La seconde : de Prince charmant à celui qui brûle de vous mettre dans son lit. Aucune raison de vous sacrifier. Dites-lui oui en conséquence...
vendredi 19 février 2010
Miroir, mon beau miroir
Aujourd'hui, pour les femmes, dur, dur, de vieillir !!!
Vous prenez des rides, vous êtes virée.
Votre peau demeure lisse, vous êtes en sursis mais botoxée.
Votre poitrine s'affaisse, on vous interdit le décolleté.
Elle est haute comme l'Everest, vous êtes siliconée.
L'âge vous file quelques kilos, on vous offre un abonnement au fitness.
Vous avez le bonheur de rester mince, vous avalez des gélules amaigrissantes...
Moralité : on veut toutes rester jeunes et belles, mais on ne lutte pas toutes à armes égales. Question de budget. Grâce à mon astucieuse copine, Mme Torchon-à-la-main, cette injustice est désormais en passe d'être comblée.
En chasse, mes sœurs,
Et communiquez-moi vos autres astuces,
Votre Croquette toujours à l'affût
La pensée du jour :
Courir les broquantes pour dénicher le miroir de Blanche-Neige, plutôt que continuer à se ruiner en tubes et petits pots. Double investissement sur le long terme : on ne l'achète qu'une fois et il vous dira toujours que vous êtes la plus belle...
Votre Mme Torchon-à-la-main,
qui ne se baigne qu'au lait d'ânesse...
Vous prenez des rides, vous êtes virée.
Votre peau demeure lisse, vous êtes en sursis mais botoxée.
Votre poitrine s'affaisse, on vous interdit le décolleté.
Elle est haute comme l'Everest, vous êtes siliconée.
L'âge vous file quelques kilos, on vous offre un abonnement au fitness.
Vous avez le bonheur de rester mince, vous avalez des gélules amaigrissantes...
Moralité : on veut toutes rester jeunes et belles, mais on ne lutte pas toutes à armes égales. Question de budget. Grâce à mon astucieuse copine, Mme Torchon-à-la-main, cette injustice est désormais en passe d'être comblée.
En chasse, mes sœurs,
Et communiquez-moi vos autres astuces,
Votre Croquette toujours à l'affût
La pensée du jour :
Courir les broquantes pour dénicher le miroir de Blanche-Neige, plutôt que continuer à se ruiner en tubes et petits pots. Double investissement sur le long terme : on ne l'achète qu'une fois et il vous dira toujours que vous êtes la plus belle...
Votre Mme Torchon-à-la-main,
qui ne se baigne qu'au lait d'ânesse...
mardi 16 février 2010
A chacun sa Saint-Valentin
Nous, cette année, on s'est envoyé des fleurs via Facebook, pour nos aquariums Fishville !
C'est sympa, rigolo et ça coûte pas un radis !
Nous, les Saint-Valentin, depuis le temps, on a déjà donné, c'est peut-être pour ça qu'on continue à s'aimer, en dépit des années...
Et puis, j'aurais bien tort de lui en vouloir, les vraies fleurs, c'est moi qui n'en ai pas voulu. Entre le froid de la nuit et la chaleur d'enfer de la cheminée, elles ne s'y retrouveraient pas et faneraient bien trop vite. Autant les laisser là où elles sont.
Surtout que mon cadeau, je l'avais déjà reçu : mon Valentin avait repeint toutes les vieilles portes de la maison de la couleur que je voulais, même que la peinture, contrairement au bricolage, il déteste assez !
En échange, dimanche, je lui ai confectionné son gâteau préféré. Il a apprécié...
La pensée du jour :
Continuer d'affirmer haut et fort que la Saint-Valentin, c'est crétin et juste commercial, tout en espérant que son Valentin n'oublie pas, contrairement à l'an passé, la traditionnelle attention...
Et vous,
Comment avez-vous vécu votre Saint-Valentin ? J'attends avec impatience vos histoires, pour m'en inspirer, l'an prochain.
Je vous aime tous et toutes,
Peace and love,
Votre émue
Mme Torchon-à-la-main
C'est sympa, rigolo et ça coûte pas un radis !
Nous, les Saint-Valentin, depuis le temps, on a déjà donné, c'est peut-être pour ça qu'on continue à s'aimer, en dépit des années...
Et puis, j'aurais bien tort de lui en vouloir, les vraies fleurs, c'est moi qui n'en ai pas voulu. Entre le froid de la nuit et la chaleur d'enfer de la cheminée, elles ne s'y retrouveraient pas et faneraient bien trop vite. Autant les laisser là où elles sont.
Surtout que mon cadeau, je l'avais déjà reçu : mon Valentin avait repeint toutes les vieilles portes de la maison de la couleur que je voulais, même que la peinture, contrairement au bricolage, il déteste assez !
En échange, dimanche, je lui ai confectionné son gâteau préféré. Il a apprécié...
La pensée du jour :
Continuer d'affirmer haut et fort que la Saint-Valentin, c'est crétin et juste commercial, tout en espérant que son Valentin n'oublie pas, contrairement à l'an passé, la traditionnelle attention...
Et vous,
Comment avez-vous vécu votre Saint-Valentin ? J'attends avec impatience vos histoires, pour m'en inspirer, l'an prochain.
Je vous aime tous et toutes,
Peace and love,
Votre émue
Mme Torchon-à-la-main
mercredi 10 février 2010
Imprévisible libido
Trop de films où ça ne cesse de s'envoyer joyeusement en l'air ? Frustrant nos chers et tendres qui finissent par croire qu'ils n'ont pas choisi la bonne pouliche. Enthousiasme mitigé de notre côté ?
Mes sœurs, la solution est à portée de cerveau...
La pensée du jour :
Quand on a pas trop envie, paraît qu'y suffit de penser à son acteur fétiche. Le problème, c'est que Sean Connery, Roger Moore ou Delon, y font vraiment plus décatis que lui...
Votre désolée conseillère en sexologie,
Mme Torchon-à-la-main
Mes sœurs, la solution est à portée de cerveau...
La pensée du jour :
Quand on a pas trop envie, paraît qu'y suffit de penser à son acteur fétiche. Le problème, c'est que Sean Connery, Roger Moore ou Delon, y font vraiment plus décatis que lui...
Votre désolée conseillère en sexologie,
Mme Torchon-à-la-main
dimanche 7 février 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Guéris ?
Restez cool avec ce
Septième extrait :
A peine partis, les locataires de « Secret Story » lui manquaient déjà.
Se hâter de vérifier dans son magazine TV que Dechavanne leur succéderait. « Famille en or ou Roue de la fortune, » elle le préférait nettement à Ruquier. Selon elle, trop moqueur et polémiqueur.
Et puis, elle adorait Victoria !
Caisses de l’Etat vides, dépenses excédentaires, réchauffement de la planète, insécurité, logements insalubres, sans compter tout le reste, les défis étaient trop lourds pour que l’on évite de saper le moral de ceux qui allaient immanquablement payer la facture.
Le peuple était-il assez stupide, pour miser à chaque élection sur le mauvais cheval ! A moins qu’il ne faille se prendre une veste, pour obtenir la garantie d’être approuvé.
Face à un processus de contestation séculaire, sensé profiter à l’opposition et aux contestataires, et qui se moquait d’entraver toute réforme, Mlle Poirier, après mûres réflexions et moult émissions, constatait qu’elle n’y pouvait rien et décidait de cesser de s’indigner. D’abandonner la politique aux politicards. De laisser les loups, ou plutôt les éléphants, se dévorer entre eux.
Elle avait donné !
Heureusement qu’il lui restait l’actualité. Ouverture exaltante sur le monde, quoique aussi peu apte à donner confiance en la sagesse humaine et où le mode de destruction ne valait guère mieux. Mais difficile de se forcer à ne s’insurger de rien. Elle accorderait pourtant quelques brefs zappings à Ruquier.
A son corps défendant, force lui était d’admettre que les personnes qu’il recevait expédiaient parfois propos fort pertinents, vifs et instructifs.
Et ne craquait-elle pas pour Florence Foresti et les people ?
Tout en soliloquant, la vieille demoiselle avait retiré l’une des deux bouteilles stockées au réfrigérateur en prévision d’amateurs inopinés.
- Mon ami Christian préférera sûrement un petit blanc bien frais ! Je devrai me souvenir d’acheter du jus d’orange pour ma future rencontre avec Sarko.
Le générique bien connu, joint aux appels de Napoléon qui avait investi le fauteuil, repu et apaisé, la ramenait illico dans le living. Bras tendus pour maintenir l’équilibre de la précieuse bouteille. Elle avait toujours détesté manquer les présentations.
- M. Dechavanne, où est donc passé votre chien ? Je lui avais porté une réplique de mon chat pour jouer sur le plateau. A votre santé. Fameux, ce petit blanc, vous ne trouvez pas ? Et cesse donc, Napoléon, de tirer cette tête parce que je finis son verre ! Tu me rappelles ma mère. Je ne peux quand même pas tout bazarder à l’évier ou passer en grog…
Restez cool avec ce
Septième extrait :
A peine partis, les locataires de « Secret Story » lui manquaient déjà.
Se hâter de vérifier dans son magazine TV que Dechavanne leur succéderait. « Famille en or ou Roue de la fortune, » elle le préférait nettement à Ruquier. Selon elle, trop moqueur et polémiqueur.
Et puis, elle adorait Victoria !
Caisses de l’Etat vides, dépenses excédentaires, réchauffement de la planète, insécurité, logements insalubres, sans compter tout le reste, les défis étaient trop lourds pour que l’on évite de saper le moral de ceux qui allaient immanquablement payer la facture.
Le peuple était-il assez stupide, pour miser à chaque élection sur le mauvais cheval ! A moins qu’il ne faille se prendre une veste, pour obtenir la garantie d’être approuvé.
Face à un processus de contestation séculaire, sensé profiter à l’opposition et aux contestataires, et qui se moquait d’entraver toute réforme, Mlle Poirier, après mûres réflexions et moult émissions, constatait qu’elle n’y pouvait rien et décidait de cesser de s’indigner. D’abandonner la politique aux politicards. De laisser les loups, ou plutôt les éléphants, se dévorer entre eux.
Elle avait donné !
Heureusement qu’il lui restait l’actualité. Ouverture exaltante sur le monde, quoique aussi peu apte à donner confiance en la sagesse humaine et où le mode de destruction ne valait guère mieux. Mais difficile de se forcer à ne s’insurger de rien. Elle accorderait pourtant quelques brefs zappings à Ruquier.
A son corps défendant, force lui était d’admettre que les personnes qu’il recevait expédiaient parfois propos fort pertinents, vifs et instructifs.
Et ne craquait-elle pas pour Florence Foresti et les people ?
Tout en soliloquant, la vieille demoiselle avait retiré l’une des deux bouteilles stockées au réfrigérateur en prévision d’amateurs inopinés.
- Mon ami Christian préférera sûrement un petit blanc bien frais ! Je devrai me souvenir d’acheter du jus d’orange pour ma future rencontre avec Sarko.
Le générique bien connu, joint aux appels de Napoléon qui avait investi le fauteuil, repu et apaisé, la ramenait illico dans le living. Bras tendus pour maintenir l’équilibre de la précieuse bouteille. Elle avait toujours détesté manquer les présentations.
- M. Dechavanne, où est donc passé votre chien ? Je lui avais porté une réplique de mon chat pour jouer sur le plateau. A votre santé. Fameux, ce petit blanc, vous ne trouvez pas ? Et cesse donc, Napoléon, de tirer cette tête parce que je finis son verre ! Tu me rappelles ma mère. Je ne peux quand même pas tout bazarder à l’évier ou passer en grog…
lundi 1 février 2010
La ferme célébrités en Afrique
Ces chers people, qu'ils surfent sur le succès ou le has been, qu'on les aime ou les haïsse, qu'on les admire ou qu'on les trouve complètement à la masse, impossible de s'en passer !
Surtout si on crie haut et fort que ce genre d'émission, ce n'est pas notre tasse de thé puisque, c'est bien connu, c'est la première poule qui chante qui a fait l'œuf !
Faut dire aussi, à notre décharge, qu'ils sont partout. Mais alors, partout ! Bientôt, on nous en mettra jusque sur nos chaussettes ! A défaut de pouvoir les glisser dans notre lit.
Idée à creuser ?
Alors, quand il leur arrive une tuile, ça en devient carrément jubilatoire. Pourquoi on serait les seuls à être dans la mouïse ? Ces pourris gâtés, ils vont enfin apprendre à vivre...
Mais cette réflexion vengeresse, vaut mieux se la garder soigneusement pour soi et l'échanger contre une bonne vieille compassion, plus politiquement correcte !
La pensée du jour :
Pour rester crédible, évitez de citer les noms de tous les protagonistes de l'émission de télé réalité que vous prétendez ne pas regarder, puisque vous êtes largement en-dessus de toutes ces âneries.
Votre peopleophile,
Mme Torchon-à-la-main
Surtout si on crie haut et fort que ce genre d'émission, ce n'est pas notre tasse de thé puisque, c'est bien connu, c'est la première poule qui chante qui a fait l'œuf !
Faut dire aussi, à notre décharge, qu'ils sont partout. Mais alors, partout ! Bientôt, on nous en mettra jusque sur nos chaussettes ! A défaut de pouvoir les glisser dans notre lit.
Idée à creuser ?
Alors, quand il leur arrive une tuile, ça en devient carrément jubilatoire. Pourquoi on serait les seuls à être dans la mouïse ? Ces pourris gâtés, ils vont enfin apprendre à vivre...
Mais cette réflexion vengeresse, vaut mieux se la garder soigneusement pour soi et l'échanger contre une bonne vieille compassion, plus politiquement correcte !
La pensée du jour :
Pour rester crédible, évitez de citer les noms de tous les protagonistes de l'émission de télé réalité que vous prétendez ne pas regarder, puisque vous êtes largement en-dessus de toutes ces âneries.
Votre peopleophile,
Mme Torchon-à-la-main
samedi 30 janvier 2010
Dialogue avec Napoléon, suite
Encore une petite fatigue ?
Pensez à la gelée royale ou à un nouveau traitement de Dialogue avec Napoléon
A consommer sans modération...
6ième extrait :
De confessions en dénonciations débitées avec une franchise et une honnêteté calculées, les héros de la téléréalité, chouchous de Mlle Poirier, en acteurs consommés, avaient maintenu le suspense et rempli leur contrat à satisfaction.
Ils venaient de se débiner, finauds, sur un grand au revoir joyeux. Réservant la suite pour demain. Immédiatement remplacés par l’obligatoire séquence de spots publicitaires.
- Et voilà Cacahouète ! Vise un peu, il va se vautrer sur sa couette.
Le plus heureux et le plus feignant des chats, après toi. Vous faites deux sacrées carpettes ! C’est pas toi qui serais suffisamment malin ou photogénique pour passer à la télé !
Mlle Poirier lui avait-elle, dans son ironie, flatté le poil trop abruptement ou l’animal estimait-il qu’il avait reçu son content de vannes pour la soirée ? Il s’étirait, se redressait. Pattes et menton tendus sur son désir de fuite. D’une main qui l’obligeait à plier l’échine, l’inflexible demoiselle le maintenait sur ses genoux.
- Sois pas jaloux, mon Napoléon. C’était pour rire. Après tout, je ne suis pas non plus une star. Encore moins un canon.
Je peux par contre nous procurer la même couette, afin que tu te prennes pour Cacahouète ! Et je te prie de ronronner, pour me manifester ta satisfaction d’être tombé sur une aussi parfaite maîtresse.
Devant l’entêtement du rabaissé, qui cherchait toujours à s’échapper pour aller se défouler sur ses croquettes, Mlle Poirier abandonnait la partie. Se levait, pour se diriger mélancoliquement vers sa cuisine où elle débarrassait le plateau et versait le solde des verres dans une bonbonne, qu’elle fermait hermétiquement d’un bouchon de liège.
Vide, c’était pas Dieu possible ce que plateau était horrible ! Et solide, avec ça ! Radicalement exclu de le cantonner plus tard au fin fond d’un placard, tout en regrettant, spasmes dans la voix, ses défaillances auprès de la généreuses infirmière….
Pensez à la gelée royale ou à un nouveau traitement de Dialogue avec Napoléon
A consommer sans modération...
6ième extrait :
De confessions en dénonciations débitées avec une franchise et une honnêteté calculées, les héros de la téléréalité, chouchous de Mlle Poirier, en acteurs consommés, avaient maintenu le suspense et rempli leur contrat à satisfaction.
Ils venaient de se débiner, finauds, sur un grand au revoir joyeux. Réservant la suite pour demain. Immédiatement remplacés par l’obligatoire séquence de spots publicitaires.
- Et voilà Cacahouète ! Vise un peu, il va se vautrer sur sa couette.
Le plus heureux et le plus feignant des chats, après toi. Vous faites deux sacrées carpettes ! C’est pas toi qui serais suffisamment malin ou photogénique pour passer à la télé !
Mlle Poirier lui avait-elle, dans son ironie, flatté le poil trop abruptement ou l’animal estimait-il qu’il avait reçu son content de vannes pour la soirée ? Il s’étirait, se redressait. Pattes et menton tendus sur son désir de fuite. D’une main qui l’obligeait à plier l’échine, l’inflexible demoiselle le maintenait sur ses genoux.
- Sois pas jaloux, mon Napoléon. C’était pour rire. Après tout, je ne suis pas non plus une star. Encore moins un canon.
Je peux par contre nous procurer la même couette, afin que tu te prennes pour Cacahouète ! Et je te prie de ronronner, pour me manifester ta satisfaction d’être tombé sur une aussi parfaite maîtresse.
Devant l’entêtement du rabaissé, qui cherchait toujours à s’échapper pour aller se défouler sur ses croquettes, Mlle Poirier abandonnait la partie. Se levait, pour se diriger mélancoliquement vers sa cuisine où elle débarrassait le plateau et versait le solde des verres dans une bonbonne, qu’elle fermait hermétiquement d’un bouchon de liège.
Vide, c’était pas Dieu possible ce que plateau était horrible ! Et solide, avec ça ! Radicalement exclu de le cantonner plus tard au fin fond d’un placard, tout en regrettant, spasmes dans la voix, ses défaillances auprès de la généreuses infirmière….
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